A fleur de peau, versatiles, les marchés commencent à douter de tout. De la capacité financière, de l’Espagne, de l’Italie, et maintenant de la solidité des pays notées triple A, avec des attaques spéculatives qui se sont focalisées sur les valeurs de l’hexagone.
Intenses spéculations sur les banques françaises
La nervosité des marchés est entretenue par des rumeurs aussi farfelues qu’anxiogènes comme la dégradation de la note souveraine française, ou encore la faillite de la société générale. Elles ont d’abord poursuivit leur descente dans les abysses avant de finalement rebondit pour s’accaparer la tête de l’indice.
Croissance française nulle au deuxième trimestre
Mauvaise nouvelle qui va pouvoir donner de l ‘eau au moulin des spéculateurs, la croissance française de l'économie a été nulle au deuxième trimestre 2011, après une "vive" progression au premier trimestre (+O,9%)
La France en ligne de mire.
Au delà de la pure spéculation sur les banques, c’est la France qui est en ligne de mire. Signe d’une profonde inquiétude, les CDS, l’assurance de payement contre un défaut de l’émetteur pour l’hexagone et ses banques atteignent des niveaux record. 192points pour le CDS à 5 ans français aujourd’ hui contre 165 il y a une semaine
Les européens prennent le taureau par les cornes
Pour contrer ces spéculations la France, l'Italie, l'Espagne et la Belgique vont suspendre ces fameuses ventes à découvert, une pratique spéculative complexe, qui permet de parier sur la baisse d’un titre afin de combattre les "fausses rumeurs" qui déstabilisent les marchés financiers. En France, l’AMF a décidé d'interdire la vente à découvert des onze valeurs financières pour quinze jours.
Tête à tête franco allemand
Le renforcement du FESF sera également posé sur la table, mais Angela Merkel s’y oppose farouchement. Elle pourrait exiger des contreparties précises en matière de réduction des déficits et de stabilité budgétaire, ce qui revient pour un Etat à abandonner un peu de sa souveraineté pour bénéficier de la solidarité de l’Union européenne.
La Banque Centrale Suisse n’en démord pas