Pas de doute.
L'inflation est là.
En Europe mais surtout aux États-Unis.
Elle est même devenue un sujet d'affrontement politique.
Il faut remonter à juin 1982 pour trouver un taux d'inflation semblable à celui qui a été publié aux États-Unis.
Une hausse des prix à la consommation de 0,8% en novembre, sur un mois, soit un taux d'inflation de 6.8% sur un an.
Après un taux de 6,2% en octobre.
Cette hausse est due en partie à la hausse de l'énergie et de l'alimentaire, mais pas seulement.
Tout augmente.
L'effet cumulé de l'effet rattrapage de l'économie post crise sanitaire, de l'excès de liquidités, des goulets d'étranglement et des pénuries. Vous connaissez la chanson.
...va disparaître dans les mois qui viennent, c'est la partie "temporaire" de l'inflation.
Mais une partie va devenir "durable".
Du fait, notamment de la hausse des salaires, cette inflation de "second tour".
Mais vous connaissez aussi cette chanson.
C'est que le sujet est devenu un sujet politique.
Les consommateurs américains sont en colère, ils reprochent au gouvernement Biden de ne rien faire pour lutter contre l'inflation qui sape leur pouvoir d'achat et sape leur confiance.
Biden en a fait une priorité.
Il veut agir, mais il ne sait pas trop quoi faire.
Eux aussi ont saisi le prétexte de l'inflation pour pilonner Biden.
Ils lui reprochent non seulement de ne pas agir, mais de mettre de l'huile sur le feu avec son package de relance sociale, qui doit passer au Sénat après avoir été approuvé par la Chambre des Représentants, un package qui suit de près le package de relance sur les infrastructures.
...n'est plus un sujet de controverse entre prévisionnistes économistes, c'est une réalité.
C'est même devenu un sujet politique.
Voici ce que nous écrivions il y a un an, le 7 décembre 2020 :
"Comme vous le savez tous ici, parce que nous le répétons en permanence, quand la crise sanitaire sera terminée, et elle se terminera, en partie grâce aux vaccins, l'économie va rebondir.
Bien au-delà des anticipations.
La barre montante du V chinois ou des W américains et même européens va monter très haut.
Un rebond phénoménal de l'économie alimenté par l'injection massive de liquidités par les banques centrales, par les plans de relances tout aussi massifs, la consommation des ménages stimulée par un effet rattrapage et une épargne record, l'investissement des entreprises stimulé par un effet rattrapage et une trésorerie record...
Il y aura rebond économique.
Ce rebond sera spectaculaire et historique.
Surtout aux États-Unis du fait de la flexibilité économique et sociale.
Et pour les marchés, il faudra à ce moment suivre deux indicateurs américains donc.
L'inflation. Le CPI. Le Consumer Price Index, indice des prix à la consommation.
Et les taux d'emprunt d'État américains.
SI......un de ces deux chiffres dérape, et ils vont déraper, la Banque centrale américaine devra diminuer le montant de ses injections de liquidités"
Pas mal non ?
QUOI DE NEUF ?
Vous qui pensez que les priorités du moment sont l’emploi, l’économie, les inégalités ou encore là transition climatique, vous êtes totalement à côté de la plaque. Heureusement qu’une partie de nos élites est en alerte et veille pour nous et sur nous.
Les deux priorités ?
Évident.
Le foie gras et l'élection de Miss France.
Ne cherchez pas un lien entre les deux sujets...
Une seule certitude : le ou la prochaine présidente ne fera pas l’économie d’un referendum sur ces deux urgences nationales.
The Economist de cette semaine.
D'habitude, il y a un ou deux bons articles qui se distinguent.
Cette semaine, tout le numéro est passionnant.
Avec le titre "What would America fight for ?" et la conviction, que nous partageons depuis longtemps, que les États-Unis se replient sur eux-mêmes et ne risqueront pas une vie pour Taïwan et encore moins pour l'Ukraine.
Mais aussi un dossier complet sur le Japon, cet étonnant laboratoire de la démographie et de son impact sur l'économie.
Il en est des SPACs comme du cholestérol ou des "cops", il y a les bons et les mauvais.
Une minorité de bons et une large majorité de mauvais.
Dans les très bons, il y a le SPAC des célèbres frères Zaoui.
Ils avaient levé 300 millions d'euros pour faire une acquisition d'une "pépite" de la santé et de la tech.
5 mois après seulement ils ont fait l'acquisition de BenevolentAI, une biotech britannique spécialisée dans l'intelligence artificielle.
5 mois seulement alors qu'une large majorité des SPACs n'ont toujours pas trouvé de cibles.
On a a rejoué la semaine, parlé économie et marchés, et on vous a conseillé avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Louis de Montalembert de Pléiade AM.
Frédéric Rollin, de Pictet AM.
Sébastien Lalevée la Financière Arbevel.
Et notre ami et gourou, Emmanuel Lechypre.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.
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Par Pascal Malula, Analyste Bourse MTB.
Les marchés actions sont attendus dans le vert lors des premières minutes de cotation ce lundi à l’entame d’une semaine qui sera animée par les banquiers centraux. La Réserve fédérale devrait accélérer son “tapering”, la réduction de son programme de rachats d’actifs, à hauteur de 30 milliards de dollars contre 15 “seulement” aujourd’hui. En Europe, le directoire de la BCE semble plus divisé quant au tempo à suivre au cours des prochaines semaines. Au mieux, Christine Lagarde pourrait annoncer une petite baisse des prochaines vagues d’achats d’actifs en imitant timidement la Fed… Le marché des changes sera particulièrement surveillé par les analystes cette semaine, notamment les paires euro/dollar, livre/dollar, et dollar/yen.
En Asie, la Bourse de Tokyo a grimpé de 0.71% ce matin, à 28 640 points. Le CAC40 est attendu autour des 7 020 points à l’ouverture.
Le Brent se négocie à 75,7 $ (+0.69%).
L'once d'Or se négocie à 1 786 $ (+0.66%).
L'euro/dollar évolue à 1,128 $ (-0.26%).
On ne va bientôt plus se moquer à l'étranger des Français qui ont la réputation, fausse bien sûr, de ne pas se laver souvent, une fois de plus la France est à la pointe, j'ai découvert ce week-end une nouvelle tendance pour lutter contre le réchauffement climatique, ne plus se doucher ou prendre un bain tous les jours pour ne pas gaspiller de l'eau, ce sont les "Unwashed"; Ouragans dramatiquement spectaculaires aux États-Unis (évidemment, on ne s'en fout pas, c'est une évidence, mais je préfère le préciser...); Il paraît que le Championnat du Monde de F1 s'est joué sur le dernier tour du dernier Grand Prix; À Angers, c'est la guerre, entre une boulangerie qui propose des brioches en forme de "quéquette" et de "foufoune" (c'est eux qui le disent) et une association catholique qui veut les interdire; Étonnant silence de Sarkozy qui ne soutient toujours pas la candidate de son parti originel; Miss Île-de-France est devenue Miss France, elle est trilingue, "diplômée de grande école" et féministe; La Mairie de Paris lance l'appel d'offres aujourd'hui pour sélectionner trois opérateurs de scooters électriques; Documentaire ce soir sur France 3 sur Rochefort, Marielle et Noiret, ok! boomer..., et une adaptation d'Emma Bovary sur la 2; Hier soir j'ai revu "La comtesse aux pieds nus" avec Ava Gardner et Bogart, si vous l'avez loupé, regardez-le sur Arte Replay; Cannes c'est fini pour Canal + qui n'a pas souhaité surenchérir sur France Télévisions pour avoir la retransmission des cérémonies qu'elle couvrait depuis 28 ans.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU