Ce sont les deux thèmes qui agitent les marchés en ce début d'année.
Mais hier les investisseurs ont jugé qu'Omicron sera "temporaire" alors que l'inflation sera "durable" : les taux américains continuent à rebondir.
Omicron serait même un facteur d'accélération de l'inflation.
Explications.
Nous vous annoncions ici, à plusieurs reprises, que le thème de l'année sur les marchés serait l'inflation.
Et nous pouvons déjà vous dire, sans prendre trop de risque, que ce sera aussi le mot clé pour 2022.
Une inflation à la fois temporaire mais durable.
Contradictoire ?
Non.
L'inflation telle que nous la connaissons aujourd'hui, rappelons que le dernier taux d'inflation publié aux États-Unis a été de 6.8%, sera temporaire.
Elle va retomber.
Car une fois les goulets d'étranglement résorbés, et une fois la crise sanitaire passée (elle va bien finir par passer), il y aura un retour à la normale sur les deux éléments les plus volatils de l'inflation : le prix des matières premières et les prix alimentaires.
Donc temporaire.
L'inflation va certes retomber mais elle ne retombera pas tout de suite à des niveaux compris entre 0% et 1% comme ceux que nous avons connus avant le Covid.
Pour plusieurs raisons :
- Tout d'abord la demande va rester encore forte en 2022, voire sur une partie de 2023.
- D'autre part, la hausse des salaires a démarré et elle va avoir un impact durable sur l'inflation.
- Et enfin, les entreprises ont découvert qu'elles avaient un "pricing power", qu'elles pouvaient augmenter leurs prix sans que cela effraie les consommateurs.
Mais à des niveaux inférieurs à ceux qu'on connaît actuellement.
L'idée générale quand il est apparu était qu'il allait permettre de calmer la reprise de l'économie, impacter la consommation et donc permettre de réduire les tensions entre l'offre et la demande et donc de faire baisser l'inflation.
Mais aujourd'hui c'est l'inverse.
On observe qu'Omicron amplifie le chaos sur les chaînes d'approvisionnement et exacerbe les tensions sur l'emploi.
On n'a donc plus à choisir entre Omicron ou inflation.
Ce n'est pas Omicron OU inflation.
C'est Omicron ET inflation.
QUOI DE NEUF?
Toujours sur Omicron.
Si on s'en tient à ce qui se passe en Afrique du Sud, le reflux sera aussi rapide que la propagation.
D'autre part, on le sait, il est moins dangereux, surtout si on est vacciné.
Et des "spécialistes" pensent qu'il va augmenter l'immunité collective qui pourrait nous protéger contre les prochains variants.
Allez ! On garde le moral !
On va s'en sortir !
Wow!!!!
C'est une première.
La première fois qu'une entreprise cotée vaut autant d'argent.
Et cette entreprise, c'est encore Apple !
Première entreprise à atteindre les 1000 milliards de $ de valorisation en 2018.
Première entreprise à atteindre les 2000 milliards de $ de valorisation en 2020.
Et maintenant 3000 milliards de $.
C'est dingue.
Apple est valorisée 30 fois ses bénéfices contre une moyenne de 23.4 fois sur les trois dernières années.
En pleine tension géopolitique mondiale, entre la Chine et les États Unis notamment ou encore entre l'Europe et la Russie, les grandes puissances nucléaires, les États Unis, la Chine, la Russie, la France et la Grande Bretagne, ont fait une déclaration commune sur la non-prolifération des armes nucléaires.
Ce n'est qu'une déclaration mais c'est tout de même une bonne nouvelle.
Par Pascal Malula, Analyste Bourse MTB.
Si l’on se réfère aux données empiriques, la première semaine de l’année doit normalement être dans la continuité de la fin décembre. Pour le moment, les circonstances sont favorables aux investisseurs, les principaux indices européens ont terminé en territoire positif. Le CAC40 signe un nouveau record historique au-dessus des 7 200 points (+0.90%, 7 217 points). En ces derniers jours de trêve des confiseurs, les opérateurs de marchés qui espèrent une normalisation de la vie sociale et économique en 2022 ont l’occasion de peaufiner leur stratégie pour la nouvelle année. Aux États-Unis, le durcissement de ton employé par la Fed en décembre commence enfin à se faire sentir sur les marchés. L'année débute par une hausse du rendement de l’obligation T-Note à 10 ans qui dépasse 1,60%, son plus haut niveau sur un mois. Néanmoins, les marchés actions font fi de cette légère pentification. Le Dow Jones et le Nasdaq ont gagné respectivement 0.68% et 1.20%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a clôturé dans le vert ce mardi (+1.77%, 29 301 points). Le CAC40 est attendu autour des 7 250 points en matinée.
Le Brent se négocie à 78,70 $ (-0.27%).
L'once d'Or se négocie à 1 806 $ (-0.87%).
L'euro/dollar évolue à 1,128 $ (-0.12%).
L'inflation a atteint 36% en Turquie; L’État a effacé 10 milliards d'euros de dettes de la SNCF, c'est gratuit, c'est l'État qui paie; Caddie est en cessation de paiement, quelle période; Warner Music a acheté les droit de David Bowie pour 250 millions de dollars; Je vais attaquer la galette des rois cette semaine, je commence par celle d'Angelina, je vous tiendrai au courant (j'imagine que ça vous passionne); 6 jours après Grichka, Igor Bogdanov a été victime du Covid; Grosse progression des audiences des chaînes dites historiques en 2021, sur l'info toujours BFM en tête avec 2.9% devant C News qui est passée de 1.4% à 2%; Le ministre délégué aux Transports explique comment manger son sandwich très rapidement quand on est dans un train, on attend le prochain Conseil de guerre pour savoir combien de temps on peut rester aux toilettes dans un train; La doyenne de l'humanité, la Japonaise Kane Tanaka a fêté ses 119 ans; Des jumeaux sont nés aux États-Unis avec un quart d'heure d'écart mais ils auront un an d'écart car le premier est né le 31 décembre, et l'autre le 1er janvier.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU