Vendredi 18 octobre

Double actualité pour Capgemini. Le titre est recherché ce vendredi à la Bourse de Paris alors que la SSII a proposé de racheter la totalité de ses OCEANE 2014 et est entrée en négociations exclusives avec Areva pour lui racheter sa filiale de services informatiques Euriware

Capgemini nettoie son bilan

La SSII française a annoncé vendredi proposer le rachat de la totalité de ses Océanes à échéance 1er janvier 2014 dans le cadre d'une « procédure de construction d'un livre d'ordres inversé. » Avec cette opération, Capgemini procède à des mesures d'optimisation bilancielle conformément à ce qui a été annoncé en juillet dernier.

Dans ce contexte, le groupe va ainsi d'affecter 400 millions d’euros à la neutralisation partielle de la dilution potentielle liée aux Océanes 2014. Le rachat des Océanes sera en partie financé par une nouvelle émission sous forme d'Orane pour un montant de 350 millions d'euros.

Si les intérêts vendeurs portent sur au moins 30% des Océanes 2014 émises, Capgemini lancera à l'issue de la clôture du livre d'ordres inversé une procédure de rachat en France pendant 5 jours de Bourse pour assurer un traitement équitable de tous les porteurs d'Océanes 2014. Le prix de rachat unitaire des Océanes 2014, dans le cadre du livre d'ordres inversé et, le cas échéant, de la procédure de rachat, sera déterminé à la clôture de la séance de Bourse du 25 octobre 2013.

Une nouvelle emplette

Par ailleurs, le groupe est entré en négociation exclusive avec Areva pour lui racheter sa filiale Euriware. Capgemini a été plus persuasif que les groupes Atos et GFI, les deux autres candidats à la reprise. Groupe Steria avait été mis sur la touche plus tôt dans le processus de reprise, en raison de la présence d’un fonds d’investissement anglo-saxon dans son capital.

Avec la reprise d’Euriware, Capgemini enrend renforcer « sa relation de long terme avec un grand groupe industriel », tandis qu’Areva pourrait « s’appuyer sur un partenaire de référence pour l’accompagner dans la transformation de son système d’information et le développement de ses activités au niveau mondial. »

Le groupe pouvait se permettre de faire main basse sur Euriware. Au 30 juin 2013, le groupe disposait d’une trésorerie nette de 273 millions d'euros. Bien que le montant de l’opération n’ait pas été dévoilé, elle ne devrait pas menacer les équilibres financiers de Capgemini.

Pour rappel, Capgemini a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe en hausse de 31% à 176 millions d'euros. Le résultat opérationnelle de la première SSII française a progressé de 0,5% à 367 millions pour un chiffre d'affaires en repli de 1,1% à taux de change et périmètre constants à 5,033 milliards d'euros. Le taux de marge opérationnelle courante semestriel ressort à 7,3%, soit 0,5 point de plus qu'au premier semestre 2012. Le groupe continue de tabler sur une progression de la marge opérationnelle d'au moins 30 points de base pour l'année 2013, soit 8,4% à comparer au 8,1% de l'exercice 2012.

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