Je voudrais partager un sujet de réflexion avec vous.
Sur un mouvement qui va nous occuper pour les 15 ans à venir, au moins.
La transition écologique.
La réflexion porte sur son impact sur l'économie et l'inflation.
La transition écologique est-elle porteuse de croissance ou facteur de décroissance?
Est-elle inflationniste ou déflationniste ?
Je vous donne le week-end, je ramasserai les copies lundi
Plus de doute.
Même s'il reste quelques climato-sceptiques, la transition écologique est devenu un vrai sujet.
Et un sujet d'aujourd'hui.
Nous y sommes.
Tous les pays se sont fixés des objectifs de neutralité carbone avant 2050.
L'Allemagne veut même sortir du charbon avant 2030 !
...ces objectifs de neutralité carbone, il va falloir cravacher.
Nous sommes déjà en retard.
Pour les pays qui, comme l'Allemagne, refusent le nucléaire, il va falloir investir massivement, très massivement, dans les énergies renouvelables.
Pour les autres, comme la France, il va falloir continuer à investir dans le nucléaire mais aussi dans les énergies renouvelables.
La tâche va être immense pour deux méga-pollueurs, la Chine et les États-Unis.
...que nous sommes déjà entrés dans la transition écologique.
Qu'il va falloir y aller à marche forcée.
Qu'on va sûrement déployer des milliards de milliards d'euros, de dollars, de yen ou de yuans.
D'où va venir cette masse d'argent nécessaire à cette transformation radicale ?
Ici, la réponse est simple.
Maintenant qu'on a vécu la crise sanitaire, on sait qu'en cas d'urgence, si tous les pays sont concernés, on peut créer de l'argent "magique".
Si on décrète partout un état d' "urgence climatique" comme on a décrété l'urgence sanitaire, nous allons tous pouvoir faire du déficit "climat" et de la dette " climat" comme nous avons la dette "covid".
Donc, pas de sujet de financement.
C'est de se demander si la transition climatique générera de la croissance et de l'inflation.
Pour moi, la réponse n'est pas claire.
Si on se lance dans des investissements massifs pour la transition énergétique, cela devrait, en théorie, favoriser une croissance "verte" élevée et maintenir un niveau d'inflation raisonnable car le coût des énergies renouvelables sera élevé.
Autre élément inflationniste, le fait que pendant cette période de transition, on va moins investir dans les énergies fossiles mais qu'on en aura besoin quand même encore au moins 15 ans et que, faute d'investissement, leur coût de production va flamber.
On va s'apercevoir rapidement que les objectifs de neutralité carbone ne sont pas atteignables dans les délais nécessaires.
Si on se met tous à investir dans les énergies renouvelables, nous allons avoir une situation similaire à celle que nous connaissons aujourd'hui : pénuries, rareté des matières premières, explosion des prix.
On risque donc de s'apercevoir que le seul moyen d'atteindre ces objectifs, c'est de réduire notre consommation, notre surconsommation.
Nous rentrerions ainsi dans un cycle de dé-surconsommation et donc un cycle de dé-croissance.
Un cycle hautement déflationniste.
Si vous avez des idées ou des convictions sur le sujet n'hésitez pas à le partager avec nous.
QUOI DE NEUF ?
Le bitcoin.
La création d'un fonds indiciel coté à New York, un ETF, sur le bitcoin a donné de la vigueur au bitcoin qui a dépassé les 65 000 $.
Les investisseurs ont maintenant accès au bitcoin sans avoir à passer par des plateformes spécialisées et sans craindre de voir leur portefeuille virtuel disparaître.
Est-ce un tournant pour le bitcoin et bientôt pour d'autres actifs spéculatifs virtuels (je refuse d'utiliser le terme de monnaies virtuelles car ce ne sont pas de monnaies virtuelles mais des actifs spéculatifs) ?
Time will tell.
Jens Weidmann
Le patron de la Bundesbank, la Banque centrale allemande.
Pourquoi c'est important ?
Jens Weidmann était un des garants de l'orthodoxie financière en zone euro.
Il dit démissionner pour raisons personnelles mais il est en fait en total désaccord avec la politique laxiste de la BCE qui ne se justifie plus compte tenu de l'explosion de la croissance.
Le débat entre les partisans du laxisme et ceux de l'orthodoxie est de plus en plus tendu.
Les États-Unis découvrent les joies d'un environnement qui nous est familier.
En se lançant dans des mesures anti-crises auxquelles nous sommes habitués mais que les Américains ne connaissaient pas, le financement du chômage partiel, les aides de toutes sortes, les chèques, le gouvernement a ouvert la boîte de Pandore.
Et déjà deux conséquences majeures : des millions de travailleurs ne veulent pas retourner travailler.
Et les syndicats lancent des grèves tous azimuts dans les grandes entreprises comme Exxon ou Deere pour obtenir des augmentations de salaires.
"À la française"...
"Partis partis
La Fondation Jean Jaurès publie aujourd’hui une étude réalisée par l’Ifop et intitulée "10 ans d’évolution du paysage politique français". Principal enseignement : l’écroulement total des forces qui structuraient la politique en France depuis 30 ou 40 ans. En 2013, 23% des Français se déclaraient sympathisants LR, 21% PS et 13% FN. Ces pourcentages sont aujourd’hui de – respectivement – 8%, 8% et 6%... et ce, sans que le macronisme ait vraiment pris le relais (26% de sympathisants en 2017, 15% aujourd’hui). Seule catégorie vraiment en croissance : les "sans partis". 7% il y a 10 ans, 31% aujourd’hui. A votre avis, à quel (quasi) candidat ça profite ?"
N'oubliez pas de vous abonner à l'excellente newsletter du soir de TTSO. C'est très simple et c'est ici.
Par Pascal Malula, Analyste Bourse MTB.
La séance de mercredi s’est illustrée par un volume d'échanges atone. Tout au long de la journée, le CAC40 (+0.54%, à 6 705 points) a ondulé dans une fourchette réduite. Sur les autres grandes places européennes, on a observé la même oisiveté. Les investisseurs ont assez peu réagi au chiffre de l’inflation en zone euro et en Grande-Bretagne (ressortis respectivement en phase et en dessous des anticipations). Les stocks hebdomadaires de pétrole américain n’ont chahuté ni la paire EURUSD, stagnant autour des 1.164 $, ni les cours du Brent (chapeauté par la résistance des 85,66 €). Aux États-Unis, le bal des résultats d'entreprises bat son plein cette semaine, avec en vedette ce mercredi Tesla. Hier, le constructeur automobile a fait état d'un chiffre d'affaires sur la période juillet-septembre supérieur aux prévisions du consensus, et ce en dépit de la pénurie mondiale de puces et de matières premières.
Au Japon, le Nikkei a terminé ce jeudi dans le rouge (-1.87%, à 29 708 points). Le CAC40 est attendu en léger repli ce matin.
Le Brent se négocie à 85,2 $ (+0.68%).
L'once d'Or se négocie à 1 783 $ (+0.82%).
L'euro/dollar évolue à 1,164 $ (-0.08%).
Les déclarations d'embauche continuent à exploser en France, on est à 840 000 pour le mois de septembre; En pleine déconfiture boursière, Atos va chercher l'ancien directeur général d'Eutelsat, Rodolphe Belmer; Enfin, vous allez pouvoir revoir "Le plus grand cabaret du monde" de Patrick Sébastien au Palais des Sports, en novembre et décembre, je sais que vous attendiez ça avec impatience; Le Parisien publie la première planche du nouvel Astérix, le 39ème, Astérix et le griffon, tirage mondial de 5 millions d'exemplaires, un record; Il y aura 4 débats à la télé pour les primaires LR fin novembre, il est temps que je trouve de nouvelles séries à regarder; Jawad le"logeur de Daech" qui a été condamné à 4 ans de prison en 2019 veut "ouvrir un salon de coiffure" à sa sortie; La critique a démoli le film de Dany Boon "8 rue de l'humanité" qui est sorti sur Netflix, je n'envisageais pas de le voir; Pour les boomers, soirée Brassens pour le centième anniversaire de sa naissance ce soir sur France 3; À partir de demain, couvrez vous, les températures chutent; La CGT propose un SMIC à 2000 € brut avec un temps de travail hebdomadaire de 32h.