Alors que S&P a dégradé le FESF , expliquant qu'après le déclassement de la France et de l'Autriche, les obligations du fonds de secours de la zone euro n'étaient "plus totalement soutenues soit par des garanties de pays ou de titres bénéficiant d'une telle note, » le ministre des finances, François Baroin, a indiqué que le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) "conserve intacte sa capacité de prêt, avec des moyens suffisants et garantis pour remplir l'ensemble de ses engagements présents et à venir".
Valérie Pécresse, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, a déclaré à son tour que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) avait les moyens d'agir malgré la dégradation d'un cran, de "AAA" à "AA+", de sa note par l'agence de notation Standard & Poor's (S&P).
"Il faut laisser le Fonds agir avec sa capacité d'emprunt", a-t-elle ajouté. Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, est allé dans le même sens en rappelant que le Fonds disposait toujours de 440 Milliards d'Euros de capacités de financement, quelle que soit sa notation.