Mercredi 25 avril

Bic accélère ses gains en toute fin de séance en Bourse de Paris avec un bond de 9% pour franchir les 80 euros, soit un plus haut historique ! Les opérateurs ont été satisfaits de la résistance du spécialiste des stylos, briquets et rasoirs à un environnement économique plus que difficile.

Au premier trimestre 2012, le chiffre d'affaires à base comparable a progressé de 9% à 445 millions d'euros, dopé par sa branche Grand public. Les ventes de cette dernière ont augmenté de 10,6%.

Un peu plus bas dans les comptes, le groupe a dégagé un résultat net part du groupe de 57,5 millions d'euros, en croissance de 6,7%. La progression serait ressortie à 11,1% sans le versement d'une prime exceptionnelle versée aux salariés. Cette prime explique également le repli de 2,2% à 81,3 millions du résultat d'exploitation normalisé.

Mais le groupe a averti le Marché qu’il n’allait pas réitérer l’exploit sur le reste de l’année tant la performance du groupe était exceptionnelle sur le premier tiers de 2012. Ainsi, le spécialiste des stylos, briquets et rasoirs a indiqué mercredi qu’il prévoyait « un ralentissement de la croissance du chiffre d'affaires » mais aussi un maintien de son niveau de rentabilité « proche des niveaux historiques » en 2012. Cette dernière prévision apparaît plus nettement plus optimiste que celle formulée en février dernier à l'occasion des résultats annuels. Le groupe anticipait une marge 2012 comprise entre 15 et 20% après 19,7% en 2011.

Signe de sa confiance, Bic prévoit d'accélérer le rythme de ses investissements dans le marketing et dans les innovations tout en augmentant ses capacités de production.

Au regard de cette publication, les analystes de la place sont aussi enthousiastes que le Marché. Oddo Securities a relevé sa recommandation sur le titre de « Neutre » à « Achat » et revu en parallèle à la hausse son cours cible à 85 euros contre 76 euros dans une précédente note.

Le groupe a nombre d’atouts dans sa poche à savoir une situation financière saine avec une trésorerie nette de 330 millions d‘euros fin 2011 mais aussi une solide résistance en bourse. Mis à part les épiphénomènes Fukushima et la dégringolade des marchés au mois d’août 2011 ont eu raison du titre, le reléguant sous les 60 euros. Sinon, le dossier fait honneur à son statut de valeur défensive avec un business-model qui fait du groupe, une entreprise non exposée aux cycles économiques. Le groupe se paie 13 fois ses bénéfices estimés pour 2012, ce qui est loin d’être extravagant pour ce type de profil.

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