Les marchés américains ont terminé en léger repli, l’humeur de cote reste toujours minée par la crise de la dette de la zone euro. Et pourtant, le début de séance ne préjugeait pas une telle clôture. En séance, Wall Street a perdu jusqu'à 1% après des indicateurs macro-économiques jugés décevants aussi bien pour le marché du travail que pour la croissance économique des Etats-Unis. Mais les indices sont parvenus à effacer une partie de leurs pertes dans un sursaut de dernière minute à la faveur d’un un article de presse, démenti ensuite, évoquant une possible aide du Fonds monétaire international (FMI) à l'Espagne.
Ainsi, le Dow Jones a cédé 0,21% pour finir à 12 393,45 points, le S&P a rendu 0,23%, à 1.310,33. Le Nasdaq Composite s’est contracté pour sa part de 0,35% à 2 827 points.
En Asie, le repli a été beaucoup plus marqué avec une Bourse de Tokyo qui a reculé de 1,2% à 8 440,25 points ce vendredi matin. Elle signe ainsi une neuvième semaine consécutive de repli, une séquence inédite depuis 20 ans. En plus des craintes en zone euro, les investisseurs se sont inquiétés des signes de ralentissement de la croissance aux Etats-Unis mais aussi en Chine après un indice PMI chinois d'activité manufacturière de 50,3, après 53,3 en avril et 52 attendu par les marchés.
Du côté de la préouverture à Paris, les indicateurs avancés pointent en légère hausse en ouverture dans l’attente du très surveillé rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis alors que les précédents indicateurs publiés la veille (ADP) incitent à la prudence.
Après un recul de 6,09% en mai, la Bourse de Paris devrait ouvrir en hausse de 0,38% autour des 3 010 points. La tendance sera tributaire de la batterie d'indicateurs macroéconomiques attendus cet après-midi aux Etats-Unis dont l'ISM manufacturier de mai en plus de l’emploi…