Les démocrates se déchirent.
Et Biden ne parvient pas encore à les mettre d'accord.
Le sujet ?
L'approbation par la Chambre d'un plan de relance de 1100 milliards de dollars qui a déjà été approuvé par le Sénat.
Une partie des démocrates veut voter ce plan de relance.
Une autre partie, celle dite "progressiste" veut lier l'approbation de ce plan de relance avec celui, plus ambitieux, de 3500 milliards de $ promis par Joe Biden.
Un plan de relance qui doit marquer la présidence Biden avec des mesures ambitieuses sur l'éducation et la réduction des inégalités.
Ce plan de 3500 milliards de $ n'est pas financé.
Celui de 1100 milliards de $ l'est déjà difficilement.
Et les démocrates "centristes" ne veulent pas laisser le déficit et la dette déraper de façon incontrôlée.
Or, pour financer ce nouveau plan, il n'y a que deux solutions : augmenter les impôts au-delà de ce qui a été déjà acté et cela rendrait les élections de mi-mandat difficiles pour les démocrates, ou réduire de façon drastique les dépenses publiques, impossible en sortie de crise...
Je vous vois déjà vous inquiéter.
Mais rassurez-vous.
Les démocrates vont finir par se mettre d'accord.
Ils ont deux solutions :
1. Réduire le package de 3500 milliards de $ en ciblant cette relance sur les populations les plus défavorisées, c'est la solution centriste
2. Réduire le package en réduisant la période pendant laquelle ces aides et ces investissements seront faits, c'est la solution progressiste.
Ne veulent pas de la deuxième solution.
Pour eux, c'est un tour de passe-passe.
Une manipulation des chiffres.
Leur argument ?
Une fois les aides en place, il sera impossible au bout de 4 ou 5 ans de les supprimer et donc le package devra être renouvelé et finira par coûter les 3500 milliards de $ initiaux.
Les tractations qui ont lieu font penser à la série House of Cards.
Avec des luttes de pouvoir, et notamment la volonté de nuire à la patronne des démocrates à la Chambre, Nancy Pelosi, dont beaucoup pensent qu'elle a largement fait son temps.
Avec des tentatives de pression de la part de Biden sur certains députés.
Avec des craintes pour les élections à venir.
Même si on connaît l'épilogue, ces tractations à l'américaine sont toujours étonnantes.
QUOI DE NEUF ?
Le concert unanime de louanges sur Bernard Tapie.
D'autant plus étonnant qu'on reconnaît parmi ceux qui se livrent à une surenchère ceux qui le traitaient d'escroc et ne lui adressaient pas la parole il y a encore quelques années.
Le bal des hypocrites.
Pour paraphraser un tube de ma jeunesse, d'Esther Phillips : "what a difference a death makes".
C'est le nouveau thème de campagne du Président Candidat.
Il fait la une des Échos.
Macron met en avant une hausse du pouvoir d'achat deux fois supérieure à celle des deux quinquennats précédents.
Avec une hausse encore plus marquée pour les ménages les plus modestes.
Une bataille qui nous concerne et qui va avoir un impact majeur sur nos vies dans les mois et les années qui viennent.
À ma gauche, le laboratoire Merck qui annonce qu'il a un traitement qui se révèle bigrement efficace contre le Covid.
À ma droite, BioNtech qui nous explique que nous ne pourrons plus nous passer des vaccins (et en particulier des siens) car nous allons être confrontés en permanence à des virus montants.
C'est lundi, j'ai envie de croire au traitement...
Le fonds euros.
Une exception française : un placement qui rapporte encore entre 1 et 2% malgré des taux sans risque proches de zéro.
Mais la chute des taux d’intérêt a également entrainé un durcissement des conditions d’accès de la part des assureurs qui veulent limiter les capitaux vers ces fonds. Certains contrats vont appliquer des frais d’entrée, quand d’autres exigent un versement complémentaire en unités de compte (supports risqués).
Vous cherchez un fonds euros garanti, performant, sans frais d’entrée, et sans obligation de verser une partie en unité de compte ? Il existe une solution : >> Investir à 100 % en fonds en euros, c’est encore possible !
À quoi vont ressembler l'Allemagne et l'Europe après Angela ? Les marchés sont-ils redevenus "normaux" ? Jusqu'où les taux vont-ils remonter ? Quelles actions acheter ? Ou vendre ? Faut-il avoir peur de l'inflation ? Qui sont les meilleurs gérants cette semaine ?
Nous avons échangé sur ces sujets et répondu à toutes les questions avec nos Jedi de l'Économie et de la Finance : Mary-Sol Michel de Swiss Life Banque Privée, Alice Lhabouz de Trecento AM, Michel Ruimy économiste et prof à Sciences Po et Éric Heyer de l'OFCE.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB
Le CAC40 est attendu en petite baisse à l’ouverture, sous les 6 500 points, après avoir clôturé à l’équilibre vendredi (-0,04% à 6 517 points). Wall Street a fini la semaine en beauté, suite aux annonces de Merck & Co sur un traitement contre le Covid. Du côté d’Evergrande, le géant immobilier chinois aux pieds d’argile, le feuilleton se poursuit ce lundi. Sa cotation a été suspendue ce matin à la Bourse de Hong Kong, avant une annonce importante. Le groupe devrait céder 51% de sa filiale Evergrande Property Services pour 4,43 milliards d’euros. Les grandes manœuvres commencent pour tenter de sauver le promoteur immobilier, endetté à hauteur de 260 milliards d’euros. En parallèle, les membres du cartel pétrolier de l’Opep+ se réunissent aujourd’hui pour évaluer leur niveau de production d’or noir. Depuis juillet, ils augmentent de 400 000 barils par jour leur offre pour faire face à la demande soutenue au niveau mondial. Malgré la hausse des cours du brut ces dernières séances, le cartel pourrait statuer sur une ouverture plus large du robinet pétrolier. À suivre !
Au Japon, le Nikkei clôture en baisse (-1,13% à 28 444 points).
Le Brent se négocie à 78,9 $.
L'once d'or s'échange à 1 757 $.
L'euro/dollar évolue à 1,161 $.
Si vous cherchez un job ou si vous voulez changer de vie, le Figaro Eco annonce "les carreleurs manquent de bras et lancent une campagne de recrutement"; 3,4%, c'est le taux d'inflation en septembre en zone euro, du jamais vu depuis 2008; Le gouvernement algérien a rappelé son ambassadeur à Paris; C'est apaisant de voir le calme avec lequel les élections et les négociations post élections se déroulent en Allemagne, surtout en comparaison du cirque de nos élections présidentielles qui a déjà bien commencé; Dramatique le rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l’Église qui va paraître mardi; Des avions chinois sont entrés à deux reprises dans la zone aérienne de Taïwan; Le débat sur le nucléaire est passionnant; On va reparler du chinois Evergrande dans les jours qui viennent; Selon les Pandora Papers, de nombreux dirigeants ont dissimulé leur argent dans des sociétés offshore : le roi de Jordanie en aurait une trentaine, les présidents du Kenya ou encore d’Équateur, ou le Premier ministre tchèque sont aussi concernés.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU