Les chaînes d'approvisionnement sont brisées.
Momentanément certes, mais cela provoque une situation de blocage pour les industriels du monde entier.
Hier, selon une enquête auprès des industriels européens, le délai entre les commandes et la réception des commandes a atteint un niveau jamais atteint depuis 24 ans.
Et des fabricants de chaussures aux constructeurs automobiles européens, la situation est devenue critique.
On manque de métaux, de plastique, de bois, de semi-conducteurs, etc.
Les circuits sont engorgés.
Du fait d'une demande européenne et mondiale spectaculaire et d'un appareil de production qui a été mis à l'arrêt au début de la crise sanitaire.
Du fait du coût des transports aussi.
...limitent la progression de la production européenne.
C'est Jens Weidmann, le patron de la Banque centrale allemande, qui le dit.
Rien qu'en Allemagne, Siemens, Volkswagen, Audi, BMW, Daimler, Adidas ou encore Puma doivent recourir à la mise en chômage partiel et à la fermeture temporaire de certaines usines de production.
Toujours la même.
La hausse des prix.
Il faudra plusieurs mois pour revenir à plus de fluidité sur les circuits de production.
En attendant, compte tenu du niveau spectaculaire de la consommation, les industriels vont devoir répercuter la hausse des prix aux consommateurs.
Comme annoncé depuis plusieurs mois.
Joe Biden a précisé de façon extrêmement claire la nouvelle doctrine internationale des États-Unis.
Et, on vous le dit et on vous le répète, c'est un tournant fondamental pour les États-Unis et pour le monde.
La face du monde va changer.
Plus question d'interventions à l'étranger avec des "missions qui ne pourront pas être atteintes", plus question non plus d'opérations militaires visant à "remodeler certains pays" en tentant notamment d'imposer la démocratie.
Maintenant c'est America First.
Le seul intérêt des États-Unis c'est l'intérêt national.
Et l'intérêt national n'est lié qu'aux besoins d'approvisionnement, et ils se réduisent progressivement à mesure que les États-Unis deviennent autonomes, et à la protection contre la menace terroriste.
En clair, les organisations terroristes mondiales peuvent faire ce qu'elles veulent, où elles veulent, à condition de ne pas opérer aux États-Unis ou contre des personnes américaines.
...le temps que beaucoup se plaignaient de l'interventionnisme américain...
Le "US go home" a été pris à la lettre par les États-Unis.
Et pour les États-Unis, l'ennemi c'est la Chine.
Mais il en sera pour la Chine comme il en est pour les terroristes : faites ce que vous voulez chez vous, mais ne vous attaquez pas aux États-Unis.
Dans tout ça ?
Vaste question...
...a vendu sa participation dans Carrefour.
5.7%.
Acquise en 2007 quand le cours de Carrefour était autour de 47 €.
Vendue pour 16 €.
Une des rares fois où notre recordman français a fait une erreur.
Si on compare la perte subie avec l'explosion de la valorisation de LVWH sur 14 ans, on se dit qu'Arnault peut dire "même pas mal".
L'OPEP et ses "alliés" n'ont pas souhaité céder à la pression américaine.
Ils s'en tiendront à la hausse des quotas déjà décidée et n'augmenteront pas plus la production.
Le meeting a été un des plus courts de l'histoire de l'OPEP +, moins de 30 minutes.
Tous veulent profiter de cours relativement élevés pour engranger des devises nécessaires pour combattre les effets de la crise sanitaire.
Donc notre essence va coûter plus cher.
«Vos enfants sont déjà en cours
Wow ! On a lâché notre iPhone à la lecture de la tribune d'Hippolyte d'Albis (prof à l’Ecole d’Economie de Paris + chercheur au CNRS) dans les Echos d’aujourd’hui : en moyenne un collégien passe 26h/semaine en classe et un lycéen un peu plus de 30h… c’est moins que leur temps hebdomadaire d’écran (plus de 31 heures en moyenne). Pour avoir une idée claire du niveau éducatif de vos enfants séchez la prochaine réunion parents-profs, passez une heure sur TikTok.»
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB
Septembre démarre sur les chapeaux de roues pour le CAC40. L’indice français a clôturé en hausse d’1,18% hier, à 6 758 points, malgré des indicateurs économiques mitigés. +1,18% pour le CAC, c’est autant que sur l’ensemble du mois d’août. La consommation des ménages français a nettement baissé en juillet (-2,2% en volume par rapport à juin).
Les principaux indices mondiaux ont clôturé en territoire positif, profitant des espoirs de nouvelles mesures de relance en Chine. Pour autant, la prudence devrait l’emporter aujourd’hui : les investisseurs attendent le rapport mensuel sur l’emploi américain. Il sera publié demain à 14h30 et devrait relancer le débat sur la baisse prochaine des achats d’obligations de la Fed. Le consensus de marché table sur 750 000 emplois créés en août, hors secteur agricole, et sur un taux de chômage en baisse à 5,2%. En attendant, les inscriptions hebdomadaires au chômage seront publiées cet après-midi outre-Atlantique.
Au Japon, le Nikkei clôture en hausse (+0,33% à 28 543 points). Le CAC40 est attendu en légère baisse à l’ouverture, autour des 6 750 points.
Le Brent se négocie à 71,46 $.
L'once d'or s'échange à 1 815 $.
L'euro/dollar évolue à 1,184 $.
C'est la rentrée des classes, une rentrée encore estampillée Covid; Macron en chef de guerre contre l'insécurité à Marseille; Les nouvelles affiches du candidat Macron "Macron président des jeunes. Vivement qu'on signe pour 5 saisons de plus", ambiance Netflix; Les fusions-acquisitions, le M&A, sont à leur plus haut niveau depuis 5 ans; Amazon et Walmart vont recruter plus de 60 000 personnes aux États-Unis; Claude Perdriel, 95 ans, veut transformer l'hebdo économique Challenges en newsmagazine, magnifique d'avoir des projets d'avenir à 95 ans; Martine Aubry soutient Anne Hidalgo, la semaine des 30 heures et la limitation de vitesse à 30 km/h, tout un programme; Adriana Karembeu débarque dans "Plus belle la vie"; Documentaire sur Coluche ce soir sur France 3.