« Une dégradation de la note Française, une sortie de la Grèce de la zone euro, ou encore une intensification de la crise souveraine en Italie et en Espagne sont les principaux risques auxquels seront confrontés l’économie en 2012 » estime Deutsche Bank.
Selon la banque allemande, si la crise de confiance et la récession devaient s’aggraver, l’Espagne et l’Italie seraient en première ligne.
Dans ce contexte, « la BCE devrait agir avec fermeté pour contenir la crise car l’enjeu sera la survie du système financier mondial et l’échec de l’euro lui même » a avertit la Deutsche Bank qui voit aussi des risques accrus de l’autre coté de l’atlantique. « Si des coupes budgétaires ne sont pas mises en œuvre d’ici 2013 et que la croissance économique s’affaiblit, il y a un risque réel de voir la note souveraine des Etats-Unis dégradée encore une fois » note la banque.
Ces perspectives macroéconomiques se traduisent par une révision des prévisions de l’évolution des parités de change. Désormais, la banque prévoit une appréciation du dollar entre 5% et 10% contre l’euro au cours de l’année 2012. Quant au yen, il devrait connaitre une appréciation encore plus prononcée contre l’euro. Selon les économistes de la banque, il devrait grimper d’au moins 10% contre la monnaie unique. En revanche, les analystes rappellent qu’ils n’anticipent pas un effondrement du cours de la monnaie, encore moins une explosion de la monnaie unique mais une dépréciation, ce qui pourrait par ailleurs booster la compétitivité prix de la zone euro