Après les publications trimestrielles mi-figue mi raison de Citi Group, c’est au tour de JPMorgan de faire un peu moins que le consensus. À l’ouverture le titre a été sanctionné de 1,6% à 99,32 $.
Dans les chiffres, le bénéfice s'est élevé à 1,98 dollar par action sur les trois derniers mois de 2018 alors que les analystes attendaient en moyenne un bénéfice par action de 2,20 dollars. De même, le produit net bancaire a augmenté de 4,1% à 26,80 milliards de dollars à un niveau légèrement inférieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 26,83 milliards.
Le revenu de l'activité de trading obligataire a chuté de 18% au quatrième trimestre, les investisseurs se sont détournés de ces marchés en raison des accès de volatilité observés en fin d'année dernière. Citigroup avait avancé le même argument lundi pour expliquer le net recul de son revenu obligataire au quatrième trimestre.
En réponse au ralentissement de la croissance mondiale sur fond de guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine qui ont fragilisé les activités de trading, le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, a déclaré par communiqué "Alors que nous basculons dans l'année 2019, nous exhortons les dirigeants de notre pays à faire preuve d'un esprit collaboratif et constructif qui renforcerait le moral déjà solide des consommateurs et des entreprises".
Il faut ajouter à ça les tensions politiques aux Etats-Unis enlisées dans un conflit budgétaire entre les démocrates et le président Trump provoquant le plus long "shutdown" de l'histoire du pays.
Demain Goldman Sachs et Morgan Stanley publieront leurs résultats trimestriels.