Les marchés européens ouvrent en territoire négatif, ne parvenant pas à digérer la faiblesse des créations d’emplois aux USA, ce qui renforce les craintes d’un ralentissement économique mondial.
Paris abandonne 0,52%, à 2935 points, le Dax sous performe et recule de 1,03% et casse les 6000, pour revenir à 5988 points, l’euro stoxx perd 0,8%, Madrid cède 0,58%, Milan -0,79%.
Coté microéconomie, le secteur bancaire parvient à tirer son épingle du jeu à l’instar de BNP qui fait la course en tête avec un gain de 0,68%, à 26,09 euros, suivi de Crédit agricole qui grappille 0,17%, à 2,89 euros et Société générale qui avance de 0,22%, à 26 euros. Sur le SBF 120 en revanche, Dexia dégringole de 6,25%, à 0,15 cts.
A l’inverse, le secteur automobile s’inscrit une fois encore en queue de peloton alors que les ventes automobiles ont augmenté de 26% en mai aux Etats-Unis, mais leur taux annualisé est ressorti inférieur aux attentes, ce qui renforce l’hypothèse d’un ralentissement de la demande après la forte accélération des quatre premiers mois de l'année. Renault abandonne 1,98%, à 33,20 euros, Michelin recule de 1,81%, à 45,65 euros. Plastic Omnium abandonne également 2,38%, à 17,23 euros. Valeo est également mal orienté sur le SBF 120 avec un repli de 1,69%, à 32,54 euros.
Le secteur des services aux collectivités surperforme la tendance avec un gain de Veolia qui grappille 0,31%, à 9,12 euros, Suez environnement grignote 0,25%, à 8,67 euros.
Sur le marché des changes, l'euro se stabilise face au dollar pour évoluer autour de 1,2408, après être tombé vendredi au bas niveau depuis juillet 2010. Il se maintient difficilement à l’équilibre face au yen à 96,95. Le billet vert quant à lui reste stable face aux autres devises et s’échange à 78,14 face au yen.
Les craintes sur la demande de pétrole, alimentées par les signes de ralentissement économique mondial, continuent de peser lourdement sur les cours. Le baril de Brent recule encore de 1,7%, à 96,70 dollar, des niveaux jamais vu depuis janvier 2011.Même tendance sur le WTI qui perd 2%, à 81,54$.
Enfin, l’once d’or s’inscrit en très légère hausse de 0,2% pour se négocier à 1625$.