La sécurité du capital investi est l’un des premiers objectifs de l’investisseur. Malheureusement, avec la baisse du taux sans risque, les solutions pour investir un capital sans risque ne sont pas légion, surtout lorsque ce capital dépasse les quelques milliers d’euros. Voici nos solutions.
Les Français épargnent toujours plus chaque mois dans le Livret A. Pour l'année 2019, on a dépassé 15 milliards d'€. C'est 40% de plus que l'année précédente. Un record… qui va être dépassé en 2020 puisque la collecte des 6 premiers mois dépasse déjà les 20 milliards d’euros. Presque deux fois plus qu’au premier semestre 2019.
Avec la crise, les Français ont réduit leur dépense. Ils consomment moins, et ils épargnent pour l’avenir.
C'est encore la preuve éclatante de l'aversion des Français pour le risque. Quoi qu'il se passe, les Français épargnent. En période de crise, comme en période de croissance. Et les craintes sur l'avenir de leur retraite ne vont pas freiner le mouvement. Le taux d'épargne dépasse les 15% des revenus, c'était 14% en 2018.
Qui aurait parié, en janvier 2020, sur une telle collecte sur le Livret A, alors même que Bercy annonçait que son rendement allait être abaissé à son niveau plancher de 0,5% au 1er février 2020?
Quels sont alors les avantages du livret A ? Sa sécurité totale bien sûr, mais aussi sa parfaite liquidité. La disponibilité est quasi-immédiate (surtout si vous avez un compte espèces associé dans la même banque). Autre avantage, l’exonération fiscale : le Livret A est non seulement exonéré d’impôt, mais également de prélèvements sociaux. 0.5% brut devient donc 0.5% net.
Par contre, un épargnant ne peut détenir qu’un seul Livret A et les versements sont plafonnés à 22 950 euros. Une belle somme à laquelle on peut rajouter les 12 000 euros du LDDS. Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) est un livret d’épargne copié sur le Livret A : même rémunération, même exonération fiscale, mais plafond plus faible.
Avec ses deux livrets, l’épargnant risquophobe peut ainsi placer 35 000 euros en toute sécurité.
Les livrets bancaires correspondent aux livrets non réglementés proposés par les banques. À l'opposé des livrets réglementés, les livrets bancaires ne sont soumis à aucune règle de rémunération (la banque fait ce qu'elle veut), mais n'offrent aucun avantage fiscal. Les produits sont donc imposés à la flat tax (30%), ou au barème de l'IR en plus prélèvements sociaux de 17,2 %.
La rémunération offerte dépendra généralement des taux courts (Eonia et Euribor) qui sont très bas en ce moment. Mais la banque peut décider de booster cette rémunération, notamment à court terme, pour attirer de l'épargne. Mais, ces promotions ne durent qu'un temps, avec une limite d'investissement. Sur quelques mois, la rémunération nette n'est pas très attractive. Voici en ce moment les meilleures promotions :
- Livret AXA Banque : 2% pendant 2 mois, puis 0,05%, plafond 30 000 €
- My Money Bank : 2 % pendant 2 mois puis 0,60 %, plafond 100 000 €
- Livret Bienvenue CIC : 1,5 % pendant 3 mois puis 0,1 %, plafond 50 000 €.
- Livret Fortuneo : 1,5% pendant 4 mois puis 0,10%, plafond 100 000 €
- Livret ING : 1 % pendant 2 mois puis 0,03 %, plafond 50 000 €.
Cette solution est donc à envisager pour un placement de très court terme (3 mois), mais guère plus.
Le fonds en euros de l’assurance vie est l’actif garanti le plus performant actuellement. Avec une performance moyenne de 1,4%* en 2019 (source FFA), il a rapporté près de 2 fois plus que le Livret A. Et ce n’est qu’une moyenne car de nombreux fonds surperforment le marché avec des taux 2019 de près de 2% voire plus.
Comme la plupart des produits garantis, ils subissent la baisse du taux sans risque, et les rendements devraient une nouvelle fois baisser en 2020. Ils sont attendus au-dessus 1%, soit donc deux fois plus que le Livret A.
À noter cependant qu’il faut ajouter la fiscalité, et notamment les prélèvements sociaux de 17,2%. En cas de retrait avant 8 ans, les gains subissent également l’IR (TMI ou flat tax de 12,8%). Au-delà de 8 ans, les gains bénéficient d’un abattement de 4 600 euros par an (pour une personne seule, 9 200 euros pour un couple) et éventuellement d’un taux réduit de 7,5% au-delà des abattements. Au final, le rendement moyen réel devrait se situer autour de 0,8% en moyenne en 2020, alors que les meilleurs fonds en euros devraient encore rapporter plus de 1% voire 1,5% net.
Si on ajoute à cela une liquidité quasi-parfaite (quelques jours pour recevoir les fonds), on pourrait donc considérer le fonds en euros comme le meilleur produit d’épargne sécurisé. Mais il y a un hic…
En effet, l’accès à ces solutions est aujourd’hui limité par deux facteurs :
- Beaucoup de contrats prennent des frais de versement. Avec des frais de versements, votre investissement subit un retard dès le départ. Par exemple, pour un contrat avec des frais d'entrée de 3% et un taux de 2%, il faudrait 6 ans à 2% pour que l’investissement soit plus performant qu’un fonds en euros sans frais d’entrée qui rapporterait 1,4% tous les ans. 6 ans, c’est très long, et il n’y a aucune garantie que votre fonds fasse 0,6 point de plus que le marché, chaque année, dans les années à venir…
- Beaucoup de fonds de qualité ne sont disponibles que pour des versements comprenant une part minimum en unités de compte, qui présentent un risque de perte en capital. Par exemple, le fonds Suravenir Opportunités, l'un des meilleurs fonds en euros du marché avec un taux de 2,40%* en 2019, n’est accessible que pour des versements qui comprennent au moins 50% d’unités de compte.
>> Je demande une information détaillée sur Suravenir Opportunités
Mais qui dit contrainte d’UC ne dit pas forcement risque élevé. Sur l’assurance-vie, vous avez généralement des centaines de supports disponibles. Des fonds actions, qu’il faut éviter quand on est un investisseur très défensif, mais aussi des fonds obligataires ou des fonds diversifiés prudents.
Avec une allocation défensive, et un horizon long terme, vous investissez de manière cohérente, en limitant fortement les risques** tout en espérant un rendement supérieur au livret A et même au fonds en euros de l’assurance vie.
Prenons l’exemple du profil Défensif Plus de M Étoilée. Ce profil est composé à :
• 70 % du Fonds en Euros Suravenir Rendement, avec 1,60 %* net de rendement en 2019
• Le reste à parts égales sur 4 OPCVM** :
o Fidelity Funds Euro Bond (Obligations EUR Diversifiées)
o Lyxor Euro Government Bond 7-10Y ETF (Obligations EUR Emprunt d’Etat
o Invest latitude Patrimoine A (Allocation EUR Prudente-International)
o Nordea 1 Alpha 10MA Fund NP EUR (Alt – Global Macro)
Cette allocation a été construite pour être très défensive, les 4 OPCVM** ayant un indicateur de risque SRRI moyen de 4 maximum (volatilité annuelle comprise entre 5 et 10%). Sur le long terme, le risque est très réduit. Sur 15 ans par exemple, si on prend un rendement moyen de 1%* sur le fonds en euros, il faudrait que la perte moyenne sur les autres fonds soit de l’ordre de 40% pour subir une perte en capital. Un scénario très sombre. Au contraire, l’investisseur peut espérer obtenir une belle performance sur le long terme. En effet, en moyenne, la performance de ces 4 fonds s’élève à 10%** sur 3 ans et 16,85%** sur 5 ans.
>>Je demande une information détaillée sur le profil Défensif Plus de M Étoilée
L’autre solution pour investir de manière défensive est de compléter le fonds en euros par des SCPI. Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) sont des véhicules d’investissement qui permettent d’investir en immobilier physique (principalement immobilier d’entreprises) sans contrainte de gestion. La société de gestion assure en effet la gestion parc immobilier et verse les revenus (loyers) aux porteurs de parts.
Le prix de la part dépend de la valorisation des actifs immobiliers. Des actifs solides, défensifs et résistants à la crise : la plupart des SCPI affichent une gestion saine du prix de leur part qui leur permet d’amortir un choc conjoncturel. Si l’on regarde ce qui a pu se passer en 2008 juste après la crise, les SCPI ont enregistré une baisse moyenne de -5,07%*** (source ASPIM-IEIF), une belle résistance quand au même moment l’indice du CAC 40 dévissait de -42,68%. Par ailleurs, les prix se sont vite redressés avec une hausse de plus de 5%*** l’année suivante, et 5%*** encore entre 2009 et 2011. À l’heure actuelle, aucune société de gestion n’envisagerait de baisser le prix de ses parts en 2020.
Les revenus versés par les SCPI sont très attractifs : un TDVM**** de 4.4%*** en 2019 et un rendement attendu autour de 4%*** en 2020 malgré la crise sanitaire.
Les SCPI sont éligibles à l’assurance-vie. De nombreux contrats en proposent, parmi lesquels notre contrat Netlife qui a l’avantage, assez rare, de reverser 100% des revenus aux assurés (de nombreux assureurs gardent une part des revenus) et de ne prendre que 0,5% de frais de gestion.
Sur ce contrat, vous avez accès à notre gestion M Immobilier, une allocation d’actif composée à 50% (au maximum) sur le fonds en euros Euro Allocation Longterme 2, dont le rendement en 2019 était de 2,40 %*, et à 50% (au minimum) sur des supports immobiliers de type SCPI, SCI ou OPCI, sélectionnés par MeilleurPlacement.
Si on regarde la performance de cette allocation, elle ressort à 3,95%*** en 2019, et 1,1%*** (sans compter la performance du fonds en euros qui sera connue en fin d’année) au premier semestre 2020.
>> Je reçois une information détaillée sur la gestion M Immobilier dans l’assurance vie
Le Plan d’Épargne Retraite Individuel (PERin) est une enveloppe fiscale semblable à l’assurance-vie, qui permet d’épargner en vue de sa retraite. Principal inconvénient : les sommes sont bloquées jusqu’à la retraite (sauf cas rare de déblocage anticipé). Mais pour inciter les Français à épargner sur cette enveloppe, l’État leur octroie des avantages fiscaux.
Les versements volontaires réalisés sur une année dans ce produit sont en effet déductibles du revenu imposable dans la double limite de :
• 10% des revenus du travail de l’année n-1 (après abattement de 10%), limités à 8 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS) de l’année n-1 (PASS 2019 : 40 524 euros)
• 10% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale si les revenus sont trop faibles (PASS 2020 : 41 136 euros)
Comme il s'agit d'un produit de déductions d'impôt, la réduction dépend de la tranche marginale d'impôt (TMI) . Plus elle est élevée, plus la réduction sera forte : un contribuable soumis à la tranche à 45% bénéficiera donc d'une réduction de 45% de son versement (s'il ne dépasse pas les plafonds).
L'investisseur qui verse 100 dans un PERin bénéficie donc d'un gain quasi immédiat : 14, 30, 41 ou 45 selon sa tranche d'impôt. Si on prend le cas d'un épargnant avec une TMI de 30 qui verse 100 dans un PERin avec 70 sur le fonds en euros et 30 en unité de compte, celui-ci est assuré de ne pas perdre son capital, étant donné qu'il reçoit 30 l'année suivante et qu'il a 70 garantis sur le fonds en euros.
Sur le PERin, les sommes sont placées à long terme, ce qui permet de pouvoir prendre un peu plus de risque. Ainsi, un investisseur qui place 50 sur le fonds en euros et 50 en unités de compte**, et qui bénéficie d'un gain d’impôt de 30, s'assure de récupérer au moins sa mise au bout de 15 ans, sauf catastrophe et chute de plus de 75% de ses unités de compte. Au contraire, avec 50 en unités de compte**, il profite d'un espoir de rendement attractif.
Découvrez notre solution M PER by Apicil : le premier PERin sans frais d’entrée du marché :
• Des frais réduits au profit de la performance des épargnants (pas de frais de versement ni de droit d’entrée, frais de gestion réduits à 0,60 % sur les unités de compte)
• Une large gamme de supports diversifiés (Fonds en euros, OPC, Produits Structurés, OPCI,SC/SCI, SCPI, Capital investissement)
• Plusieurs types de gestion disponibles (Gestion libre, gestion à horizon, etc.), ainsi que des options d’arbitrages programmés (lissage, écrêtage, etc.)
• De nombreuses options pour la sortie en rente avec les annuités garanties, la rente non linéaire ou la rente viagère réversible à 60% ou 100%
Communication non contractuelle à caractère publicitaire
*Taux de revalorisation pour 2019 nets de frais annuels de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les rendements passés ne préjugent pas des rendements futurs. Pour les fonds suivants, chaque versement doit comporter un minimum en Unités de Compte, lesquelles présentent un risque de perte en capital et sont soumises aux fluctuations des marchés à la hausse comme à la baisse : 50 % pour Suravenir Opportunités, Euro Allocation Long Terme 2 et Apicil Euro Garantie, 30 % pour Suravenir Rendement; et 25 % pour Euro Général et NeoGarantie 2 de Spirica.
** Les investissements en unités de compte présentent un risque de perte en capital, doivent s’envisager dans une optique long terme et porter sur une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
*** Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement immobilier doit être envisagé sur le long terme. Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi n’est pas garanti. La valeur du bien évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires.
- La liquidité. L'immobilier présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier.
**** TDVM : Le Taux de Distribution sur Valeur de Marché mesure le niveau de distribution historique. Il est la division du dividende brut avant prélèvement libératoire versé au titre de l’année N (y compris les acomptes exceptionnels et quote-part de plus-values distribuées) par le prix de part acquéreur moyen de l’année N.