Selon le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner, « les risques qui pèsent sur l'approvisionnement en pétrole et la crise persistante de la dette en Europe créent des incertitudes pour l'économie américaine malgré les signes de raffermissement de la reprise ».
Le responsable a souligné que la croissance américaine était désormais portée par un grand nombre de secteurs, à l'exception de l'immobilier et de la construction, où des faiblesses persistent.
S'exprimant sur la conjoncture économique nationale et internationale il a par ailleurs averti qu' « une nouvelle irruption de querelles politiques et d'impasses sur la question de la réduction du déficit cette année pourrait avoir des répercussions très graves sur la crédibilité des Etats-Unis auprès des marchés financiers ».
Il a souligné que compte tenu de la nécessité de ramener le déficit américain en deçà de 3% du produit intérieur brut à moyen terme pour réduire le coût de la dette publique, une modification de la fiscalité était "inévitable". « Il faudra prendre des mesures équilibrées de coupes budgétaires et de relèvements d'impôts », a-t-il conclu. Autrement dit, comme en Europe, les USA devront également se soumettre à une cure d’austérité pour préserver la confiance des marchés.
Pour terminer sur une note positive, le secrétaire au Trésor, a affirmé que les Etats-Unis sont bien positionnés pour tirer profit du boom attendu des marchés émergents à long terme, car « le pays se redresse plus rapidement que les autres économies avancées après la crise financière ».