La France et l'Allemagne ne sont plus sur la même longueur d'onde.
La France se complaît dans les dérives budgétaires et monétaires.
L'Allemagne veut un retour à la normale.
À la normale version allemande.
Avec un contrôle des dépenses publiques et la fin du laxisme monétaire.
...a été et est encore un drame humain.
Mais il a servi de prétexte à la France pour continuer de s'enfoncer dans le déficit budgétaire et de profiter de la manne d'argent gratuit de la BCE.
Certes la crise sanitaire a provoqué une envolée des déficits publics et de la dette, une dette qui a atteint le niveau record de 118.3% du PIB et de plus de 2 700 milliards d'euros.
Mais elle a masqué une réalité : AVANT le Covid, la France était déjà dans une situation de dérive du déficit et de la dette.
...continuer à bénéficier de cette absence totale de limite de dépenses publiques.
Elle a pris goût à la distribution d'aides.
Elle adore le "quoi qu'il en coûte".
Surtout à l'approche des élections présidentielles.
L'Allemagne n'a plus envie de jouer.
Elle a joué le jeu pendant la crise sanitaire: elle a accepté de suspendre le dogme de la limite du déficit public et même de laisser la BCE financer sans limite tous les États, même ceux qui n'avaient jamais fait d'effort budgétaire.
Mais maintenant le rebond de la croissance est là.
Et plus rien ne justifie le "quoi qu'il en coûte".
Et l'Allemagne a peur, à juste titre, que le club des cancres européens dont nous sommes un des leaders ne confonde situation d'urgence et situation permanente.
C'est le patron de la Bundesbank qui s'est exprimé.
En insistant sur une évidence : l'économie est en forte reprise, plus rien ne justifie que la BCE continue à injecter massivement des liquidités gratuites ou à taux négatifs.
"Inflation is not dead" a-t-il insisté.
Et il a bien raison.
...est prête à nous laisser chanter et danser encore tout l'été.
Mais quand la bise viendra, elle nous laissera crier famine et refusera de nous prêter quelque grain pour subsister jusqu'à la saison prochaine.
QUOI DE NEUF ?
Pas un mot sur le match d'hier.
Toute l'industrie pharmaceutique cherche le "super shot", le super vaccin capable de nous protéger contre le Coronavirus et contre tous les variants actuels mais aussi ceux qui vont se développer.
Vivement le super shot.
Réjouissons-nous.
C'est le retour à la normale en France :
la CGT appelle tous ses membres de la SNCF à faire grève jeudi.
C'est rassurant.
...va accélérer l'offshoring de certaines fonctions.
Selon la Coface, il y aurait près de 330 millions de télétravailleurs potentiels dans les pays émergents.
On appelle cela la "télémigration".
Aux États-Unis, la part des sociétés prêtes à engager à plein temps des travailleurs à distance basés à l'étranger est passée de 12% à 36% après la pandémie (Fig Eco).
Nouveaux records pour le S&P 500 et le Nasdaq.
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
" La pénurie et la forte hausse des prix des matériaux (bois, acier, PVC…) frappent de plein fouet le secteur du bâtiment. Faut-il attendre avant de faire des travaux ou avant de lancer un projet de construction ? Ou au contraire foncer afin d'éviter de nouvelles augmentations ? "
Lire cet article sur Moneyvox.fr
Par Pascal Malula, Analyste Bourse MP
En ces dernières séances de juin, nous constatons que les marchés financiers n’ont toujours pas trouvé le vaccin contre le virus de l’oisiveté. Avec une volumétrie sur le CAC40 (-0,98%, 6 658 points) ne dépassant pas le milliard à 15h, la séance de lundi enregistre une « abstention » probante. Heureusement, les configurations techniques actuelles font barrage aux extrêmes. En effet, à défaut d’investissements alternatifs, les indices poursuivent leur ascension en faux plat, franchissent des zones de résistance journalière, et s'appuient sur des zones de support. Ainsi, Krach et rallye haussier sont des scénarios très peu probables à court terme. Résultat, c’est le statu quo qui règne, les valeurs qui ont réussi en 2020 sont celles qui performent le plus en ce premier semestre ; les KHOL (Kering, Hermès, L’Oréal et LVMH) affichent une performance moyenne d’environ 30% depuis le début de l’année. Outre-Atlantique, la Bourse de New York évolue en ordre dispersé en ce début de semaine. Les préoccupations liées à la propagation rapide du variant Delta dans plusieurs pays d'Asie et en Europe incitent à la prudence. Le Dow Jones a perdu 0,44 %, tandis que le Nasdaq a gagné 0,98%.
Au Japon, le Nikkei a terminé la séance de mardi en forte baisse (-0,88%, à 28 812 points). Le CAC40 est attendu dans le vert ce matin.
Le Brent se négocie à 74,01 $.
L'once d'Or se négocie à 1 776$.
L'euro/dollar est à 1,191 $.
Abonnement vinyle: la nouvelle offre d'Amazon avec "Vinyl of the month club", avec un abonnement de 25€ par mois; c'est le grand retour en France des vacances itinérantes, le nomadisme à pied, en vélo, à cheval ou en camping-car; 300 spectateurs finlandais ont attrapé le Covid 19 après un match de l'euro; BFM pose une question drôle: "quand pourra-t-on se faire vacciner avec des doses Sanofi ?", trop drôle cette blague; une chercheuse du CNRS juge la cuisine française "raciste", elle serait trop "blanche"; les confinements ont eu un impact sur le poids et le souffle des enfants de CE1 et CE2 et leurs capacités cognitives ont baissé de 40%; record de chutes spectaculaires dans le Tour de France; on recherche toujours la femme qui a brandi une pancarte et fait chuter des dizaines de coureurs.