Vous connaissez ce terme ou vous l'avez souvent entendu.
La gig economy.
De "gig", un concert.
Avec des musiciens payés au "cachet".
A la tâche.
Une partie de cette belle économie "tech" tant vantée repose sur ce modèle financier.
Un modèle qui permet d'employer du personnel sans lui donner aucun droit.
De le payer à la tâche.
Le nouveau "lumpenprolétariat".
...commandons un Uber ou nous commandons un repas par Deliveroo, nous préférons ne pas penser que la personne qui nous conduit ou qui nous livre n'a aucun droit.
Qu'elle est "autoentrepreneur" ou "travailleur indépendant", une façon déculpabilisante de nommer une pratique venue des heures sombres de l'économie agricole ou du capitalisme industriel du 19e siècle.
Comme il s'agit de sociétés "tech", de "start-ups", de la "Silicon Valley", c'est d'un coup plus glamour et moins critiquable, et comme tout se fait sur une "appli", cela devient d'un coup beaucoup plus chic qu'un sordide marché de travailleurs à la tâche.
Un évènement va peut-être obliger ces champions tant admirés à respecter les règles.
Cela ne se passe pas en France.
Le champion des droits sociaux.
Non.
Cela se passe au UK.
Après avoir perdu plusieurs procès, Uber a dû accepter de considérer ses chauffeurs comme "employés".
Ils auront donc droit aux congés payés et aux cotisations retraite patronales.
Une "avancée"...on parle quand même de mesure obtenue de haute lutte dans l'économie "normale" il y a près de 100 ans.
Cette première étape devrait faire boule de neige.
Mais cela va demander du temps.
Uber refuse toujours à ses chauffeurs UK le droit à un salaire minimum.
Ce sera le prochain combat des chauffeurs.
La Grande-Bretagne est le premier pays où Uber reconnaît à ses chauffeurs le statut d'employés.
...qui va dès lors se poser, une fois que les champions de l'économie de "partage" ou de food "tech" seront obligés de respecter les règles sociales minimales, est la rentabilité.
La plupart de ces sociétés ne sont déjà pas rentables aujourd'hui alors qu'elles sous-payent les personnes qu'elles emploient (je n'ai pas osé utiliser le terme "exploitent" qui n'est pas assez "libéral" pour moi et pourtant il est parfaitement adapté), elles le seront encore moins demain si on les oblige à accepter les "avancées sociales" des années 30 (1930...).
Mais ça c'est une autre histoire.
QUOI DE NEUF ?
Ne dites pas passeport vaccinal.
Dites certificat vert, ou, plus précisément, "Digital green certificate" (3 buzzwords).
La Commission Européenne va décider aujourd'hui la création de ce passeport qui permettra de voyager cet été à l'intérieur de l'Union européenne.
Pour l'avoir, il faudra être vacciné, ou avoir été testé négatif récemment.
C'est une demande pressante des pays d'Europe du Sud qui veulent sauver leurs saisons d'été.
Hypocrisie suprême, Bruxelles exige qu'on n'utilise pas le mot "passeport", jugé discriminatoire.
Volkswagen veut devenir le champion mondial de la voiture électrique.
En moins de 4 ans.
Il a déjà pour objectif de vendre 1 million de véhicules hybrides ou électriques cette année, 10 fois plus qu'en 2019.
L'heure de tourner la page du "dieselgate".
Les élections régionales en Allemagne rendent crédible un scénario encore inimaginable il y a quelques semaines.
Un gouvernement de coalition sans la CDU d'Angela Merkel.
Du jamais vu depuis 2005.
Avec deux scénarios.
Une coalition "red-red-green" : les sociaux-démocrates, le parti d'extrême gauche Die Linke et les Verts.
Ou une coalition "Traffic light", feu de circulation, avec les Verts, les sociaux-démocrates et les libéraux des Free Democrats (couleur jaune).
C'est un peu le monde à l'envers depuis cette crise sanitaire.
La BCE a passé des années à demander aux gouvernements de la zone euro d'être moins dépensiers, de contrôler ses budgets et de ne pas vivre au-dessus de ses moyens.
Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, dans une interview aux Échos, exhorte les gouvernements de la zone, à faire plus, encore plus, de dépenses, de plans de soutien, de plans de relance.
Le fonds de relance de 750 milliards n'est pas lancé qu'il est déjà jugé insuffisant.
Bigre !
On y croit encore.
Tenez bon !
On va s'en sortir !
Bientôt !!!
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MP
Le CAC40 se rapproche petit à petit des 6 100 points. Hier, il progressait de 0,32% et clôturait sur les 6 055 points.
Les investisseurs sont globalement restés prudents, dans l'attente de la conférence de presse du banquier central américain, ce soir à 19h30. La Fed devrait maintenir ses taux inchangés et son rythme de 120 milliards de dollars d'achats mensuels d'obligations. Le compartiment des valeurs technologiques est sous pression, suite aux récentes hausses de rendement des obligations d'État. Powell calmera-t-il le jeu ?
Hier, le Dow Jones a clôturé en baisse de 0,39% et le Nasdaq en légère hausse (+0,09%).
Au Japon, le Nikkei clôture à l'équilibre ce mercredi, -0,02%. Le CAC 40 est attendu en territoire négatif à l'ouverture.
Le Brent se négocie à 68,75 $.
L'once d'Or se négocie à 1 732 $.
L'euro/dollar est à 1,189 $.
La Grande-Bretagne continue à vacciner massivement avec l'AstraZeneca, 37.2% de la population est déjà vaccinée, je préfère ne pas vous donner notre chiffre; La Grande-Bretagne dévoile son plan "Global Britain," tourné vers l'Asie, "le nouveau centre géopolitique mondial"; Première saison de Mr Mercedes terminée donc, tirée d'un roman de Stephen King, excellente; Jean Vincent Placé a été condamné à une amende pour harcèlement sexuel sur une gendarme en 2016; Le courtier en ligne "eToro" entre en Bourse à travers un SPAC; "Le moment est venu d'envisager des dispositions pour la région parisienne": Jean Castex, on attend la décision de notre Grand Chef de Guerre; Dingue tous ces politiques qui avaient juré de ne plus jamais revenir en politique, Najat Vallaud Belkacem, Montebourg etc. etc.; Le procès Bygmalion doit s'ouvrir aujourd'hui, mais il va être sûrement reporté car les deux avocats de Jérôme Lavrilleux ont le Covid; Documentaire ce soir sur RMC Découverte sur Bonifacio, en Corse du Sud.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU.