Alors que Joe Biden continue à batailler pour son plan de relance de 1 900 milliards de $, une question commence à se poser aux États-Unis.
Les États en font-ils trop ?
Plans de soutien et plans de relance s'empilent.
Alors même que l'économie rebondit.
...est différente des autres crises, comme nous l'avons dit ici à de nombreuses reprises, c'est que les États et les banques centrales ont réagi vite, très vite, fort, très fort.
Une première dans l'histoire des crises économiques mondiales.
Mais grisés par le fait que la dette soit gratuite et financée par les banques centrales, les États jouent de plus en plus aux apprentis-sorciers.
Le but n'est plus seulement de soutenir l'économie pour amortir le choc.
Le but est maintenant de compenser intégralement la perte de croissance à l'euro près.
Empêcher les pertes d'emplois.
Empêcher les disparitions d'entreprises.
Empêcher les baisses de pouvoir d'achat.
Or, une crise s'accompagne toujours de pertes d'emplois, de disparitions d'entreprises, de baisses de pouvoir d'achat.
C'est le cours normal du capitalisme et c'est ce qui permet souvent à l'économie et aux entreprises de se réinventer, de se moderniser, et de progresser.
Cette fois-ci, puisqu'on a accès de façon "illimitée" au chéquier des banques centrales, on fera "whatever it takes" pour que la crise n'ait aucun impact.
À crédit bien sûr.
Mais "who cares" puisque le crédit est gratuit.
...est triple.
D'une part, le gonflement de la dette, et la création de bulles multiples et variées.
D'autre part, le maintien artificiel d'entreprises zombies et de jobs zombies.
Et enfin le risque de surchauffe.
Car en plus de la relance et du soutien des États, on va avoir l'effet retard de la consommation des ménages et des investissements des entreprises.
L'écologie.
Macron dégaine aujourd'hui son projet de loi inspiré, lointainement, de la "Convention Citoyenne".
Avec à la clé un referendum vert.
Avec l'apparition d'un "délit général de pollution" ou encore une "mise en danger de l'environnement". Bigre.
La loi "Climat et résilience" vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% en 10 ans.
Trump sera donc bien le seul président à faire face à un processus de destitution.
Le Sénat a voté hier pour son procès.
Pas question évidemment de le destituer puisqu'il n'est plus président.
Non, le but est, en le condamnant, de l'empêcher de se présenter aux prochaines élections.
Le problème est qu'il faut une majorité des deux tiers dans un Sénat qui a 50 démocrates et 50 républicains.
À suivre. Ou pas.
On ne sait pas s'il y aura un baby boom à la "libération".
Mais ce qu'on sait, c'est que malgré le fait que des centaines de millions de personnes se sont retrouvées confinées à la maison, la natalité s'effondre un peu partout.
En Chine, c'est spectaculaire.
15% de baisse des naissances par rapport à 2019.
Une fois de plus, la crise sanitaire a accéléré une tendance de fond, l'effondrement du taux de fécondité dans les économies développées.
Le bicentenaire de la mort de Napoléon.
Le gouvernement est embarrassé.
À l'heure où on revisite l'histoire, Macron se demande s'il faut célébrer cet évènement.
L'âge moyen de départ à la retraite en 2020.
En 13 ans, l'âge moyen est passé de 60.9 ans à 62.8 ans.
Une progression nécessaire du fait de l'allongement de la durée de la vie, mais du fait aussi des déséquilibres des régimes retraites.
Et une progression qui doit continuer.
LVMH encore.
LVMH toujours.
LVMH est devenue hier la première capitalisation boursière européenne.
Devant Nestlé.
270 milliards d'€.
Impressionnant.
HRS
Hydrogen Refueling Solutions.
2,6 millions de CA.
1,3 million de pertes.
399 millions d'euros de capitalisation.
No comment.
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP
Le CAC 40 a terminé la séance d’hier à l’équilibre (+0.10 %) à 5 691 points. Au niveau macro, l'Allemagne a généré un excédent commercial de 16,1 milliards € en décembre 2020, stable par rapport au surplus du mois précédent. Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont terminé sans direction. Le premier a perdu 0.03 % et l’indice des techs a gagné de 0.14 %.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 0.2 %, notamment porté par la révision à la hausse des perspectives de Honda.
Le CAC 40, lui aussi, est attendu dans le vert cette matinée.
Le Brent se négocie à 60,9 $.
L'once d'Or se négocie à 1 832 $.
L'euro/dollar est à 1,213 $
Ça continue, le virus, les inondations, le froid, le verglas...; Heureusement c'est le retour de Top Chef ce soir, 12ème édition; Heineken supprime 8000 postes à cause du Covid; Le député Pierre Henriet, LREM, a été sanctionné d'un "rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal" ainsi que d'une retenue financière, privation d'un quart de son indemnité parlementaire, 1400 €, pendant un mois, pour avoir traité la députée insoumise Mathilde Panot de "poissonnière"; Ruth Elkrief quitte BFM TV; Certains antidépresseurs protégeraient des formes graves du Covid 19 (vous avez remarqué que "la" Covid est moins utilisée après avoir fait une percée il y a quelques mois); Total n'est plus un groupe pétrolier, c'est devenu un "énergéticien", il ne s'appelle d'ailleurs plus Total, mais TotalEnergies, tous verts...; Natixis veut sortir de la bourse à 4€ après avoir été introduit en bourse en 2006 à 19,55€, une belle affaire.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU