Alors que l’union européenne vient d’approuver le second plan de sauvetage à la Grèce de 130 milliards, censé éviter le défaut d’Athènes dès le 20 mars, le FMI devrait approuver l'octroi d'un prêt de 28 milliards d'euros à la Grèce, malgré les inquiétudes persistantes concernant les risques politiques du programme
Plusieurs membres du conseil ont en effet émis des réserves quant à la capacité de la Grèce de mener à bien son programme de réformes. La Troika exige d’ores et déjà 12 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour qu’Athènes puisse respecter ses objectifs d’assainissement budgétaire. En attendant, le FMI devrait autoriser le versement immédiat de la première tranche. En pratique, cela signifie qu'Athènes pourrait recourir à une enveloppe de 1,65 milliard d'euros dès lundi.
Par ailleurs, le FMI a décidé de prolonger d'un an le calendrier des versements, pour en faire un programme sur quatre ans et non sur trois. Ce nouveau calendrier permettra le versement de plus petites sommes et de préserver le capital du FMI si celui-ci devait suspendre les paiements en cas d'échec du programme.