...au bout du tunnel.
Enfin.
Certes, tout n'est pas gagné.
On ne sait pas quand le vaccin sera disponible pour tous, s'il sera efficace dans la durée, s'il sera efficace si le virus mute, mais ne gâchons pas notre plaisir.
...qu'on vous disait de garder espoir !
Comme vous l'avez constaté, cela fait des semaines que nous sommes optimistes.
Avec un seul mot d'ordre : cette crise sanitaire va finir un jour, grâce à un traitement efficace ou grâce à un vaccin.
Et un conseil : préparez-vous au monde d'après.
...que vous avez eu le temps de vous demander quels enseignements vous pouvez tirer de cette crise à titre personnel et professionnel et ce que vous allez changer dans votre vie professionnelle et personnelle quand l'épidémie s'arrêtera.
Le temps presse.
Mais vous avez encore quelques semaines, voire quelques mois avant que le vaccin, celui de Pfizer ou un autre, soit disponible pour tous.
Certes, on a connu des hausses de marché en une journée supérieures à celle d'hier.
Notamment après la crise de 2008.
Mais tout de même !
Quelle journée !
Ce n'est pas tant la hausse des indices qui a été spectaculaire que la hausse de certaines valeurs.
...sont devenus les premiers.
Hier les valeurs massacrées du fait du Covid ont connu des progressions de plus de 30 ou 40%.
Des JC Decaux, des Elior, des Air France, des Airbus, les foncières, les bancaires, etc.
Pendant ce temps les valeurs dites "Covid" qui avaient connu des progressions fulgurantes ont chuté lourdement.
On appelle ça la "rotation" sectorielle.
Hier était une journée historique, vous pourrez dire à vos enfants ou petits-enfants :"j'y étais".
Nous restons positifs bien sûr.
Nous n'allons pas changer d'avis alors qu'on commence à voir la lueur de la sortie.
Certes tout n'est pas réglé.
Certes on va avoir encore des jours de doute.
Mais nous ne changeons pas d'avis : cette crise sanitaire va se terminer, d'une façon ou d'une autre.
Au plan économique, il faudra plus de temps pour que la machine redémarre, surtout en France, mais elle redémarrera.
Et on continuera à avoir la reprise en K.
Ceux qui sortent ou même bénéficient de la crise.
Et ceux qui n'en sortiront pas.
Darwinien. Malheureusement.
...comme celles d'hier que j'adore les marchés et que j'essaie de vous faire partager ma passion.
...des élections américaines.
Mitch McConnell.
Le leader des Républicains au Sénat.
C'est aujourd'hui l'homme fort dans le camp républicain.
C'est lui qui tient la clé, notamment, du package de relance économique.
Encore un jeunot, 78 ans.
Facilement réélu pour la 7ème fois dans le Kentucky.
Leader de la majorité au Sénat depuis 2015.
Conservateur.
Et prêt à en découdre avec l'administration démocrate.
Les tweets de Trump sont lunaires.
On ne sait pas s'il croit à ce qu'il dit, mais il continue à répéter qu'il a gagné, que rien n'est perdu et qu'on va le déclarer vainqueur.
Il me fait penser aux soldats japonais qu'on a retrouvés des dizaines d'années après la fin de la guerre dans des îles désertes et qui ne savaient pas que la guerre était terminée.
Pour les semaines à venir.
Un paradoxe.
Encore.
La hausse de la Bourse depuis avril, une hausse spectaculaire qui a mené les indices américains hier à des niveaux record, s'est fait principalement grâce à la masse de liquidités qui s'est déversée sur les marchés.
Cette masse de liquidités a été déversée par les banques centrales parce que l'économie était en crise profonde.
Si l'économie redémarre, les banques centrales ne vont pas remonter les taux certes, mais elles ne pourront plus déverser autant d'argent dans le circuit et cela pourrait nuire à la Bourse.
On n'y est pas encore.
Mais c'est un paradoxe.
La Bourse pourrait rebaisser...quand l'économie ira bien.
Un monde de dingues.
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le CAC 40 a terminé la séance d’hier en hausse de 7.57 % à 5 336 points, dans des volumes d'échange exceptionnels.
Plus de 9 milliards € ont été échangés, soit trois ou quatre séances d'ampleur habituelle, grâce à l'annonce de Pfizer.
Le groupe pharmaceutique américain et son partenaire allemand BioNTech ont indiqué que leur vaccin était efficace à plus de 90% contre la Covid.
Outre-Atlantique, Wall Street a terminé en ordre dispersé. Le Dow Jones a gagné 2.90 % et le Nasdaq a reculé de 1.73 %. Les valeurs technologiques, les grandes gagnantes de la pandémie, ont souffert.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 0.26 %.
Le CAC 40, quant à lui, est attendu à l’équilibre cette matinée.
Le Brent se négocie à 42,5 $.
L'once d'Or se négocie à 1956 $.
L'euro/dollar est à 1,182.
Le camp des rebelles a gagné la bataille chez Unibail, Niel, Bressler et Gallardo entrent au conseil d'administration, good, nous avons soutenu les rebelles; Selon un sondage, la moitié des Français ne veut pas se vacciner, aïe; D'après un autre sondage, les hommes français se changent maintenant moins souvent de masques que de slip, rappelons qu'un Français sur 5 ne change de slip qu'une fois par semaine, vous imaginez l'état et l'efficacité des masques; Pfizer a déjà activé sa chaîne de production en Europe; Bruno Le Maire veut supprimer toutes les lignes intérieures aériennes pour les trajets de moins de 2h30 en train; Le taux de chômage est remonté à 9% en France au troisième trimestre (et ça on ne s'en fout pas du tout, ça nous énerve!!!!); Les enseignants sont en grève, ils veulent un protocole sanitaire renforcé.
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