2021 va être l'année de la reprise.
Oui, je sais, c'est compliqué d'imaginer la reprise alors qu'on est en pleine deuxième vague du virus et peut être à la veille d'un troisième confinement.
Et pourtant.
Ce sera le cas.
La croissance a chuté (presque) partout dans le monde de façon très brutale en 2020.
Avec des taux de décroissance historiques.
Il va donc y avoir un effet rattrapage massif en 2021.
C'est mécanique.
Un effet rattrapage alimenté par la consommation différée et par le retard d'investissement des entreprises.
...financé par les torrents d'argent qui se déversent des banques centrales et des gouvernements et par les réserves massives d'épargne des particuliers et de trésorerie des entreprises.
Il y aura donc reprise.
C'est de connaître l'amplitude du rebond.
Et là c'est encore simple.
Elle ne sera absolument pas la même d'un pays à l'autre.
Si la chute nous a tous concernés, plus ou moins de façon similaire.
Le rebond lui sera très différent.
En tête évidemment les pays qui ont peu connu la deuxième vague comme la Chine, beaucoup de pays d'Asie et une large partie de l'Afrique.
Dans le deuxième groupe, les pays qui vont vacciner rapidement: ils vont bénéficier pleinement du rebond de la croissance sur 6 à 9 mois en 2021.
...ceux qui comme nous subissent la deuxième vague et vaccinent à un rythme pathétique.
Nous aurons un rebond.
Mais un rebond qui ne pourra réellement s'exprimer que sur 3 à 6 mois au grand maximum.
Bruno Le Maire s'est déjà couvert en annonçant que nous aurons du mal à atteindre les 6%...
C'est que, sauf nouveau virus mutant non couvert par le vaccin actuel avant que le vaccin universel arrive (je préfère ne pas envisager ce scénario), le rebond va continuer en 2022.
Aux États-Unis il va même s'amplifier.
Car en 2022 nous aurons en plus de l'effet banques centrales, de l'effet aides gouvernementales, et de l'effet rattrapage, l'effet des plans de relance.
Les démocrates vont adopter un plan massif de relance.
Et en Europe le plan de relance de 750 milliards commencera à se déployer.
Tenez bon.
Nous n'en avons plus que pour quelques semaines.
Et les lendemains vont chanter.
Revenons au monde d'après-demain.
Vous savez, j'en parlais hier, ce monde de l'hédonisme alternatif dans lequel nous ne travaillerons que 15 à 20 heures par semaine et dans lequel nous consommerons, mais nous arrêterons de surconsommer, par obligation (si nous travaillons moins, nous gagnerons moins) et par choix (déconsommer pour sauver la planète).
Un lecteur avisé de cette newsletter m'a envoyé hier un texte incroyable écrit par l'économiste Keynes.
...à lire ce petit essai qui s'intitule "Lettres à nos petits enfants".
Il est écrit en 1930, en pleine crise mondiale.
Et Keynes se projette à 100 ans.
« Nous souffrons en ce moment précis d'un grave accès de pessimisme économique.
Nous souffrons non pas des rhumatismes de la vieillesse, mais des troubles de croissance due à des changements d'une rapidité excessive, nous souffrons des difficultés que provoque la réadaptation à une phase économique nouvelle.
À long terme, tout cela signifie que l'humanité est en train de résoudre son problème économique.
Ainsi, pour la première fois depuis sa création, l’homme fera-t-il face à son problème véritable et permanent : comment employer la liberté arrachée aux contraintes économiques ? Comment occuper les loisirs que la science et les intérêts composés auront conquis pour lui, de manière agréable, sage et bonne ? […] Toutefois il n’est point de pays ni de nation qui puisse, je pense, voir venir l’âge de l’abondance et de l’oisiveté sans craindre. Car nous avons été entraînés pendant trop longtemps à faire effort et non à jouir. »
KEYNES annonce donc la fin de la société du travail, la fin des contraintes économiques grâce aux progrès technologiques, la fin de la surconsommation et l'avènement de la société des loisirs.
En 2030.
Dans 9 ans.
En une des Échos, les records de levées de la French Tech en 2020.
5,4 milliards levés en 2020, on fait même mieux que l'Allemagne.
Avec une explosion des levées de plus de 100 millions.
On ne peut qu'applaudir en regrettant néanmoins qu'on ne raisonne qu'en termes de levées mais toujours pas en termes de chiffre d'affaires et encore moins en termes de rentabilité. Ok boomer!
Pour ceux qui veulent investir en Bourse mais ne veulent pas être pris dans une correction des marchés, nous avons construit un produit parfaitement adapté à la situation actuelle.
Un produit qui permet d’investir sur les actions mais avec une protection supplémentaire : une garantie du capital à l’échéance (10 ans) si l’indice de référence n’a pas baissé de plus de 50%.
Un produit qui peut rapporter beaucoup même si les marchés baissent sur la période : au bout de 10 ans, si l’indice n’a pas baissé de plus de 40%, l’investisseur reçoit un gain de 70%*.
Et un produit qui pourrait même rapporter un beau gain avant l’échéance : au bout d’un an puis tous les trimestres pendant 10 ans, si l’indice de référence est supérieur à son niveau initial, le capital est remboursé avec un gain de 1,75%* par trimestre écoulé.
Il est donc possible d’espérer :
7%* sur 1 an en cas de stabilité de l’indice sur la période
OU 14%* sur 2 ans en cas de stabilité de l’indice sur la période,
OU 21%* sur 3 ans, en cas de…
OU 28%*... et ainsi de suite.
OU enfin 70%* sur 10 ans si l’indice n’a pas baissé de 40% sur la période.
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Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP
Le CAC 40 a évolué sans tendance claire hier. En l’absence de nouveaux catalyseurs haussiers, l’indice phare de la place parisienne a fini, in fine, à l’équilibre (-0.20 %). Idem à Wall Street où le Dow Jones (+0.19 %) et le Nasdaq (+0.28 %) ont terminé sans changement.
Les investisseurs cherchent les prochains catalyseurs ?
Peut-être viendront-ils en fin de semaine où JPMorgan Chase, Citigroup et Wells Fargo ouvriront le bal des publications trimestrielles aux États-Unis.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 1.04 %, soutenu par la révision à la hausse des objectifs de l'équipementier électrique Yaskawa Electric.
Le CAC 40, quant à lui, est attendu sans direction cette matinée.
Le Brent se négocie à 56,99 $.
L'once d'Or se négocie à 1 844 $.
L'euro/dollar est à 1,221 $.
Pour nous rassurer, hier le patron du super conseil scientifique qui a déjà si bien anticipé tout ce qui se produit a déclaré sur TF1 au JT de 20h que le vrai problème n'était pas le mutant anglais mais le mutant australien qui était pire que le mutant anglais, top, merci de nous remonter le moral; La course aux pronostics est repartie "il paraît qu'ils vont reconfiner jeudi", "non ce sera juste le couvre-feu à 18h", "non c'est le troisième confinement"; La procédure de destitution a été officiellement lancée par les Démocrates hier mais elle n'a aucune chance d'aboutir; Comparution hier d'un jeune retraité de la police qui avait installé une microcaméra sur sa chaussure pour filmait sous les jupes des clientes du BHV; Netflix va sortir 70 films originaux en 2021.
* Hors prélèvements fiscaux et sociaux et frais de gestion applicables aux contrats d'assurance vie ou de capitalisation concernés, hors faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et de son garant, pour un investissement pendant la période de commercialisation. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau de l'indice sous-jacent, des taux d'intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entrainer un risque sur le capital, non mesurable à priori.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU