Comme à New York, les marchés subissent des prises de bénéfices dans les premiers échanges. Paris recule de 0.55% à 3344 points. A francfort, le Dax cède 0.4%, l’euro stoxx perd 0.6%, Londres -0.59%.
Sur le front économique, les créanciers privés de la Grèce ont fait état hier soir de "progrès" dans les discussions avec le gouvernement grec sur l'effacement de 100 milliards de dettes de la Grèce. Le FMI continue de mettre la pression sur les créanciers, laissant entendre que la seule participation des banques ne serait pas suffisante, pour atteindre l’objectif intangible de ramener le taux de la dette publique grecque à 120% du PIB d'ici à 2020.
Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe a par ailleurs évoqué la possibilité que la Banque centrale européenne (BCE) et les pays de la zone euro effacent une partie de la dette grecque, mais sans vouloir donner plus de précision.
De fait, pour donner l’exemple, il est plus que jamais nécessaire de trouver un consensus sur la restructuration car on en parle peu, mais le Portugal, dégradé en catégorie spéculative par S&P, suscite une défiance analogue à celle de la Grèce. La prime de risque sur le rendement Portugais ne cesse de s’envoler. Ce matin, le 2 ans Portugais continue de grimper en flèche, +70 points de base, pour un rendement de 15.07%
Du coté des valeurs, EADS progresse de 1,67% dans les premiers échanges parisiens, à 25,87 Euros, porté par deux recommandations positives avec Exane BNP Paribas qui est passé de "sousperformance" à "surperformance" pour un objectif relevé de 71% à 30 Euros. Citi a pour sa part fait du dossier sa valeur aéronautique préférée.
Dans son sillage Safran s’adjuge 1.13%
Les banques pénalisent la tendance. En cause, JPMorgan qui dégrade BNP et Crédit agricole de neutre à sous pondérer avec un objectif à 41 contre 46euros et fixe un TP à 5 euros pour Crédit agricole. Lanterne rouge, BNP perd 3%, à 34.73 euros, Société générale dégringole de 2.62%, à 20.45 euros, Crédit agricole perd 2.51%, à 4.89 euros, suivi de Axa qui cède -0.87%, à 11.97 euros.
Sur le SBF 120, Bénéteau est pénalisé par une note d’Oddo qui est neutre sur le dossier avec un objectif à 8.70 euros. Le titre perd 7.15%, à 8.26 euros.
A l’inverse, Technicolor et Groupe Eurotunnel font la course en tête avec des gains respectifs de 6.27% et 3.56%.
Sur le marché des changes, le yen continue de grimper, ce qui relance la possibilité d’une intervention de la BOJ pour enrayer la hausse de la devise. Le dollar recule de 0.36%, à 77.07 face à la monnaie nippone. L’euro perd 0.22%, à 100.95. Quant à la parité euro-dollar, la monnaie unique grappille 0.11% pour se négocier à 1.3094.
Le pétrole s’inscrit dans le rouge. Le Brent revient à 110.70 tandis que le WTI repasse sous les 100$, à 99.44$.
L’once consolide ses gains pour revenir à 1717$, en repli de 0.55%.