L'Allemagne a imposé sa volonté. Sans concession. Et c'est peut être l'élément essentiel qui faudra retenir de ce véritable accord européen qui marque la fin d'un vrai sommet européen: il y a aujourd'hui une gouvernance économique européenne: elle est allemande.
a été intégralement adopté. C'est celui qu'on vous annonçait depuis quelques jours. Aucun mérité à cela, c'était le plan Merkel: 50% de décote de la dette grecque, recapitalisation des banques de plus de 100 milliards et fonds de soutien de 1000 milliards d'euros, pas plus et pas de statut de banque pour le fonds. Le G20 devrait amener une aide des pays émergents et notamment de la Chine sous la forme d'investissement indirect dans la dette Européenne.
C'est un accord historique, car pour la première fois les décisions européennes ne sont pas décalées par rapport au temps des marchés. L'accord n'est pas déjà dépassé alors qu'il a à peine été annoncé.
Cet accord était la condition nécessaire pour commencer à résoudre la crise, condition nécessaire, mais pas suffisante. Il va falloir maintenant s'attaquer au volet de la croissance.
Numéro spécial "Comment sauver votre argent?" du Nouvel Obs en collaboration avec Monfinancier.com
LA CROISSANCE
C'est maintenant le sujet des mois à venir. Plus que la dette. Il va falloir rapidement trouver des voies pour sortir des deux ou trois années de croissance molle qui nous attendent.
Signe de ce problème de croissance, le chômage qui a fortement augmenté en septembre. On vient de passer le cap des 800,000 emplois perdus depuis le début de la crise et il n'y a aucun signe d'amélioration.
Les États-Unis se sont permis de dire à l'Europe de balayer devant sa porte. Elle l'a fait. C'est maintenant aux États Unis de montrer qu'ils sont capables de gérer le problème de leur dette et de leur déficit. Ne retenez pas votre souffle: ils en sont incapables.
Victime collatérale du sommet Européen, Berlusconi a obtenu un accord de sa coalition contre des élections en mars 2012 et son départ. Un tournant pour l'Italie aussi.
Comme le souligne la Tribune, les avertissements sur les résultats des entreprises du CAC 40 se multiplient: Carrefour, Schneider, Vallourec, Peugeot, St micro....
Les marchés testent la Banque du Japon en enfonçant le dollar yen en dessous de 76 pour tester la volonté de la banque centrale d'intervenir.
Le Parisien fait sa une sur une hausse possible de la TVA. Avec une éventuelle création d'un taux intermédiaire entre 5.5% et 19.6%...
Nicolas Sarkozy va nous expliquer comment il a sauvé l'Europe. Un programme comique pour Angela Merkel...
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNEE
MAY THE FORCE BE WITH YOU