Comme nous l'avions annoncé ici, les Européens sont parvenus à un accord. La presse, Française surtout, salue cet accord comme historique. Il ne l'est pas pas. On a peut être sauvé la Grèce mais à quel coût!, mais on n'a pas sauvé ni l'Europe, ni l'euro.AI
Une fois de plus ce sont les banques qui tirent leur épingle du jeu aux dépens des Etats et des contribuables. Il n'y a pas de vraie restructuration de la dette grecque. Il y a une participation "volontaire" des banques, ce qui va leur permettre de ne pas prendre de provisions sur leurs pertes sur leurs emprunts Grecs.
Pas plus. Il aurait fallu restructurer, comme le souhaitaient les Allemands, la dette Grecque de façon brutale. Au lieu de cela, on prête encore une somme colossale à la Grèce et on ne diminue pas une dette qu'elle ne pourra jamais rembourser. Dans 4 à 6 semaines au grand maximum, les attaques sur l'Italie, l'Espagne vont reprendre et la France sera la suivante.
sur nos recommandations d'achat sur un CAC qui a fortement rebondi sur la flambée de valeurs bancaires "épargnées". Nous avons en début de semaine conseillé de jouer le rebond sur l'euro et le cac. Il a eu lieu. Nous repassons neutres car cet accord ne nous satisfait pas.
160 MILLIARDS d'aide supplémentaire à la Grèce. Abaissement du taux d'intérêt et allongement de la maturité du prêt précédent. Elargissement du rôle du Fonds Européen de Stabilité Financière qui pourra acheter des obligations des pays périphériques sur le marché secondaire. Participation volontaire des banques au ralllongement de la maturité des emprunts Grecs.
La vente des emprunts espagnols à 10 et 15 ans pour 2.6 milliards d'euros s'est faite dans la douleur avec des taux élevés. 5.90% pour le 10 ans et 6.19 pour le 15 ans.
un accord pour le relèvement du plafond de la dette. Les commentateurs passent de l'optimisme ou pessimisme en quelques minutes mais il y aura un accord avant le 2 Août. Un accord à l'européenne, un accord pour gagner du temps mais qui ne règle pas les problèmes de fond.
CROISSANCE MOLLE
La croissance en France ralentit au troisième trimestre selon l'indicateur avancé de l'institut Markit.
pour une fois avec des résultats meilleurs qu'attendus.
C'est peut être une idée. Apple a un "problème" selon le Wall Street Journal: 76 milliards de cash dont Steve Jobs ne sait pas quoi faire...Steve Zorba Jobs c'est un joli nom.