Plombé par des chiffres mensuels décevants sur le front de l’emploi, Wall Street a terminé en forte baisse vendredi dernier. Avec seulement 69 000 créations de postes le mois dernier, le chiffre le plus faible depuis un an, et un taux de chômage qui repart à la hausse, à 8,2%, les craintes d'un ralentissement économique mondial ont refait surface, faisant basculer en territoire négatif la performance du Dow Jones depuis le début de l'année qui accuse un repli de 0,81% depuis le 1 er janvier.
Vendredi dernier, le Dow Jones a cédé 2,22% sur la séance, soit 275 points à 12 118,57. Le S&P-500, accuse sa plus forte chute sur une séance depuis le 9 novembre en abandonnant 2,46%. Le S&P casse le seuil des 1300 pour terminer à 1.278,04. Le Nasdaq Composite a quant à lui reculé de 2,82% à 2.747,48.
Sur la semaine, les performances des trois indices sont clairement négatives avec un Dow Jones qui perd 2,7%, -3% pour le S&P 500 alors que le Nasdaq redonne 3,2%.
En Asie, même morosité sur les places boursières avec un Nikkei qui a clôturé en baisse de 1,71% à 8295,63 points tandis que le Topix, plus large, a perdu 1,89% à 695,51 points, un niveau que l’on n’avait pas vu depuis 1983. Hong Kong abandonne 2,24%, Shanghai -2,19%, Taiwan plonge de 2,98%, Bombay ne cède que 0,91% alors que Séoul cède 2,77%. Enfin Sydney abandonne 2,03%.
Du coté de la pré-ouverture, le CAC devrait poursuivre son repli après s’être effondré au plus bas de l’année vendredi dernier. Le marché parisien devrait redonner 0,83% dans les premiers échanges pour ouvrir autour des 2911 points.