Nous ne sommes pas dans Star Trek.
Non, nous sommes sur les marchés boursiers.
Et même sur la Bourse de Paris.
Mais il s'agit quand même de voyage dans les étoiles...
On vous en a déjà parlé ici.
Cette innovation financière.
SPAC pour Special Purpose Acquisition Company.
Des cotations en Bourse de sociétés sans activité avec une levée de fonds qui permet de faire l'acquisition d'une société non cotée.
Une façon d'introduire une société en Bourse plus rapidement.
Il s'agit d'une coquille vide présentée en Bourse par des "stars" (voici apparaître les premières étoiles) qui demandent qu'on leur confie une somme de plusieurs centaines de millions d'euros ou de dollars, ou de plusieurs milliards, pour qu'elles fassent une acquisition.
Quand elles lèvent de l'argent, ces SPACs n'ont généralement pas leur cible d'acquisition.
Et elles ont en général deux ans pour faire cette acquisition.
C'est donc un chèque en blanc pour des "stars".
On a vécu une explosion sans précédent de ces coquilles cotées.
Avec des levées massives qui ont représenté la majeure partie des levées en Bourse depuis plus d'un an.
Avec une euphorie sans précédent.
Mais cette euphorie est déjà retombée.
Et les SPACs sont en moyenne en baisse de 30% par rapport à leur record historique.
...des SPACs leur reprochent plusieurs éléments :
1. Des frais et des commissions très élevées qui vont aux "promoteurs" des SPACs (les stars) et aux banques introductrices.
2. Les SPACs ont deux ans pour faire une acquisition, elles ont donc tendance à faire des acquisitions à tout prix et donc à des prix qui ne sont pas raisonnables.
3. Certaines SPACs sont sorties de leur but initial et utilisent l'argent qu'on leur a confié de façon différente. Par exemple, Bill Ackman, un gérant star, a utilisé l'argent qu'on lui a confié pour acheter 10% d'Universal Music. Une participation seulement, sans contrôle sur la société.
Comme d'habitude, alors que la mode aux États-Unis commence à refluer, la France se lance à fond dans les SPACs.
Des SPACs dans la transition énergétique, des SPACs dans les nouveaux secteurs de l'hôtellerie "by" Accor, des SPACs sur la tech, etc., etc.
Au total, pour l'Europe, on dépasse la douzaine de SPACs.
...sont-elles le signe (j'allais écrire le symptôme comme s'il s'agissait d'une maladie) ?
De l'excès de liquidité sur les marchés.
Il y a de l'argent sur les marchés financiers.
Beaucoup d'argent.
Trop d'argent.
De l'argent qui cherche un rendement à tout prix.
Quitte à tenter de le trouver dans les étoiles...
...de l'excès de liquidité.
La "dette à haut rendement" aux États-Unis.
À mon époque on appelait cela les "junk bonds", les obligations pourries.
Les dettes émises par des sociétés qui n'ont pas facilement accès au crédit à des conditions normales du fait de leur profil de rentabilité ou de difficultés passagères.
Des dettes qui étaient émises à mon époque (je parle comme un vétéran de la guerre...) à des taux élevés, souvent supérieurs à 10%.
Mais comme il y a trop d'argent qui cherche du rendement, les investisseurs se ruent sur ces obligations pourries et leurs taux s'effondrent.
L'écart entre le taux d'emprunt de ces sociétés et le taux d'emprunt de sociétés de première catégorie atteint des records de baisse.
La prime de risque s'effondre.
Et ça je n'aime pas du tout.
Les banques n'ont pas toute la même politique post confinement au regard du télétravail.
Si certaines banques comme Goldman Sachs et Morgan Stanley incitent leurs employés à revenir au bureau, d'autres comme HSBC sont plus flexibles.
Quant à la Société Générale, elle pratique la liberté la plus totale.
Quelle période étonnante...
Le G7, nouveau gouvernement du monde libre ?
La Banque centrale américaine va-t-elle relever ses taux d'argent ?
Quel impact pour votre argent ?
L'Europe unie devant l'emprunt, un succès ?
Où vont les marchés ?
Quels secteurs privilégiés ?
Que penser des SPACS ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Natacha Valla, économiste, Anne Sophie Alsif du Bureau d'informations et de prévisions économiques, Pierre Schang de Tocqueville Finance et Andrzej Kawalec de Moneta AM.
Ce soir à 20h sur BFM Business.
Et en replay samedi à 11h et 21h et dimanche à 19h.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MP
Cette fin de semaine devrait être assez calme pour les principales bourses européennes. Les prix à la production viennent d’être diffusés pour le mois de mai, en Allemagne. C’est la seule donnée susceptible d’attirer l’attention des investisseurs ce vendredi, alors que l’effet des annonces de la Fed s’estompe. Les prix ressortent en hausse de 1,5% en rythme mensuel ; le consensus de marché tablait sur +0,7%. C’est bon signe quant à la santé économique allemande. Pour autant, ces prix à la production ont assez peu d’impact sur l’inflation. Elle sera à nouveau scrutée de près par les opérateurs de marché la semaine prochaine, mais c’est une autre histoire…
Symboliquement, le CAC40 a atteint hier les 20% de hausse depuis le 1er janvier. Son homologue “GR” qui tient compte des dividendes réinvestis dépasse les 22% de hausse sur la période. Depuis lundi, ils gagnent environ 1%. On attend les deux indices à l’équilibre ce matin. Hier soir, Wall Street a clôturé en ordre dispersé : -0,62% pour le Dow Jones, +0,87% pour le Nasdaq. L’indice japonais Nikkei abandonne 0,19% ce matin.
Le Brent se négocie à 72,80 $.
L'once d'or s'échange à 1 785 $.
L'euro/dollar évolue à 1,191 $.
Satya Nadella devient Président ET Directeur Général de Microsoft, il n'était que DG; Warner a racheté le catalogue de David Guetta; N'oubliez pas de voter dimanche; Le prix des locations de voitures va s'envoler en France cet été; Une femme qui a eu plusieurs fractures suite à une chute due à un vélo défectueux porte plainte contre Velib, un jour je roulerai aussi en vélo pour pouvoir griller tous les feux; Je me demande si je ne vais pas aller à l'Institut du monde arabe pour voir l'exposition sur les Divas, d'Oum Kalthoum à Dalida, ah Dalida...; J'ai découvert dans le Parisien que de plus en plus de participants aux émissions de téléréalité vendent des photos érotiques, voire pornographiques, sur les réseaux sociaux, jusqu'à 1 000 euros la photo et une habituée de téléréalité déclare qu'elle a gagné jusqu'à 200 000€ par mois, bigre; Temps pourri ce week-end; Réaction d'une visiteuse à la réouverture de Disneyland : "Je suis très émue et excitée de refaire mes attractions préférées", le sens de la nuance; Le buzz de la semaine : Assa Traoré est-elle devenue l'égérie de Louboutin?; Nouvel NFT (oeuvre d'art virtuel) qui fait le buzz : Lady Gaga en Marat mort dans sa baignoire; Juneteenth, nouveau jour férié aux États-Unis pour célébrer la fin de l'esclavage; Étonnant de voir encore de nombreuses personnes porter des masques à l'extérieur.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU