Les marchés européens évoluent en ordre dispersé après avoir enfoncé leurs plus bas annuels, ne parvenant pas à digérer la faiblesse des créations d’emplois aux USA, ce qui renforce les craintes d’un ralentissement économique mondial. Paris s’adjuge 0,52%, à 2965 points, le Dax sous performe et recule de 1,24% pour revenir à 5974 points alors que le moral des investisseurs en zone euro a reculé pour le troisième mois consécutif en juin, tombant à un plus bas de plus de trois ans. Ailleurs, l’Espagne bondit de 2,17%, Milan avance de 0,82% l’euro stoxx grappille 0,27%.
Coté microéconomie, le secteur bancaire parvient à tirer son épingle du jeu à l’instar de BNP qui fait la course en tête avec un gain de 3,2%, à 26,75 euros, soutenu par Kepler qui vise 40 euros suivi de Société générale qui avance de 2,6%, à 16,38 euros et Crédit agricole qui gagne 2,22%, à 2,95 euros. Natixis s’adjuge 1,82%, à 1,85 euros. Sur le SBF 120 en revanche, Dexia dégringole de 6,25%, à 0,15 cts.
A l’inverse, le secteur automobile s’inscrit une fois encore en queue de peloton alors que les ventes automobiles sont ressorties inférieures aux attentes en glissement annuel, ce qui renforce l’hypothèse d’un ralentissement de la demande après la forte accélération des quatre premiers mois de l'année. Renault abandonne 2,39%, à 33,06 euros.
Le secteur des services aux collectivités surperforme la tendance avec Veolia qui progresse de 1,92%, à 9,25 euros, suivi de Suez environnement qui grignote 0,75%, à 8,71 euros.
Sur le marché des changes, l'euro grappille 0,2% face au dollar pour évoluer autour de 1,2432, après être tombé vendredi au bas niveau depuis juillet 2010. Il se maintient non loin de l’équilibre face au yen et renoue avec les 97 yens. Le billet vert quant à lui s’inscrit en légère baisse face aux autres devises et s’échange à 78,05face au yen.
Les craintes sur la demande de pétrole, alimentées par les signes de ralentissement économique mondial, continuent de peser lourdement sur les cours. Le baril de Brent recule encore de 2,46%, à 96,01 dollar, des niveaux jamais vu depuis janvier 2011. Même tendance sur le WTI qui perd 1,9%, à 81,67$.
Enfin, l’once d’or s’inscrit en très légère baisse de 0,2% pour se négocier à 1618$.