"L’innovation n’est pas forcément le chemin le plus court, mais probablement le plus sûr vers la réussite et la satisfaction entrepreneuriale."
Quel est votre métier et comment vous positionnez-vous par rapport à vos concurrents ?
Xilam est un pure player du film d’animation, qui exerce à 360° tant sur la chaine de valeur (créateur, producteur, distributeur), que sur les segments d’exploitation (télévision, plateformes numériques, cinéma) et sur les cibles (préscolaires, kids, famille, adultes). Notre positionnement est celui du plus haut degré d’innovation (innovation visuelle notamment) qui nous permet d’aller chercher les plus gros budgets disponibles chez nos clients.
Quels sont les atouts que vous mettriez en avant auprès d’un investisseur ?
Xilam est la seule entreprise du secteur audiovisuel qui affiche simultanément les quatre caractéristiques suivantes : propriétaire à 100% de son catalogue, 70 % de son CA à l’international, 30% de son CA en revenus issus de son catalogue, plus de 50% de son CA généré auprès des plateformes numériques.
Où voyez-vous votre groupe dans 5 ans ?
- Soit une mutation accomplie vers le merchandising qui représenterait 50% de son CA.
- Soit un partenariat, capitalistique ou non, avec une major du contenu
- Soit un positionnement réussi auprès des « big budgets » des grandes plateformes américaines.
Ces trois hypothèses pouvant être cumulatives.
Êtes-vous heureux d’être en bourse ? Pourquoi ?
La bourse nous a donné les moyens de notre ambition tout en confortant l’indépendance et la vision du management.
Quel est votre parcours personnel ?
Je suis ce qu’on appelle un développeur. Avec une double casquette, business et créative. Je l’ai fait d’abord pendant huit ans (1990-98) au sein du groupe Gaumont en créant plusieurs métiers (la production télévisuelle, la production de contenus pour Internet, le développement de jeux vidéo, la production d’œuvres d’animation, etc), puis pour mon compte en créant Xilam en 1999.
Quel conseil donneriez-vous à un/e jeune entrepreneur/se ?
L’innovation n’est pas forcément le chemin le plus court, mais probablement le plus sûr vers la réussite et la satisfaction entrepreneuriale.
Un livre, un film, une série ?
L’homme qui plantait des arbres (Giono). Les lumières de la ville (Chaplin). Fargo (deuxième saison).
Le mot de la fin ?
La tension entre objectifs de gestion et objectifs de développement est une saine contradiction. Il faut l’assumer. Plus elle est tendue, plus elle productive.
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