Sous la pression internationale, la chancelière allemande, Angela Merkel, pourrait renoncer à s'opposer à un relèvement du plafond de la capacité de prêt du Mécanisme européen de stabilité (MES) qui pourrait atteindre 750 milliards d'euros, rapporte jeudi le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, en citant des sources gouvernementales.
Les dirigeants européens espèrent que le MES, destiné à remplacer le Fonds européen de stabilité financière (FESF), à vocation temporaire, qui dispose encore à ce jour de 250 milliards d'euros, sera mis en place dès cet été.
Angela Merkel fait donc marche arrière, prenant note de la pression internationale à l’occasion du G20 en faveur d'une augmentation de la taille du MES au-delà des 500 milliards d'euros prévus.
« Il est concevable que les deux fonds puissent fonctionner côte à côte pendant environ un an », ajoute le journal en citant les mêmes sources gouvernementales.