Omicron ne touche pas que les personnes physiques.
Les entreprises sont également affectées.
Et comme (presque) tout le monde, elles reçoivent régulièrement une petite dose.
Un « booster » sous forme d’aides publiques et de liquidités des banques centrales.
Là aussi les gouvernements n’ont pas fait le choix de l’immunité collective.
Par Gauthier MAES
Responsable média
Meilleurtaux Placement
Israël a suspendu la 4ème dose de son vaccin jusqu’à nouvel ordre.
En fait, s’il était confirmé qu’Omicron serait moins grave que les variants précédents, il pourrait favoriser l’immunité collective.
Et les spécialistes (et pseudo-spécialistes) se déchirent sur les plateaux télé pour savoir si la stratégie du tout vaccinal adoptée par de nombreux gouvernements est la bonne. Ou s’il ne faudrait pas au contraire laisser couler, laisser les gens se faire infecter par ce nouveau variant et favoriser ainsi l’immunité collective.
Nous ne sommes pas épidémiologistes, nous ne saurions répondre à cette question.
Mais ce débat nous fait réfléchir à une autre question : peut-il y avoir une immunité collective pour les entreprises ?
En temps de crise, les entreprises affaiblies doivent disparaître.
C’est la nature du capitalisme, le darwinisme.
Mais les gouvernements ont refusé cette règle.
Ils ont décidé que les entreprises aussi avaient le droit à leur vaccin anti-covid : des centaines de milliards d'euros d’aides, d’injections de doses liquidités, ont été distribuées.
Et à dire vrai, peu d’entreprises s’en plaignent…
Mais les entreprises, même celles, et il y en a, qui ne reçoivent aucune aide de l’État, ont montré chaque jour leur résilience et leur adaptabilité.
Face aux confinements, aux restrictions, à l’isolement des salariés malades ou cas contacts, à l’absentéisme, ou encore au télétravail, les entreprises ont montré qu’elles pouvaient s’adapter.
La puissance de la reprise en est la preuve flagrante.
Elles ont accéléré leur digitalisation, amélioré leur coût de fonctionnement, ou encore favorisé la mise en place de conditions de télétravail avantageuses pour leurs employés comme pour elles-mêmes.
Que se passerait-il si on faisait le choix de couper les doses de liquidités, malgré Omicron ?
Toutes les entreprises seraient infectées par la crise. Certaines très gravement, certaines tomberaient. Et il faudrait sans doute créer une cellule de « soins critiques » pour essayer de sauver celles qui pourraient (et devraient) être sauvées, notamment dans les secteurs les plus sinistrés.
On aurait donc une chute de la croissance, peut être même une récession, et une hausse du chômage (qui est aujourd'hui à
un quasi-record de faiblesse, rappelons-le).
Un choix douloureux, donc.
D'un autre côté, on économiserait des milliards d’euros de déficit et on limiterait les risques de hausse des taux et d’inflation.
... des entreprises, Omicron ne serait qu’une bonne grippe. Un simple contretemps dans leur activité. Et les plus solides en profiteraient encore pour accélérer leur transformation, leur digitalisation et améliorer leur productivité.
Et une fois la vague Omicron passée, ces entreprises seraient encore plus solides qu’avant la crise. Et immunisées contre les prochaines.
Darwinien.
QUOI DE NEUF ?
Ma Xiaoguang, le porte-parole du Bureau chinois des affaires taïwanaises, a déclaré hier lors d'une conférence de presse que la Chine prendrait des « mesures drastiques » contre Taïwan si l'île décidait d'accéder à l'indépendance formelle.
Il a ajouté que la Chine était prête à faire tout son possible pour parvenir à une réunification pacifique avec Taïwan, mais qu'elle se verrait contrainte d'agir si toute ligne rouge était franchie sur la question de l'indépendance.
Et il a conclu que les provocations de Taipei et l'ingérence extérieure pourraient s'intensifier l'an prochain...
...en Chine, après 3 années de baisse.
Le plus grand marché automobile au monde avait commencé à reculer en 2018 pour la première fois depuis au moins 1990.
Selon l'Association chinoise des constructeurs automobiles, les ventes de véhicules légers atteindront 27,5 millions d'unités en 2022, soit 5,4 % de plus qu'en 2021.
Ce rebond s’expliquerait en partie par l’envol des électriques et hybrides rechargeables (+47%) malgré les pénuries de semi-conducteurs.
L’année 2022 devrait être celle de la hausse des taux.
La BoE n’a pas attendu l’année prochaine pour augmenté ses taux, alors que la Fed a déjà prévenu qu’il y aurait probablement « plusieurs relèvements l’an prochain ».
Cet environnement s’annonce favorable pour les établissements de crédit, dont le modèle économique est la transformation de maturité (emprunter aux épargnants à court terme, pour prêter aux emprunteurs à long terme).
Car qui dit taux d'intérêt plus élevés dit rentabilité en hausse.
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Plus de 200 000 contaminations au Covid-19 en 24h en France ; Ghislaine Maxwell, ex-collaboratrice d'Epstein, a été reconnue coupable de crimes sexuels par un tribunal de New York ; Le vaccin chinois Sinovac serait efficace à seulement 35% contre Omicron ; Zemmour, le RN et les Insoumis ne veulent pas appliquer les jauges dans leurs meetings (les réunions politiques sont, pour l'instant, protégées par la Constitution mais un amendement sera examiné la semaine prochaine) ; Le port du masque redevient obligatoire en extérieur à Paris dès vendredi ; Nouveau couvre-feu décrété à La Réunion à partir du 1er janvier ; En Chine, 4 personnes accusées d’avoir mis en péril les règles anti-Covid ont été forcées de parader en ville avec des menottes ; La Chine (encore...) interdit aux footballeurs de sa sélection nationale « d'avoir de nouveaux tatouages » ; L'Ordre des pharmaciens s'inquiète de la vente d'autotests en grandes surfaces pour « la santé des Français » (et rien d’autre…) ; Michel Houellebecq sort un huitième romain, "Anéantir", le 7 janvier ; Une quinzaine de départements, en Île-de-France mais aussi dans les Alpes-Maritimes, en Charente-Maritime ou encore le Calvados, ont annoncé une fermeture anticipée des bars, dans la nuit de vendredi à samedi, pour le Nouvel An>.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU