Le marché remonte en cette fin de semaine, porté par de fortes créations d’emplois aux USA et par le succès du PSI. Paris grimpe de 0.87%, et échoue lamentablement dans sa tentative de renouer avec le seuil symbolique des 3500 points, à 3487 points avec 2.8 milliards échangés. Sur la semaine, le CAC cède 0.39%. Le Dax s’adjuge 0.67%, à 6880 points, l’euro stoxx cède 0.2%, Londres +0.06%, Milan en revanche recule de 0.89% tandis qu’Athènes dégringole de 2.15% alors que Fitch a dégradé sa note à défaut souverain.
La forte participation des créanciers privés au programme d'effacement de la dette grecque a rencontré un franc succès puisque le gouvernement grec a annoncé ce vendredi matin que les investisseurs privés ont accepté d'échanger pour 172 Milliards d'Euros d'obligations grecques actuelles, soit près de 85.8% des quelque 205 MdsE concernés au total par cet échange. Athènes va désormais pouvoir activer les clauses lui permettant de contraindre les porteurs réticents à apporter leurs titres, ce qui devrait porter le taux final d'acceptation à 95,7%.
Du coté des valeurs, Carrefour signe la plus forte hausse avec un gain de 5.28%, à 18.43 euros. Les investisseurs tentent donc des rachats à bon compte avant l'arrivée aux commandes en avril de Georges Plassat, dont ils espèrent qu’il saura redresser le groupe.
STM et Veolia se distinguent parmi les plus fortes hausses et progressent respectivement de 3.19% et 2.77%.
Le secteur bancaire a dans un premier temps pour profiter de l'annonce avant de s’enfoncer dans le rouge. Société Générale recule de 1.03%, à 24.41 euros, Crédit agricole -0.96%, à 4.73 euros, BNP -0.15 %, à 36.95 euros.
A l’inverse, Peugeot signe la plus forte baisse avec -1.97%, suivi de Schneider et Alcatel Lucent qui cèdent respectivement 1.02% et 0.99%.
Lanterne rouge du SBF 120, LAGARDÈRE a annoncé prévoir une stabilité de son résultat opérationnel en 2012, après avoir enregistré une lourde perte nette l'an dernier liée à près de 900 millions d'euros de dépréciations. Le titre dégringole de 6.1%, à 22.32 euros.
Sur le marché des changes, beaucoup de volatilité sur l’euro qui après avoir touché un plus haut à 1.3272 avant de subir des prises de bénéfices et recule de 1.25%, à 1.3099. La monnaie unique recule de 0.13%, à 108.06. Le rapport sur l’emploi américain a donné un coup de fouet au billet vert et bondit de 1.1% contre le yen, à 82.47. Il progresse de 1.3% contre le franc suisse et de 1.1% contre le sterling.
Le pétrole évolue en hausse avec un WTI qui progresse de 1.33%, à 107.98 alors que le Brent prend 0.53%, à 126.10$ ;
Enfin l’once d’or repart de l’avant et renoue avec le seuil des 1700, 1712$, en hausse de 0.82%.