Les indices boursiers ont terminé une semaine difficile par une nouvelle note rouge, plombés par les chiffres d'emploi décevant aux États Unis qui confirment le ralentissement outre Atlantique. Le CAC 40 signe sa quatrième séance consécutive de baisse, et perd près de 3% sur la semaine
Après les chiffres inférieurs aux attentes du secteur privé publiés mercredi, et l'annonce jeudi d'inscriptions au chômage plus importantes que prévu pour la dernière semaine d'avril, les analystes s'attendaient à une baisse des créations de postes, à 200.000 créations contre 215.000 annoncées pour mars
Finalement, c'est bien pire que prévu puisque le département du Travail a recensé 160.000 créations de postes le mois dernier, et a révisé à 208.000 les chiffres de mars. Le chiffre d'avril est le plus faible depuis septembre et se situe sous la moyenne de 200.000 du premier trimestre.
Le taux de chômage est resté inchangé d'un mois sur l'autre à 5%, alors que les analystes attendaient un reflux à 4,9%.
Le CAC 40 a lâché plus de 1% ce vendredi, perd près de 4 % sur la semaine, et est tombé à un plus bas d'un mois. L'Eurostoxx 50 perd 1,5%, tandis que le Dow Jones et le Nasdaq perdent respectivement 0.30% et 0.60%
Seul point positif pour les analystes, la baisse des créations d'emploi repousse encore un peu plus la perspectives de voir la Fed remonter les taux. En efft la Réserve fédérale américaine conditionne plus que jamais la suite de sa politique monétaire à l'état de l'économie des Etats-Unis. D'ailleurs les traders, qui pariaient sur une hausse des taux aux États-Unis en décembre, ne voient maintenant cette hausse pas avant février 2017.
