La possible contribution de la Chine à un plan d'aide à l'Europe via le Fonds monétaire international (FMI) doit être liée à une réforme des quotes-parts au sein de l'institution, de façon à donner une plus grande place aux économies émergentes, rapporte mercredi Le Quotidien du Peuple en citant un conseiller de la banque centrale chinoise.
La quote-part de l'Union européenne - c'est-à-dire sa participation financière - au FMI est de près de 40%. Suivent les Etats-Unis à 17%, tandis que celle de la Chine est de 6%. Un relèvement de la quote-part serait synonyme de droits de vote plus importants.
Selon le conseiller, la crise de la dette de la zone euro va avoir un effet limité sur la Chine à court terme car l'économie chinoise a fortement réduit sa dépendance vis-à-vis de la demande internationale, a précisé le quotidien d'Etat.