J'ai rarement vu une rentrée où l'ambiance était aussi morose.
À juste titre.
La séquence qui va démarrer le 8 septembre et qui va continuer pendant des semaines, voire des mois, n'est pas très enthousiasmante.
Beaucoup d'entre vous nous demandent ce qui va se passer et se plaignent du climat d'incertitude.
Et pourtant, il y a une certitude : on sait comment ça va se finir.
avec un S.
La France est confrontée à une crise politique.
Une crise politique qui a connu une accélération dévastatrice avec la dissolution (je ne m'en remets toujours pas comme vous l'avez remarqué).
Je n'ai plus le cœur à suivre les "combinazione" des politiques pour savoir qui va gouverner avec qui, qui veut sauver son siège, qui veut des élections anticipées.
Cette pitrerie ne me fait plus rire.
Plus rire du tout même.
une crise économique.
Toujours aussi étonné que personne n'ose dire que la France est en crise économique.
Alors, je le dis : LA FRANCE EST EN CRISE ÉCONOMIQUE.
Croissance minable, déficit lamentable, dette humiliante, déficit commercial pathétique : n'en jetez plus.
Comme on l'a vu, les Français épargnent et ne consomment plus, avec un taux d'épargne qui frise le record hors Covid des 19%, les entreprises n'investissent plus et les étrangers ont posé le crayon sur les investissements en France.
Et on les comprend tous.
Oui et non.
OUI, il y a crise financière du fait de notre dette et de notre incapacité à réduire nos dépenses publiques.
Les agences de notation vont nous sanctionner.
Il faut d'ailleurs qu'elles nous sanctionnent pour nous secouer un peu.
NON, il n'y a pas encore crise financière car même si les taux sont à des niveaux record depuis 2011, la protection de la BCE et de l'Allemagne nous protège contre un désastre complet.
Heureusement et malheureusement car il va falloir que ça aille beaucoup plus mal pour que ça aille beaucoup mieux.
On la connaît.
Pourquoi ?
Parce qu'en France, tout se finit toujours par des impôts.
C'est une certitude.
On va taxer les (salauds de) riches.
Une étude est tombée à point nommé pour expliquer que taxer les riches n'a pas d'impact sur l'économie... évident... il suffit de voir la progression du PIB par habitant des pays à forte fiscalité confiscatoire comparée à celle des pays à fiscalité normale. Bref, qu'est-ce qu'on peut entendre comme bêtises...
Les entreprises, surtout les grosses, surtout celles qui font des bénéfices.
Les bénéfices, un gros mot.
Des "profits"... C'est diabolique les profits.
Et enfin pour terminer les (salauds de) boomers qui ont pillé le pays et qui dorment sur leur tas d'or.
Les mêmes boucs émissaires, les mêmes méthodes, les mêmes résultats...
pour que rien ne change.
Quand on n'a pas le courage de réformer le pays, on fait ce qu'on fait de mieux en France : taxer, taxer, taxer.
Désespérant.
Nous sommes là.
À vos côtés.
Pour vous aider à traverser cette période troublée et à préserver l'épargne que vous avez méritée.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Pour conclure une semaine de mobilisation anti États-Unis, Xi Jinping a organisé un défilé militaire qui va rendre jaloux Donald Trump.
Un message pour les États-Unis : "même pas peur".
Avec à ses côtés, tous les dirigeants les moins recommandables de la planète, de Poutine à Kim Jong-un.
Je cite : "La Chine est du côté de la civilisation humaine et du progrès".
Je cite encore : "Dans un siècle, il sera possible de prolonger la vie jusqu'à 150 ans".
Un rêve pour un dictateur à vie.
Gros soulagement pour Google.
La justice américaine ne va pas imposer son démantèlement.
Le procès antitrust a fait pschitt.
Malgré le fait que 9 requêtes sur 10 dans la recherche en ligne passent encore par Google (Les Echos).
La concurrence de l'IA, une véritable menace pour Google, a joué en faveur de Google dans cette décision.
L'action a salué cette décision avec une hausse de 9.01% et un cours à son plus haut niveau historique.
Par Time To Sign Off, l’excellente newsletter du soir qui résume le must de l’actu du jour.
Et vous, cette rentrée ? La grosse pêche ? Euh, allez savoir pourquoi (!), ça n’a pas l’air d’être le cas. Dans sa livraison de septembre de l’Eurobaromètre (= des sondages réalisés dans toute l’UE), la Commission européenne relève que seuls 16% des Français estiment que leur pays va dans la "bonne direction". C’est simple, c’est 2x moins que la moyenne européenne (37%) et un record de pessimisme dans toute l’UE. Un record, vous voyez bien qu’il y a des motifs de réjouissance !
C'est très simple et c'est ici.
Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
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"Le CAC 40 ouvre en petite baisse de 0,23% ce matin, à 7 702 points. +0,86% hier, dans le sillage d’Alphabet à Wall Street. Son partenaire Apple a aussi fortement progressé (+3,8%). La biotech franco-autrichienne Valneva s’est distinguée à Paris avec un bond de 10% grâce à des résultats positifs pour son vaccin contre la maladie de Lyme. En revanche, Derichebourg a chuté de plus de 10% après avoir abaissé ses objectifs de rentabilité. Les investisseurs restent vigilants face à la forte tension sur les taux de long terme en Europe, dans un contexte politique et budgétaire explosif…"
Trump va déployer la Garde nationale à la Nouvelle-Orléans ; Le titre du jour dans les Echos : "La bombe à retardement de la chute des naissances", depuis le temps que je vous le dis... ; Bolloré veut acquérir UGC, il commence par une participation minoritaire comme à son habitude ; "Le nombre de boutiques vides augmente dans les centres commerciaux" (Le Parisien) ; Le PS veut revenir au pouvoir... ; Terrible déraillement du funiculaire de Lisbonne ; Deuxième partie de la deuxième saison de "Mercredi" mise en ligne aujourd'hui, je vais regarder ; Cambriolage chez Joey Starr : 100 000€ de montres dérobés ; "Seules 28% des micro-entreprises immatriculées en 2018 sont encore actives en 2023 selon l'Insee" (Figaro) ; Le thème de la rentrée littéraire : les mères ; La Bourse Argentine est sous pression, une baisse de 30%, après une hausse de 170% en 2024, avant une élection partielle clé dans la province de Buenos Aires ce dimanche ; Selon BFM, le nom de Catherine Vautrin est évoqué pour prendre la suite de François Bayrou ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.