Donald Trump sème le doute sur les marchés après ses nombreux tweets critiquant la politique monétaire de la Fed . Selon le président américain, la position de la banque centrale américaine dessert les intérêts des Etats-Unis en raison d'un raffermissement du billet vert. L'Union Européenne en prend pour son grade tout comme la Chine, accusée de tous les maux. Il menace d'ailleurs de taxer 500 milliards de dollars de produits chinois.
"Je suis prêt à aller jusqu'à 500 [milliards de dollars]". Le décor est planté. Donald Trump se dit prêt à taxer 500 milliards de dollars d'importations de produits chinois. Le marché n'a pas tarder à creuser ses pertes après ces déclarations, semant le trouble dans l'esprit des investisseurs sur une nouvelle escalade dans le différend commercial entre les deux pays.
L'ENNEMI DU JOURLa Fed ! Le président n'est pas tendre avec la Fed. II fustige les hausses de taux d'intérêt de la Réserve fédérale déclarant que cette politique monétaire restrictive ôtait aux Etats-Unis "un avantage concurrentiel important" et pourrait pénaliser de ce fait l'économie américaine.
SORTIE DE ROUTEDes équipementiers automobiles en Bourse. Faurecia et Plastic Omnium sont fortement sous pression. Ce n'est pas la qualité de leurs résultats trimestriels qui est remise en cause mais les perspectives jugées timides. Il faut dire qu'on ne peut pas leur en vouloir, être équipementier automobile dans un contexte de tensions commerciales, ce n'est si pas facile.
MILLE MILLIARDSDans ce contexte des plus chahutés sur les marchés, centaines valeurs parviennent à tirer malgré tout leur épingle du jeu. Apple est bien parti pour être la première société américaine à atteindre les 1.000 milliards de dollars de capitalisation. Allez Apple, plus que 65 milliards et c'est bon.