C’est dans la douleur que le gouvernement grec redouble d'efforts pour faire rapidement adopter les réformes draconiennes exigées par les créanciers internationaux du pays avant le sommet européen de jeudi et vendredi, lors duquel les chefs d'Etat et de gouvernement doivent donner leur feu vert aux premiers versements d'un plan de sauvetage de 130 milliards d'euros.
Le conseil des ministres s'est réuni à la mi-journée pour approuver une baisse drastique des salaires du secteur privé, tandis que le Parlement doit voter dans la soirée une nouvelle série de réductions des dépenses de manière à obtenir un budget 2012 qui permette d'atteindre les objectifs de déficit.
Les députés devront également voter, au cours des prochains jours, une série de mesures allant de la réduction du financement des partis politiques à la réforme des retraites.
Le gouvernement grec doit avaliser quelque 80 nouvelles mesures dans les semaines qui viennent pour se conformer aux exigences de ses créanciers internationaux, dont certaines doivent être finalisées au 1er mars.
Toutes les mesures devraient être entérinées, dans la mesure où le gouvernement de coalition contrôle 192 des 300 sièges que compte le Parlement.