Ce confinement ne ressemble pas au premier confinement.
D'un point de vue sanitaire, c'est évident.
D'un point de vue économique, la différence est sensible.
...va souffrir du reconfinement.
Mais du fait de la nature du reconfinement, l'impact économique sera moins brutal.
Comme l'indiquait Denis Ferrand, directeur général de Rexecode, à l'émission "C'est Votre Argent", un mois du premier confinement a coûté 60 milliards d'euros, alors qu'un mois de ce "semi" reconfinement ne coutera "que" 24 milliards d'euros.
Nous n'avons pas besoin de temps d'adaptation comme lors du premier confinement.
Les écoles restent ouvertes, rendant le télétravail plus productif.
En dehors du commerce "non essentiel" (terme d'ailleurs totalement absurde), l'économie fonctionne, les usines tournent, les chantiers continuent...
L'impact de ce semi ou faux reconfinement sera moins brutal et sera compensé par les aides gouvernementales.
Sauf, évidemment, pour les entreprises déjà fragilisées par le premier confinement.
Celles du secteur de l'évènementiel, de la restauration, du tourisme et une partie de la distribution spécialisée.
Une vague de faillites dans ce secteur est inévitable.
Les critiques fusent de partout.
Sur la définition des commerces qui peuvent rester ouverts, sur le fait qu'on peut quand même aller travailler même si le télétravail est recommandé, sur le fait que les écoles restent ouvertes et que les parents vont donc continuer à sortir et à se croiser, etc., etc.
En fait, si on dézoome (c'est devenu mon mot préféré), ce faux reconfinement est cohérent.
Il n'a en fait pour but que de fermer bars et restaurants, les universités, et d'isoler les personnes fragiles.
Si on avait annoncé ces mesures, tout le monde aurait hurlé.
Ça passe mieux si on noie ça dans un reconfinement.
On attend une contraction de la croissance de 2,7% au 4ème trimestre après une croissance de 12,7% au 3ème trimestre.
C'est évidemment le secteur des services qui va tirer la croissance vers le bas du fait des mesures sanitaires prises dans une large partie de la zone euro.
Intéressant à noter : l'euro baisse.
Ce qui illustre bien le fait que cette deuxième vague va créer, contrairement à la première vague, une différence entre les différentes zones.
L'Asie est en plein rebond, les États-Unis résistent bien, mais l'Europe est très en retard.
Demain élections américaines.
Des élections qui n'auront ressemblé à aucune autre.
Avec une participation spectaculaire.
Ce sera au moins un des effets positifs de la présidence de Trump : il est tellement clivant qu'il a réussi à mobiliser ses partisans et ses détracteurs.
On parle d'une participation record depuis 1908.
63% des entreprises américaines ont publié leurs résultats trimestriels.
Et sur ces 63%, les profits sont supérieurs aux anticipations.
De plus de 20%.
C'est vrai, évidemment, pour les géants de la tech.
Mais c'est vrai aussi pour des groupes de produits de consommation comme Procter et Gamble.
Les États-Unis résistent bien.
C'est la prévision révisée du déficit fin 2020.
Prévision de Bercy.
Qui se souvient encore de la règle des 3% ?
Avec un hommage national à Samuel Paty.
Une émission exceptionnelle.
On a rejoué la semaine et on vous a donné des conseils dans cette tourmente.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance :
Virginie Robert de Constance Associés.
Alice Labhouz de Trecento AM.
Alexandre Baradez de IG
Et Denis Ferrand de Rexecode.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le CAC 40 a terminé la dernière séance de la semaine et d’octobre à l’équilibre (+0.13 %). En données hebdo, l’indice phare de la place parisienne a perdu aux alentours de 7 %. Sur le mois d'octobre, le repli a atteint 4,3 %, soit la plus mauvaise performance depuis le chaos de mars dernier.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont fini dans le rouge. Le premier a perdu 0.59 % et l’indice des techs a reculé de 2.45 %.
Les investisseurs sont nerveux face à la progression du coronavirus aux États-Unis, à quelques heures de l'élection présidentielle du 3 novembre.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a terminé en hausse de 1.39 %. L'ensemble des marchés asiatiques a profité de la publication d'indicateur PMI solide pour l'industrie manufacturière en Chine.
Le CAC 40, lui aussi est attendu dans le vert cette matinée.
Le Brent se négocie à 36,4 $.
L'once d'Or se négocie à 1880 $.
L'euro/dollar est à 1,163.
92 millions d'Américains ont déjà voté, deux tiers des votants de 2016; Dernière ligne droite aussi pour le Brexit avec des négociations non-stop qui devraient aboutir à un accord dans quelques jours (c'est notre anticipation); Goodbye James ; 71% des Français sont prêts pour un Noël confiné selon un sondage du Parisien; La chanson d'Hugues Aufray "Adieu, monsieur le Professeur" à nouveau d'actualité; J'ai attaqué la série "Le jeu de la dame" sur Netflix, excellente; Ce soir sur France 2, série sur De Gaulle, j'attends également le documentaire qui passera à la mi-novembre; Il va faire froid et beau à partir de mercredi; Étonnante cette élection américaine où on parie déjà sur le nombre de mois que Biden pourra tenir avant de passer la main à Kamala Harris; Le nouvel intervieweur star de LCI, le Suisse Darius Rochebin, quitte l'antenne pour se défendre contre des accusations de harcèlement sexuel en Suisse; Ce soir également la nouvelle série de Canal "possessions", j'opte pour De Gaulle et "Possessions" ce sera en replay, je suis vraiment débordé; Les coiffeurs et esthéticiennes n'ont pas le droit d'exercer à domicile.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU