Vendredi 10 octobre

La démission de Sébastien Lecornu a secoué la scène politique, mais pas la Bourse. Du moins, pas encore ! Malgré le tumulte à Matignon, les marchés restent relativement sereins. La crise politique est toutefois loin d’être terminée. Que faire dans ce contexte ? Vous êtes nombreux à nous poser la question. Voici les conseils et les derniers choix d’investissement de Marc Fiorentino et son comité stratégique.

IL EST URGENT DE NE RIEN FAIRE

La démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, survenue dans un climat politique déjà tendu, aurait pu faire craindre un vent de panique sur les marchés financiers. Pourtant, la réaction de la Bourse est restée très mesurée. Le CAC 40 a cédé peu de terrain cette semaine et le taux de l’obligation française de référence, à 10 ans, est revenu vendredi sur son niveau de mi-septembre. Un niveau peu glorieux certes, mais antérieur au dernier psychodrame politique. Autrement dit, les investisseurs font pour le moment le pari d’un retour au calme. C’est un scénario fragile.

Cette stabilité très relative s’explique avant tout par le contexte global. Dans un monde où les capitaux circulent à une vitesse inédite, les marchés se montrent davantage sensibles aux grandes tendances économiques (inflation, politique monétaire, croissance américaine) qu’aux soubresauts politiques nationaux. Pour grossir le trait, le CAC 40 est plus influencé par Wall Street que par la politique nationale.

La France reste perçue comme une économie importante, au cœur de la zone euro, dotée d’institutions stables et d’entreprises internationales qui génèrent la majeure partie de leurs bénéfices hors de l’Hexagone. Pour l'anecdote, LVMH, L’Oréal et Airbus empruntent sur les marchés à de meilleurs taux que l’État français.

Dans ce contexte, il est inutile de céder à la panique. L’histoire boursière montre que les réactions émotionnelles sont souvent les plus coûteuses. Les investisseurs qui vendent dans l’urgence, sous l’effet de la peur, se privent des rebonds qui suivent presque toujours les périodes de stress.

Pour le moment, il est urgent de ne rien faire ! La clé, plus que jamais, reste la diversification. Un portefeuille bien construit, réparti entre plusieurs classes d’actifs (actions, obligations, immobilier, private equity, fonds euros) et différentes zones géographiques, amortit naturellement les chocs. Si un marché fléchit, un autre progresse. Cette mécanique, simple en apparence, est ce qui protège le capital sur la durée.

La diversification ne se limite pas à un simple principe de prudence : c’est un moteur de performance. Elle permet de capter les opportunités là où elles apparaissent, sans dépendre d’un seul pays, d’un seul secteur ou d’une seule devise. Elle donne le temps de laisser vivre les cycles économiques, plutôt que de les subir.

La crise politique française rappelle donc une vérité intemporelle : les marchés n’aiment pas les émotions. La patience, la discipline et la diversification restent les meilleures alliées de l’investisseur. Le bruit politique passera, mais une stratégie équilibrée, elle, continuera de produire ses effets. C’est précisément ce que nous vous proposons avec Pilot, notre gestion pilotée. Découvrez dans la suite de cet article nos choix stratégiques pour les milliers de clients qui nous confient la gestion de leur épargne.

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CHOIX D’INVESTISSEMENT ET PERFORMANCES

Notre gestion pilotée est disponible dès 500€ d’encours. Elle est construite autour des convictions que Marc Fiorentino partage au quotidien dans ses newsletters, avec des arbitrages potentiellement tous les mois pour suivre l’évolution de ses anticipations dans le temps : anticipations de croissance, d’inflation, de taux d’intérêt. Anticipations (géo)politiques et macroéconomiques.

Voici nos derniers choix d’investissement et nos performances :


1. Choix d’investissement

Ces dernières semaines, notre principal arbitrage a porté sur les actions internationales. Nous avons intégré un ETF couvert contre le risque de change euro-dollar à notre gestion pilotée. Un ETF sur l’indice boursier MSCI World qui regroupe les plus grandes capitalisations mondiales, principalement américaines.

Pourquoi ce choix ? Lorsque le dollar recule face à l’euro, les investisseurs européens subissent une perte de change sur leurs placements libellés en dollars, même si les marchés américains se portent bien. Intégrer un ETF couvert contre le risque de change permet de neutraliser cet effet.

Autrement dit, la performance de l’investissement reflète uniquement l’évolution des actions américaines, sans être pénalisée par la faiblesse du billet vert. Cette couverture est particulièrement utile dans les périodes où la tendance du dollar s’inverse ou lorsque la Banque centrale européenne adopte une politique monétaire plus stricte que la Fed. Elle permet donc de préserver le rendement réel en euros et de sécuriser la performance du portefeuille.

Début août, nous avons décidé de vendre la totalité de notre position sur les matières premières, au profit du fonds en euros, afin de préserver la performance de nos profils de gestion et de limiter leur volatilité. Nous privilégions pour le moment des allocations orientées vers des actifs offrant une meilleure visibilité.

Pour rappel, nous avons clôturé notre ligne sur les actions françaises au lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale, en 2024.


2. Performances

Quatre profils sont proposés au sein de Pilot, la gestion pilotée de Meilleurtaux Placement. Ils correspondent à tous les profils de risques de nos clients : prudent, équilibré, dynamique et audacieux. Le profil prudent est le moins exposé aux actions. Inversement, le profil audacieux est fortement investi sur les actions.

Malgré les tempêtes commerciale, géopolitique et obligataire, nos quatre profils résistent très bien et sont en gain depuis le début de l’année, contrairement à beaucoup de supports d’investissement ou de gestions pilotées concurrentes.

Surtout, ils préservent les performances réalisées l’an dernier : +8,92%* nets de frais en 2024 pour le profil équilibré, le plus commun à nos clients. +13,42%* pour le profil audacieux.

En 2025, le profil équilibré génère pour le moment un rendement de 3,78%* contre 9,57%* pour le profil audacieux. Depuis le lancement de Pilot le 20 avril 2023 : +17,49%* pour le profil équilibré, +34,77%* pour le profil audacieux.

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NOTRE ALLOCATION ÉQUILIBRÉE

Notre grande prudence des derniers mois nous a permis de traverser sereinement différentes tempêtes et nous offre de grandes marges de manœuvre : nous pourrons facilement renforcer à l’avenir, si nous le jugeons utile, notre exposition sur les actions, ou sur une autre classe d’actifs.

Actuellement, la prudence doit rester le maître-mot sur les marchés. Ni panique, ni euphorie, juste de la prudence.

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Ci-dessus, l’allocation actuelle du profil équilibré, le plus commun à nos clients. Cette allocation reflète notre stratégie prudente en faisant la part belle aux obligations, et dans une moindre mesure aux actions. Concrètement, la poche actions ne représente actuellement que 21% de l’allocation. Et les obligations ? 27%.

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L’ANALYSE DE MARC FIORENTINO

Voici le dernier commentaire de gestion de Marc Fiorentino :

“En septembre, les marchés boursiers ont signé un mois solide, portés par la première baisse de taux de la Réserve fédérale américaine depuis le début de l’année. Cela fait des mois que nous tenons le même discours, à contre-courant du consensus : la Fed allait finir par baisser ses taux d’intérêt, à au moins deux reprises cette année. Nous n’avons jamais douté. Au moins une autre baisse des taux suivra d’ici la fin de l’année, avant les « jumbo cuts » que le futur président de la Fed ne manquera pas d’engager en mai.

Cette première baisse des taux a rassuré les investisseurs et déclenché un rebond marqué des actions, particulièrement aux États-Unis. Dans le même temps, les marchés technologiques et émergents ont surperformé, soutenus par l’affaiblissement du dollar, même si la Chine a continué de faire face à des sorties de capitaux significatives.

La France a vu sa note abaissée par l’agence Fitch le mois dernier, une décision sans surprise puisque les investisseurs avaient déjà sanctionné le pays en faisant grimper ses taux d’emprunt au-dessus de ceux de l’Espagne, du Portugal et de la Grèce. Le taux de la dette française à 30 ans a franchi les 4,5% en septembre, son plus haut niveau depuis la crise de la zone euro en 2011.

Mais un événement encore plus symbolique s’est produit : le taux d’emprunt de grandes entreprises françaises comme L’Oréal, Airbus ou Axa est désormais inférieur à celui de l’État. Autrement dit, les marchés jugent ces entreprises plus fiables que l’État français pour rembourser leur dette. Cette inversion, rarissime, souligne la perte de crédibilité financière du pays et marque une rupture majeure. Le taux « sans risque » n’est plus celui de l’État, mais celui des grands groupes. Une situation que l’on observe habituellement dans les pays émergents. Nous avions clôturé notre position sur les actions françaises au lendemain de la dissolution de l’Assemblée, en 2024.”

Dans cette vidéo, Marc Fiorentino décrypte avec Patrick Thiberge, DG de Meilleurtaux Placement, la crise politique actuelle et son impact pour vos placements.

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Communication non contractuelle à caractère publicitaire.

* Performance net de frais de gestion, hors fiscalité. Performance calculée en prenant l’hypothèse d’un maintien de la performance du fonds en euros en 2024. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.

**Les travailleurs non-salariés (TNS) profitent pour leur part d'un plafond de :

10 % de la fraction du bénéfice imposable dans la limite de 32 909 euros en 2021 (montant égal à 80 % du Plafond annuel de la sécurité sociale) + 15 % de la fraction de ce bénéfice comprise entre une et huit fois le PASS de l'année N, soit 43 193 euros en 2021. Le plafond global se situe ainsi à 76 102 euros. Le plafond minimum pour les TNS se situe à 4 114 euros.

Ces plafonds de déduction peuvent être relevés par le rattrapage des plafonds non utilisés au cours des trois années précédentes. Les plafonds de déduction peuvent également être mutualisés entre conjoints.

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