Avec sa guerre commerciale, Donald Trump a provoqué une crise inédite. Inédite par son ampleur et sa rapidité, faisant perdre des plumes à beaucoup d’investisseurs particuliers et professionnels. Les clients qui nous font confiance ont traversé sereinement la tempête et même réalisé des gains depuis le début de l’année. Décryptage de nos choix, performances, allocations et stratégies de gestion.
Depuis le “Liberation Day” du 2 avril, les marchés financiers mondiaux sont secoués par l’offensive de Donald Trump. Une offensive marquée par l’annonce de hausses massives de droits de douane sur des centaines de milliards de dollars de produits importés. 10% sur toutes les importations mondiales, 20% sur les européennes et jusqu’à 104% sur les chinoises. Du moins, pour la première salve d’annonces ! Car il faut bien le reconnaître, on a fini par s’y perdre dans les différentes sanctions, allant jusqu’à 245% sur certains produits chinois.
Cette escalade protectionniste a d’abord provoqué une onde de choc sur les places boursières mondiales, avant de laisser place à un spectaculaire rebond, dans un contexte de trêve et d’espoir de négociations. Dès l’annonce des nouvelles mesures tarifaires américaines le 2 avril, les Bourses mondiales ont plongé. Les indices ont connu leur plus forte correction depuis la crise financière de 2008, avec des baisses comprises entre 15% et 20% en seulement trois séances (3, 4 et 7 avril). Le 3 avril a été un véritable jeudi noir, avec 2 400 milliards de dollars de valorisation évaporés à Wall Street.
Les valeurs technologiques et industrielles, très exposées à l’Asie et aux chaînes d’approvisionnement mondiales, ont été particulièrement pénalisées. Des groupes comme Apple, Nvidia ou Tesla ont vu leur capitalisation fondre en quelques jours. Cette panique s’est accompagnée d’une chute du dollar et d’une volatilité extrême sur les marchés des matières premières et des cryptomonnaies, le Bitcoin perdant jusqu’à 25% depuis son sommet de janvier.
Face à la panique des marchés, l'administration Trump a annoncé le 9 avril une suspension de 90 jours des nouveaux tarifs douaniers, à l'exception de ceux visant la Chine. Cette annonce a entraîné un rebond spectaculaire des marchés : +12,16% pour le Nasdaq, +9,5% pour le S&P 500 et +9,12% pour la Bourse de Tokyo. Après la panique, place à l’euphorie !
Une crise en V : voici l’évolution de l’indice boursier américain S&P 500 depuis le 2 avril.
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Malgré ce rebond, la volatilité reste élevée et les investisseurs sont sur leurs gardes. Les menaces de nouvelles surtaxes et la possibilité d’un retour des tensions commerciales continuent de peser sur la confiance des marchés, en attendant des accords majeurs avec les principaux partenaires et adversaires de l’Oncle Sam. À ce stade, seul un accord entre les États-Unis et le Royaume-Uni a été signé.
Surtout, la guerre commerciale de Trump a démontré la sensibilité extrême des marchés financiers à la politique commerciale américaine. Une sensibilité exacerbée par les algorithmes de trading qui représentent plus de 70% des volumes boursiers. Si la phase de panique a été suivie d’un rebond rapide, la moindre annonce présidentielle continue de faire peser une menace sur la stabilité boursière mondiale, dans un environnement où la confiance reste fragile et l’incertitude omniprésente.
Les milliers de clients qui nous font confiance pour gérer leur épargne ont traversé sereinement cette tempête. Une tempête qui n’est d’ailleurs peut-être pas finie, tant Donald Trump est imprévisible. Nous avons martelé le même message ces dernières semaines : ne pas céder à la panique, ni à l’euphorie et… de belles opportunités sont à saisir !
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PERFORMANCES ET CHOIX STRATÉGIQUES
Quatre profils sont proposés au sein de Pilot. Ils correspondent à tous les profils de risques de nos clients : prudent, équilibré, dynamique et audacieux. Le profil prudent est le moins exposé aux actions. Inversement, le profil audacieux est quasi-exclusivement investi sur les actions. Voici leurs performances respectives, à la clôture du 13 mai :
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Malgré la tempête commerciale, nos quatre profils résistent très bien et affichent des gains depuis le début de l’année, contrairement à beaucoup de compartiments actions et obligations. Surtout, ils préservent ceux réalisés l’an dernier : +8,92%* nets de frais en 2024 pour le profil équilibré, le plus commun à nos clients.
Chez Meilleurtaux Placement, nous répétons depuis plusieurs semaines que Donald Trump veut négocier et obtenir des accords avec ses différents partenaires et adversaires commerciaux, à l’opposé des nombreux discours catastrophiques que l’on peut entendre en ce moment. En avril, nous avons profité de l’occasion pour nous renforcer sur le Nasdaq. Début mai, nous avons allégé notre exposition aux obligations américaines de court terme pour désensibiliser notre gestion pilotée au dollar américain.
Début février, l’indice américain des valeurs technologiques, le Nasdaq, évoluait à proximité de ses plus hauts historiques. La guerre commerciale était encore loin, mais face aux niveaux extrêmes de valorisation des actions américaines, et singulièrement technologiques, nous avions pris nos bénéfices en sortant totalement la ligne Nasdaq de notre gestion pilotée.
Puis, l’indice s’est effondré de 20%, en partie à cause de l’émergence du chinois DeepSeek dans l’IA, et bien sûr à cause de la guerre commerciale menée par Trump. Lors de notre comité de gestion de début avril, nous avons décidé de réinvestir sur le Nasdaq. Mais de manière très prudente : 2% seulement de l’allocation de notre profil équilibré, le plus commun aux milliers de clients qui nous font confiance. Après une telle baisse, des points d’entrée intéressants se forment traditionnellement sur des titres de grande qualité.
Depuis notre entrée en position, le Nasdaq a rebondi de 25%, générant un gain important pour notre gestion pilotée.
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Bien sûr, une nouvelle baisse générale des marchés actions peut se manifester. Nous ne l’excluons pas et n’affirmons pas que le creux de marché a été atteint. C’est pourquoi nous investissons progressivement, par paliers. Notre grande prudence sur les marchés ces derniers mois nous a permis de traverser sereinement la tempête et nous offre de grandes marges de manœuvre : nous pourrons facilement renforcer à l’avenir, si nous le jugeons utile, notre exposition sur les actions.
Avec la suspension provisoire des droits de douane et les négociations en cours, les perspectives de récession s’éloignent mais les tarifs actuels devraient tout de même provoquer un ralentissement de la croissance américaine. Malgré l’impressionnant rebond boursier des dernières semaines, la prudence doit rester le maître-mot sur les marchés. Ni panique, ni euphorie, juste de la prudence.
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Ci-dessus, l’allocation actuelle du profil équilibré. Elle reflète notre prudence en faisant la part belle aux obligations, et dans une moindre mesure aux actions. Concrètement, la poche actions ne représente actuellement que 21% de l’allocation. Et les obligations ? 27%.
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NOS SECRETS DE GESTION
Trois secrets sont au cœur de la stratégie de Marc Fiorentino et de son comité stratégique.
1. La réactivité. Les comités de gestion habituels ont lieu une fois par mois. En cas d’urgence, nous organisons des comités exceptionnels. Ce fut le cas après la dissolution de l’Assemblée nationale, pour alléger notre exposition sur les actions françaises.
2. La diversification. Une large majorité des gestions pilotées ne reposent que sur les actions ou indices boursiers, sur les emprunts d’entreprises ou d’États et sur les fonds euros. Or, les family offices et les investisseurs les plus avisés ne se contentent pas de ces trois classes d’actifs. Ils intègrent aussi les actifs non cotés, et en particulier le private equity, la pierre papier, les matières premières ou encore la gestion alternative.
À ce titre, plusieurs supports ont un faible niveau de risque au sein de notre gestion : obligations, immobilier, private equity et fonds euros.
Pilot ! intègre TOUTES les classes d’actifs, sans exception et est disponible en assurance-vie mais aussi sur un Plan d’Épargne Retraite.
3. La prudence. Notre biais est le même depuis de nombreux mois déjà : être investi sur les actions, mais avec prudence. D’autant que la période actuelle de taux élevés offre de nombreuses opportunités sur d’autres produits que les actions.
Aujourd’hui, notre poche actions est proche de plus bas niveau historique. Nous l’avons abaissée à plusieurs reprises ces derniers mois. D’abord sur les actions françaises, au lendemain de la dissolution de l’Assemblée. Ensuite sur les actions américaines, face à des niveaux de valorisation extrêmes et qui nous incitent à la plus grande prudence. Cette seconde phase a eu lieu avant la chute des marchés boursiers, permettant à nos allocations de traverser sereinement la récente tempête.
Notre gestion pilotée est disponible dès 500 € d’encours et construite autour des convictions que Marc partage au quotidien dans ses newsletters, avec des arbitrages potentiellement tous les mois pour suivre l’évolution de ses anticipations dans le temps : anticipations de croissance, d’inflation, de taux d’intérêt. Anticipations (géo)politiques et macroéconomiques.
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L’ANALYSE DE MARC
Voici le dernier commentaire de gestion de Marc Fiorentino :
“Le mois d’avril a été largement marqué par la guerre commerciale de Donald Trump. En annonçant des droits de douane historiques au niveau mondial, Trump a déclenché une véritable tempête boursière. Un stress test majeur pour les marchés. En deux temps : une chute brutale des cours, puis un rebond tout aussi spectaculaire. Ces derniers mois, nous avons allégé l’exposition aux actions américaines et aux matières premières au sein de nos allocations. De quoi traverser sereinement la tempête en cours avec une résistance notable de nos différents profils par rapport aux indices actions. Des opportunités sont toutefois à saisir, notamment sur le Nasdaq. Au plus fort de la tempête début avril, nous avons réintégré une ligne sur l’indice américain dans nos allocations. Mais avec beaucoup de prudence.
En quelques semaines, les marchés sont passés de l’euphorie à la panique. Des “Trump Trades” au “Sell America”. Ce retournement s’explique par des incertitudes croissantes, notamment autour des droits de douane et des tensions entre Donald Trump et le patron de la Réserve fédérale, Jerome Powell. La volonté affichée de Trump de remettre en cause l’indépendance de la Banque centrale a nourri en avril l’inquiétude, même si, en théorie, il n’a pas ce pouvoir. Ce climat révèle l’instinct grégaire des marchés, capables de passer d’un extrême à l’autre avec une rapidité déconcertante.
Malgré l’agitation, notre scénario de fond reste inchangé : des accords commerciaux seront signés entre les États-Unis et leurs partenaires. D’abord avec le Japon et l’Europe, puis avec la Chine, même si cela demandera plus de temps. En trame de fond, la dynamique économique globale reste celle d’un grand ralentissement. Ralentissement de l’économie et de l’inflation, baisse des taux. Trump semble prêt à tolérer cette baisse de régime pour rééquilibrer les comptes extérieurs américains. Nous martelons donc le même message : inutile de céder à la panique, ou à l’euphorie.”
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Communication non contractuelle à caractère publicitaire.
* Performance net de frais de gestion, hors fiscalité.Performance calculée en prenant l’hypothèse d’un maintien de la performance du fonds en euros en 2024. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.
**Les travailleurs non-salariés (TNS) profitent pour leur part d'un plafond de :
10 % de la fraction du bénéfice imposable dans la limite de 32 909 euros en 2021 (montant égal à 80 % du Plafond annuel de la sécurité sociale) + 15 % de la fraction de ce bénéfice comprise entre une et huit fois le PASS de l'année N, soit 43 193 euros en 2021. Le plafond global se situe ainsi à 76 102 euros. Le plafond minimum pour les TNS se situe à 4 114 euros.
Ces plafonds de déduction peuvent être relevés par le rattrapage des plafonds non utilisés au cours des trois années précédentes. Les plafonds de déduction peuvent également être mutualisés entre conjoints.