Réunis jeudi 24 novembre à Strasbourg pour un mini-sommet, les trois premières économies de la zone euro ont assuré qu’ils étaient tout faire pour garantir la pérennité de la zone euro.
Nous sommes tous trois parfaitement conscients de la gravité de la situation", a affirmé M. Sarkozy, tandis que Mme Merkel a insisté sur la nécessité de retrouver la "confiance" perdue depuis le début de la crise.
Preuve de leur implication, Paris et Berlin vont faire "dans les jours qui viennent" des "propositions communes pour modifier les traités" européens afin d'améliorer la gouvernance de la zone euro
Angela Merkel a pour sa part déclaré que ces propositions n'auraient rien à voir avec le statut et le rôle de la Banque centrale européenne."Quand nous ferons un premier pas vers l'union budgétaire, par exemple en renforçant le pacte de stabilité et de croissance par le biais de sanctions automatiques, il s'agira d'un pas en avant, mais cela ne me conduira pas à modifier l'opinion que j'ai exprimée hier", a-t-elle dit. En effet la veille devant le parlement allemand, la chancelière a qualifié « d’extraordinairement inapproprié" que la Commission européenne propose, à ce stade, des émissions obligataires communes se disant "fermement convaincue" que le mandat de la BCE ne serait pas modifié.
Cette réunion était également l’occasion pour le couple franco-allemand d’afficher sa confiance au gouvernement Monti tout en saluant les futures réformes structurelles et budgétaires en Italie
De son côté, Mario Monti, a confirmé l'engagement de son pays de ramener son budget à l'équilibre en 2013, alors qu'il avait laissé laisser entendre le contraire ces derniers jours. " "Nous entendons faire nos devoirs chez nous", a-t-il assuré.