A l'approche d’un sommet européen crucial pour l'avenir de l'Euro, la rumeur selon laquelle les ressources du FMI pourraient être décuplées à 600 milliards de dollars pour venir en aide à la zone euro occupe l’esprit des opérateurs
Si l’information a été démentie par le FMI, l’annonce du gouvernement japonais qui va étudier la possibilité d'accorder de nouveaux prêts au Fonds monétaire international (FMI), renforce pourtant la crédibilité de cette hypothèse.
"Nous envisagerons" de telles mesures selon la situation du FMI et des pays européens, a déclaré un haut fonctionnaire à la presse.
En revanche, le Japon a démentit les informations selon lesquelles le G20 aurait entamé des discussions en vue de mettre sur pied un fonds d'environ 600 milliards de dollars au sein du FMI grâce à des prêts bilatéraux accordés par des pays comme les Etats-unis, la Chine et le Japon, dans le but d'éviter une aggravation de la crise de la dette en Europe.
Ces informations de presse sont des "spéculations basées sur des hypothèses", a-t-il affirmé. "Il n'y a actuellement aucune indication sur combien les pays pourraient fournir [au FMI] ni quand, ni dans quel but. On ne sait pas s'ils vont vraiment apporter de l'argent, ni la manière dont le FMI va coopérer avec les pays européens. D'après ce que j'ai compris, il n'y a pas de discussions approfondies en cours."
Le haut fonctionnaire n'a pas précisé le montant que le Japon prévoyait d'apporter au FMI par le biais de prêts bilatéraux.
Il a ajouté que le gouvernement japonais comptait réaliser de nouveaux investissements dans le Fonds européen de stabilité financière (FESF), malgré la perspective d'un possible déclassement de la note de crédit de ce dernier.