Wall Street a décroché hier, victime comme en Europe de l'aversion au risque des investisseurs, face aux turbulences des marchés obligataires qui relance la crise souveraine. Après une ouverture dans le rouge, les marchés américains n’ont cessé de creuser leurs pertes dans le sillage des places européennes qui ont clôturé en très forte baisse. Les yeux sont à nouveau tournés vers l'Espagne où les taux ont grimpé de manière assez inquiétante puisqu’ils flirtent désormais avec les 6% alors que parallèlement que les valeurs bancaires européennes ont terminé en très forte baisse.
Le DJIA a abandonné 1,65% pour clôturer à 12 716 pts, tandis que le Nasdaq dégringole de 1,83% à 2 991 pts. Le S&P s'est replié de 1,71% à 1 358,59 points.
Du coté des valeurs, Alcoa, qui ouvrait la saison des résultats après la clôture de Wall Street, a perdu 2,92% en séance, à 9,32 dollars. Mais porté par des résultats meilleures qu'attendu, le titre bondissait de 5,26% dans les échanges électroniques après la clôture. Le groupe a en effet dévoilé un bénéfice inattendu alors que ses comptes avaient plongé dans le rouge au quatrième trimestre de 2011. Le bénéfice s’élève à 94 millions de dollars pour le premier trimestre 2012, soit 0,09 dollar par action, contre 0,27 dollar/action il y a un an.
A Tokyo, le Nikkei enchaine une septième séance consécutive de repli en finissant en baisse de 0,83%, à 9458 points, les investisseurs préférant opter pour la prudence alors que la crise de la dette souveraine européenne revient dans tous les esprits.
Ailleurs en Asie, les marchés clôturent en ordre dispersé. Hong Kong plonge de 1,23%, Shanghai se maintient proche de l’équilibre et termine en légère baisse de 0,15%. Taiwan parvient à grappiller 0,21%, alors que Bombay cède 0,67%. Sydney dégringole de 1,05%.
Du coté de la pré ouverture, au lendemain d’une chute de 3%, Paris qui s’est engouffrée dans une spirale baissière devrait ouvrir autour du seuil des 3200 points, à 3199 sur une baisse de 0,49%