Le Black Friday qui marque traditionnellement le coup d'envoi de la saison des achats de Noël, a réservé une excellente surprise aux investisseurs. Bien que l’économie ralentit aux Etats-Unis et que la confiance des ménages soit à un niveau plancher, les consommateurs ne se sont pas serrés la ceinture lors du week-end prolongé de Thanksgiving
Selon la Fédération nationale des détaillants américaine (NRF), les ménages américains en effet dépensé 52,4 milliards de dollars sur la fin de la semaine aux Etats-Unis, un nouveau record de dépenses qui représente un bond de 16% par rapport au dernier week-end de novembre 2010 Au final, 226 millions de personnes se sont rendus dans des magasins ou sur des sites internet marchands au cours du black Friday, un niveau record.
Cela se traduit par une hausse de la fréquentation de 6.6% par rapport à l’année dernière, marqué par une poussée des achats en ligne dont la part de marché s'est élevée à 37,8% du total du week-end, contre 33,3% en 2010. Malgré ces chiffres record, la Fédération nationale des détaillants américaine NRF ne prévoit pas pour l'instant de revoir son estimation de croissance des ventes des détaillants américains qui devraient progresser de 2,8% sur un an pour l'ensemble de la "saison".
Non seulement les américains ont été plus nombreux à se laisser tenter par les soldes, mais ils ont également dépensé plus. Selon la NRF, le panier moyen du consommateur s'est établi à 398,62 dollars, soit 9% de plus que pendant le pont de Thanksgiving 2010. Une excellente surprise qui tombe à point nommé pour les investisseurs, la consommation des ménages étant traditionnellement le moteur de la croissance économique américaine.
