Mardi 14 mai

Après un puissant rebond depuis le début de l'année, les marchés financiers ont retrouvé de la hauteur. Et plusieurs experts (notamment Marc Fiorentino) pensent qu'une consolidation (voire une correction), est nécessaire à court terme. Pour faire face à cette anticipation, nous vous donnons 3 notions fondamentales qu'un investisseur doit savoir utiliser, notamment (mais pas seulement) dans un marché baissier : La diversification, la décorrélation, et la couverture.

Ne mettez pas les oeufs dans le même panier



Dans la théorie, la diversification est une technique qui consiste à chercher à réduire le risque global de son portefeuille boursier tout en préservant son espérance de gain. Dans la pratique, il s’agit d’investir dans des actions étant exposées à différents secteurs, différentes zones géographiques et ayant des tailles de capitalisations différentes. Suivant son « panier d’actions » on a donc un « indice de diversification ».



Prenons un exemple avec une simple question. Est-ce que posséder 3 actions pour toucher les dividendes sur le long terme est une stratégie stable ? Que se passerait-il si une des sociétés perdait 30 % de sa valeur ? Le portefeuille perdrait 10 %.
Pour ne pas être trop exposé à une valeur, il faut détenir une quinzaine de lignes, bien équilibrées entre elles (c'est à dire des lignes de montants similaires) mais aussi de bien pondérer les valeurs entre chaque secteur. Tout en prenant en compte les anticipations du marché, l'analyse fondamentale, quantitative et technique.



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Recherchez de la performance (et de la sécurité) ailleurs



La décorrélation est une technique consistant à réaliser une performance sans pour autant rester connecté avec un indice boursier. Il s’agit pour l’investisseur d’aller chercher de la performance sans les risques liés aux variations du marché. Elle est différente de la diversification, car l’idée est de ne plus être soumis au risque boursier macro-économique. Pour cela on peut se reposer sur plusieurs supports : l’or, les produits structurés, les fonds flexibles et l’immobilier.



Le premier réflexe pour décorréler son allocation peut-être de revenir sur « la valeur refuge ». En effet, l’or a la réputation d’apporter plus de stabilité que le cours des actions. Par exemple, dans le graphique ci-dessous, on peut voir que l’Once d’or (en bleu) est beaucoup moins sensible au ralentissement économique que le CAC 40 (en rouge). Il s'agit plus d'une décorrélation qu'une couverture. Certes, fin 2018, l'Or a grimpé à l'inverse du CAC 40 qui chutait. Mais ce mouvement inverse est loin d'être systématique. Il y a des périodes où l'Or a monté en même temps que le CAC 40, et d'autres où il a baissé en même temps que l'indice parisien. Au final, sur la période, l’or est stable alors que l’indice phare de la place parisienne connait de forts mouvements. En cas, de retournement de l’indice (qui peut être le cas sur 2019) il peut donc être intéressant de posséder un peu d’or comme matelas de « valeur refuge ». Même si la hausse de l'Or en cas de baisse des marchés boursiers n'est pas garantie. Et aussi, si le CAC 40 continue de monter, on peut quand même aussi espérer que l'Or grimpe.




Mais comment investir dans l'Or ?



Tous les réseaux bancaires proposent à leurs clients l'achat et la vente d'Or physique (mis à part la Banque Postale). Celle-ci va alors passer pour vous un ordre sur le marché français de l'Or. Les banques vous factureront alors des commissions d'achat qui peuvent aller de 2% à 4%, plus éventuellement la location d'un coffre afin de conserver l'Or. L'autre solution pour négocier de l'or physique est de passer par un bureau de change ou un numismate. Ces intermédiaires vous offrent l'avantage de prendre des commissions moindres, négociables en fonction des quantités achetées. Cependant, les prix qu'ils proposent ne sont pas généralement les mêmes que sur le marché de l'Or. Il faut donc bien étudier ces prix pour voir s'il est réellement plus avantageux de passer par ce type d'intermédiaires



L'autre solution pour investir dans l'Or est d'investir dans l'Or papier, c'est à dire des produits financiers cotés en Bourse qui sont indexés sur l'Or. Par exemple le Certificat 100 % Or (NL006454928)*. Il s’agit d’un produit répliquant fidèlement, à la hausse comme à la baisse, l’évolution de l’once d’Or (aux frais de gestion et à la parité euro/dollar près). Avantage et non des moindres, ce produit est éligible au contrat d'assurance-vie MonFinancier Retraite Vie



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Toujours sur le thème des marchés financiers, il est possible de s’exposer tout en limitant son risque. L’idée est d'arbitrer une part investie en actions en produits structurés. Pourquoi ? Investir dans une action ou un indice permet d’avoir une espérance de gain infinie, avec un risque maximal (vous pouvez tout perdre sur une action). Avec un produit structuré le gain sera limité : 5, 7, 10%** par année écoulée, en fonction du produit. L’investisseur renonce donc à une espérance de gain infinie. Mais en échange, il va bénéficier de deux avantages :



Un filet de sécurité** qui offre une protection partielle du capital : tant que le sous-jacent ne passe pas sous une barrière (25%, 35%, 50%... selon les produits), le capital est protégé à l’échéance
Le gain (5, 7, 10%)** peut être versé même si le sous-jacent ne monte pas à ces niveaux. Si l'évolution du sous-jacent est légèrement positive, nulle, voire même légèrement négative, vous pouvez quand même toucher non pas la performance du sous-jacent, mais le gain fixé par le produit. Le rendement peut donc être supérieur à la performance du sous-jacent.
L'investissement en produits structurés permet donc d'espérer un gain, attractif, avec un risque limité. Certains produits** verseront les gains même si l'indice de référence a baissé à l'échéance (dans la limite du filet de sécurité). On peut donc gagner même dans un cas de scénario baissier des marchés



>> Pour en savoir plus sur les produits structurés et les opportunités du moment, demandez à être rappelé(e) par un conseiller



Autre manière d'investir sur les marchés financiers à risque limité, les fonds diversifiés* ou « patrimoniaux ».



Les fonds diversifiés recouvrent plusieurs catégories. Ils poursuivent un objectif commun : protéger* l'épargne du souscripteur, en tentant, en même temps, de capturer une partie du potentiel de hausse des marchés. Leur portefeuille est constitué d'un mélange d'actions, d'obligations, de cash, de fonds monétaires ou d'autres fonds...



Parmi les fonds diversifiés, on trouve plusieurs catégories :



Les fonds d'allocation prudente* privilégient la sécurité du capital pour les porteurs de parts. Ils sont constitués d’environ 70 à 75% minimum d’obligations. Les 25% restants sont investis dans des titres financiers plus risqués comme les actions


Les fonds d'allocation équilibrée* contiennent une proportion plus importante d'actions (environ 50%)


Les fonds d'allocation flexible* bénéficient d’une très grande latitude de gestion. Pour la plupart d’entre eux, leur exposition aux actions peut varier de 0% à 100%. En fonction des anticipations du gérant il pourra plus ou moins s'exposer aux actions (ou à une autre classe d'actifs)


Les fonds «alternatifs»* ou « de performance absolue»* utilisent des stratégies «sophistiquées», avec notamment l'usage de produits dérivés, pour offrir une «performance absolue», régulière et décorrélée des indices.
Avec la baisse des actions et des obligations en 2018, les fonds patrimoniaux ont forcément connu aussi une année décevante : la plupart de ces fonds sont investis en partie en actions et en partie en obligations. Ils sont donc pour la plupart dans le rouge en 2018.


Mais il y a quelques exceptions, notamment du côté des fonds de «gestion alternative»* ou «de performance absolue»* qui investissent sur d'autres actifs ou d'autres stratégies pour essayer de faire de la performance quelle que soit l'évolution des marchés.



>> Je reçois une information détaillée sur les fonds patrimoniaux sélectionnés par MonFinancier




Enfin, pour diversifier, il est possible d'investir dans des parts de SCPI*** (société civile de placement immobilier). L’immobilier n’évolue pas au même rythme que les indices boursiers. En effet, l’immobilier connaît ses propres cycles d’expansions et de contractions. Investir sur l’immobilier permet donc de bien se décorréler du marché financier d’actions. Et pour investir en immobilier, les SCPI sont de plus en plus prisées par les épargnants. Elles offrent un avantage de taille : permettre d'investir en immobilier physique, en limitant les soucis de gestion et de liquidité. La gestion du parc immobilier est en effet confiée à la société de promotion qui se charge de le louer et de l'entretenir pour le compte des porteurs de parts. L’associé n’a plus qu’à percevoir ses revenus ! L’autre avantage, et il est de taille, c’est que les SCPI permettent de mutualiser les risques et de diminuer ainsi le risque locatif.



Hors SCPI fiscales, le taux de distribution sur valeur de marché (TDVM****) moyen des SCPI a été de 4.35%*** en 2018, auquel il faut ajouter 1,8%*** de revalorisation de leur patrimoine, ce qui fait un performance annuelle à 6 %. 6% (brut de fiscalité) de rendement avec un risque relativement faible (risque de baisse des prix immobiliers),pas étonnant que ce placement soit de plus en plus plébiscité par les Français.



Comment combiner la solidité et les rendements de la pierre avec les avantages pratiques et fiscaux de l'assurance-vie ? En achetant des parts de SCPI à l'intérieur de son contrat d'assurance-vie. Avant d'investir en SCPI via l'assurance-vie, il faut donc choisir le meilleur contrat, celui qui propose la ou les SCPI de qualité sur lesquelles on souhaite investir. Chez MonFinancier, vous avez des SCPI de qualité sur chaque contrat que l'on distribue.



>> Je demande une information sur les SCPI dans les contrats d'assurance vie de MonFinancier




Une couverture pour vous protéger contre (ou miser sur) la baisse



« Se couvrir » sur les marchés est une technique qui consiste à chercher à atténuer ou à complètement annuler l’impact d’un risque. Contrairement à la diversification, qui cherche à mutualiser des risques tout en maintenant le même niveau d'espérance de performances, la couverture cherche à prendre une position contraire. En pratique, un investisseur se couvre souvent par la mise en place de trackers mais aussi de produits plus spéculatifs (en quantité raisonnable) comme des futures, des options, des warrants ou des turbos.



Par exemple, il existe un tracker qui réplique l'évolution quotidienne de l'indice CAC 40 avec un levier de 2. Il s'agit du tracker Lyxor ETF BX4* ( FR0010411884). Concrètement, lorsque le CAC perd 1%, le BX4 gagne environ 2% et inversement.



Si vous avez un portefeuille de 10 000 euros investis en actions, que vous craigniez une chute des indices mais que vous ne voulez pas vendre vos actions (par exemple pour une question de frais, de fiscalité, ou tout simplement parce que vous pensez que vos actions vont faire mieux que les indices à court ou long terme), vous pouvez acheter 2000 ou 3000 euros de BX4 pour couvrir à court terme votre portefeuille. Si les indices et votre portefeuille perdent 10 %, soit 1000 euros, vos BX4 auront gagné environ 20 %, soit environ 500 euros. Il s'agit donc d'une couverture partielle.



Si vous achetez par contre 5000 euros de BX4, vous avez alors une couverture totale.



Un autre avantage du BX4 est que le produit est éligible au PEA. On l'a d'ailleurs conseillé à nos abonnés récemment dans nos conseils gestion PEA.




>> Bénéficiez gratuitement de nos conseils gestion PEA pendant 1 mois



Aussi, le produit est éligible à l'assurance vie et disponible dans notre contrat MonFinancier Retraite Vie



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Pour se couvrir, vous pouvez aussi également utiliser les "produits de Bourse". Ces produits permettent aussi de "jouer la baisse". Un certificat "Turbo"* est ainsi un certificat qui réplique les variations d'un sous-jacent, avec un effet de levier. On trouve des certificats sur toute sorte de sous-jacent (Un indice comme le CAC 40, une action, une paire de devise, etc...) et plusieurs niveaux de levier (de 2 à plus de 30).
Par exemple, un turbo* put (put = levier négatif) sur l'action Total avec un levier de -5 va gagner 5% lorsque l'action Total perdra 1%. Mais il perdra 5% lorsque l'action Total gagnera 1%.
Ce sont donc des produits spéculatifs, à utiliser avec parcimonie, et pour un horizon de temps assez court. Ils sont destinés aux investisseurs actifs et risquophiles. Nous avons d'ailleurs recommandé récemment dans nos conseils gestion active un turbo* put pour jouer la baisse du CAC 40.

>> Bénéficiez gratuitement de nos conseils gestion active pendant 1 mois




Communication non contractuelle à caractère publicitaire.


*Les trackers et les certificats turbos sont des produits spéculatifs, présentant un risque de perte en capital totale, et réservés aux investisseurs aguerris. Leurs performances dépend des fluctuations des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures

** Les produits structurés présentent un risque de perte en capital et doivent s'envisager sur une période d'investissement pouvant courir jusqu'à leur échéance. Par conséquent, ils ne sont pas adaptés à des investisseurs âgés ou souhaitant sortir avant l'échéance du produit. MonFinancier conseille d’éviter un investissement pour les souscripteurs âgés de plus de 70 ans. Cette proposition s’adresse à des investisseurs disposant des connaissances et de l’expérience nécessaires pour évaluer les avantages et les risques inhérents au support proposé. Il est recommandé à tout souscripteur intéressé, d’apprécier, au regard des risques encourus et sur la base de son propre jugement ou des explications formulées par le conseiller qu’il aura estimé utile de consulter, la cohérence et le caractère approprié du support avec ses besoins mais également vis à vis de sa situation patrimoniale et fiscale. Avant toute souscription, veuillez consultez la documentation juridique et commerciale du produit. Conformément à l'article 212-28 du règlement général de l‘AMF, les investisseurs sont invités à lire attentivement la rubrique « Facteurs de risques » au sein de la brochure. L'attention des investisseurs est notamment attirée sur le fait qu'en acquérant les Titres de créance, ils prennent un risque de crédit sur l'Émetteur et sur le Garant de la formule.Les produits structurés présentent un risque de perte en capita.

*** Les parts de SCPI et SCI sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI ou SCI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI ou une SCI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI ou SCI.
- La liquidité. La SCPI ou SCU n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI ou SCI

**** TDVM : Le Taux de Distribution sur Valeur de Marché mesure le niveau de distribution historique. Il est la division du dividende brut avant prélèvement libératoire versé au titre de l'année B (y compris les acomptes exceptionnels et quote-part de plus-values distribuées) par le prix de part acquéreur moyen de l'année N..

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