Thales démarre les premiers échanges en repli de 4,21% à 26,37 euros, faisant les frais d’un changement de recommandation d’UBS. Le courtier helvète dégrade le groupe d’électronique de défense de « neutre » à « vendre », malgré un objectif de cours rehaussé de 24 à 25 euros.
Il redoute que « les dépenses françaises en matière de Défense seront dans une situation vulnérable après les élections présidentielles françaises ». Par ailleurs, UBS explique qu’il est plus aisé dans le budget de la Défense, de « réduire rapidement les acquisitions » et donc, « les dépenses d'équipement pourraient souffrir de façon disproportionnée » avertit l’analyste dans sa note.
Pour mémoire, Thalès n’avait pas suscité un grand enthousiasme après la publication de ses ventes annuelles, et pour cause, elles étaient ressorties légèrement inférieures aux attentes du Marché.
A l’issue de son exercice 2011, les revenus de Thales ont atteint 13,028 milliards d’euros soit un niveau quasiment identique à celui de l’exercice 2010 (13,125 milliards d’euros). La publication du groupe d’électronique de défense est légèrement ressortie aux anticipations des analystes de la place qui tablaient sur une modeste croissance de 0,5% par rapport à 2010, soit 13,198 milliards d’euros de chiffre d'affaires.