Le dow jones s’est effondré hier soir de 260 points. Une consolidation amplement justifiée par des indicateurs économiques désastreux. Des chiffres édifiants qui nous expliquent que l’économie mondiale a marqué un sérieux coup de frein.
UN DOUBLE DIP ?
le risque d’un double dip refait surface, il faut bien reconnaitre que les signes ne manquent pas pour alimenter cette thèse avec un secteur immobilier moribond, des prix immobilier qui baissent sans interruption depuis 10 mois Une confiance des ménages qui dégringole et pas de créations d’emploi.
La perspective d’un ralentissement de la croissance a fait chuter les taux américain. Le 10 ans est passé sous la barre des 3%, à 2.95% ca n’était pas arrivé depuis 6 mois. Affaire à suivre
Des indices ISM et PMI qui dégringolent de 5 points en moyenne, dans tous les pays de la zone euro, y compris en Allemagne pour se retrouver au plus bas depuis novembre 2008.
Ce coup d’arrêt de la croissance mondiale fait bondir le franc suisse, valeur refuge par excellence. Il s’est apprécié de quasiment 10% le mois dernier par rapport au billet vert et de 9% face à l’euro, ce qui traduit une perte de confiance des investisseurs dans les deux grandes devises mondiales, qui traditionnellement profite de l’aversion au risque : le dollar et le yen.
Il y a urgence. Moody’s a dégradé de 3 crans la note de la dette publique, en catégorie C, ce qui signifie qu’il y a un risque réel de non remboursement et que le risque d’une restructuration n’a jamais été aussi élevée. Une dégradation qui intervient à un moment crucial pour la Grèce puisque les européens et le FMI se réunissaient hier pour trouver un consensus sur un deuxième plan d’aide afin de lui éviter le défaut de paiement. Hier c’était d’ailleurs la cacophonie la plus totale sur ce sujet.
et supporte une part du fardeau. Il n’y aurait pas restructuration « hard », le consensus qui semble se dégager serait une réplique de l’initiative de Vienne. Pour faire simple, il s’agit d’inciter les banques, à commencer par les banques grecques à maintenir leur exposition volontairement à la dette souveraine grecque ou à la prolonger en rachetant des obligations de même maturité, ce qui permettrait d’éviter le défaut de payement et de responsabiliser un peu les banques.
Le gouvernement envisagerait de soumettre les œuvres d’art à l’ISF qui y échappe depuis 1982, une mesure difficile à mettre en pratique, que Bercy est incapable de chiffrer en termes de pertes de recettes.
le réseau social qui a été introduit avec un succès phénoménal, puisque le titre s’était envolé de 109% pour sa première journée de cotation est repassé hier sous son cours d’introduction, le titre abandonne prés de 20% sur la semaine.