Les États-Unis sont confrontés à un problème.
Un problème lié à la reprise spectaculaire de leur économie.
Une pénurie.
Une pénurie de main d’œuvre.
Une pénurie plus forte que lorsque les États-Unis étaient en situation de plein-emploi avant la crise sanitaire.
Un paradoxe alors que le taux de chômage reste (relativement) élevé.
Les affaires reprennent.
La consommation des ménages explose.
Les entreprises dans les secteurs qui ont beaucoup souffert de la crise devraient se réjouir.
Mais elles ont un problème : elles ne trouvent pas d'employés.
L'emploi aux États-Unis est en baisse, encore de 10 millions de personnes par rapport à son niveau pré-crise.
En théorie donc, les entreprises américaines devraient pouvoir embaucher facilement.
Mais ce n'est pas le cas.
Loin de là.
Les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme et de l'évènementiel peinent à embaucher.
La situation est différente.
Le taux de chômage reste élevé.
Particulièrement en France et en Europe du Sud.
Mais, malgré ce taux de chômage élevé, les entreprises de ces secteurs peinent aussi à embaucher.
L'explication rassurante et politiquement correcte consiste à dire qu'il faut du temps pour que les circuits d'embauche redeviennent fluides avant que le reprise de l'économie ne se propage intégralement sur la baisse du chômage.
L'explication est un peu courte.
Il y a deux explications.
Des employés du secteur de la restauration, hôtellerie, et autres secteurs touchés violemment par la crise ne veulent plus travailler dans ces secteurs. Ils ont subi un choc majeur et ont la perception que leur situation restera précaire dans ce secteur, surtout si la pandémie devait faire un comeback.
Moins glorieuse.
Elle repose sur un argument qui fait débat en France depuis longtemps et qui commence à faire débat aux États-Unis.
L'indemnisation du chômage serait, notamment pour les Républicains, trop généreuse, et certains employés aux États-Unis toucheraient plus en restant au chômage qu'en reprenant un emploi.
Ce n'est pas tout à fait vrai, mais les Américains ont découvert les joies du modèle social à la Française et cela pourrait induire un changement massif de leur comportement.
Passionnant.
Aux États Unis, les salaires montent.
Les McDonald's et autres n'ont pas le choix.
Sous couvert de meilleure répartition des fruits de la croissance entre salariés et actionnaires, ils remontent leurs salaires pour attirer du personnel.
Sur le premier trimestre, la hausse de salaires est la plus importante depuis 14 ans.
Pour deux raisons :
1. Si les États-Unis européanisent et même francisent leur système social, ils connaîtront une modification profonde du comportement des salariés.
2. Si la situation perdure, la hausse des salaires provoquera une hausse durable de l'inflation.
QUOI DE NEUF ?
La une des Échos.
Record en un an des ventes de logements anciens, plus d'un million.
Hausse de 5.9% des prix en France, c'est énooooooorme.
Un rattrapage de la province par rapport à Paris, merci le confinement.
Et donc une anticipation d'une hausse des prix à Paris.
La fête continue.
Et les primo accédants vont avoir encore plus de mal à trouver leur bonheur.
...une perte importante du fait de la crise sanitaire, vous avez au moins une consolation.
Le déficit fiscal de 2020 pourra être reporté sur les trois exercices précédents et pas seulement un exercice, et ce "carry back" ne sera plus plafonné à 1 million d'euros.
L'e-commerce.
Il a cartonné pendant la crise sanitaire.
Mais il continue à cartonner avec le reconfinement.
La crise sanitaire a accéléré le basculement vers le digital.
30% de hausse au premier trimestre des achats des Français sur internet.
Ce boom profite évidemment aux groupes d'e-commerce mais également aux enseignes offlines qui ont accéléré leur digitalisation.
Autre conséquence : les investisseurs se tournent de plus en plus vers l'immobilier d'entrepôt
Fascinant l'impact durable de cette crise.
Le plan de relance européen, la révolution fiscale mondiale, le changement de la face du monde (rien que ça...), où vont les marchés ? À quelles actions la reprise française va-t-elle profiter ? L'impact de la pression climatique sur les investissements, Quelles actions acheter ? Le top 3 des gérants... vous saurez tout grâce à nos Jedi de l'Économie et de la Finance : Ana Boata, Directrice de la recherche macroéconomique d’Euler Hermès ; Eric Bleines de Swiss Life Banque Privée ; Sébastien Korchia d'UBS La Maison de gestion ; et l'immense Benaouda Abdeddaïm.
À ne pas manquer.
Ce soir à 20h sur BFM Business.
Et en replay samedi à 11h et 21h et dimanche à 19h.
Oui ! Une émission spéciale ! Sur ce sujet qui tourne en boucle depuis des mois.
Une émission pour tout comprendre sur le bitcoin et les cryptomonnaies.
On répond à toutes les questions que vous vous posez : Comment ça marche ? Quelle différence entre les cryptomonnaies ? Une cryptomonnaie est-elle une monnaie ? Faut-il investir dans les cryptomonnaies ? Lesquelles choisir ? Comment et où intervenir pratiquement ?
Avec les Jedis de la blockchain et des cryptomonnaies : Ambre Soubiran de Kaiko, Claire Balva de Blockchain & Cryptos chez KPMG, Jean-David Benichou de Via.io, Charlie Méraud de Woorton, Adli Takkal Bataill de l’Association Le cercle du Coin. Et dans le rôle des deux grincheux du Muppet Show, le grand Jean-Marc Daniel…et moi.
Diffusion sur BFM Business samedi 29/05 11h30 et dimanche 30/05 18h et ensuite en replay.
À ne pas manquer !!
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MP
Le PIB français du premier trimestre vient tout juste d’être dévoilé. Il est en baisse de 0,1% en rythme trimestriel, alors que le marché tablait sur une progression de 0,4%. Quant aux dépenses de consommation des ménages, elles s’effondrent de 8,3% entre mars et avril. Le consensus tablait également sur une hausse de 0,4%...
Au-delà de ces mauvaises surprises pour l’économie française, la séance sera à nouveau marquée par les indicateurs américains, en particulier l’inflation “core” du mois d’avril. Une trop forte accélération ferait craindre aux investisseurs une normalisation prématurée de la politique monétaire de la Fed. Dans ce cas, la dynamique haussière des indices prendrait un sérieux coup.
Wall Street a clôturé en ordre dispersé hier soir : -0,01% pour le Nasdaq, +0,41% pour le Dow Jones. À Tokyo, le Nikkei gagne 2,10%.
Le Brent se négocie à 69,10 $.
L'once d'or s'échange à 1 890 $.
L'euro/dollar est à 1,218 $.
J'ai testé le nouveau site attestation-vaccin.ameli.fr pour obtenir le certificat de vaccination et l'enregistrer sur l'appli TousAntiCovid, ça marche parfaitement; Excellente fin d'Antidisturbios, la série sur Canal, je conseille; C'est l'été ce week-end, profitez-bien; Roalnd Garros va démarrer sur Amazon; "Essayez nous", vous n'avez rien à perdre, le nouvel argument du RN, en fait si...; Les soldes sont reportées d'une semaine au 30 juin pour permettre aux enseignes de profiter du boom de la consommation au plein tarif; Ouverture de l'exposition consacrée à Simone Veil à l’Hôtel de Ville de Paris; Je n'ai pas encore regardé la spéciale "Friends : The reunion" sur Salto; Une journaliste danoise qui était en reportage sur la réouverture des clubs libertins, a sauté le pas et s'est enregistrée en pleins ébats (Le Parisien); Bachar al-Assad réélu à 95,1% des voix, no comment; Le prix de l'huile d'olive va flamber, faites des stocks.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU