Les combats s'intensifient.
La Russie envoie des renforts importants.
Kiev est assiégée.
Les troupes russes progressent dans le reste du pays.
Les négociations pour un cessez-le-feu n'ont pas abouti : les exigences russes sont inacceptables pour l'Ukraine.
L'issue militaire du conflit laisse peu de doutes.
Mais sur le terrain économique et financier, la Russie a déjà perdu la guerre.
a été immédiat.
Rappelons que ces sanctions sont d'une ampleur inédite.
La Russie s'attendait à des mesures de rétorsion mais n'avait pas imaginé que les Européens et les Américains se mettraient d'accord aussi rapidement pour prendre des mesures aussi radicales.
En chute libre à l'ouverture des marchés lundi.
Une baisse de 30 %.
La baisse la plus importante depuis la crise de 1998 qui avait touché la Russie.
Des contrôles de change très stricts ont été imposés.
Obligation pour les entreprises détentrices de devises étrangères d'en céder une large partie.
Interdiction pour les particuliers d'acheter des devises étrangères.
La Russie a préféré ne pas ouvrir son marché boursier.
Mais certaines actions russes sont cotées à l'étranger et notamment à Londres.
La banque Sberbank a vu son cours chuter de 74%.
Gazprom a perdu 53%.
Rosneft a perdu 42%.
La liste des investisseurs, comme le fonds souverain norvégien, et des entreprises qui se sont engagés à céder leurs participations dans les actions russes s'est allongée.
La Russie va être également sortie des indices d'actions de pays émergents dans lesquels elle a un poids de 2.7%
Ils se sont envolés.
La banque centrale a remonté les taux courts de 9.5% à 20% pour défendre le rouble.
Et les taux à long terme ont dépassé les 20%.
Les créanciers de la Russie et des entreprises russes ont peu de chances d'être remboursés un jour: un remake de l'emprunt russe.
Russes vont subir de plein fouet cette crise et ces sanctions.
Ils se sont rués dans les banques pour retirer de l'argent mais les banques n'ont pas les moyens de faire face aux retraits massifs.
Les prix vont s'envoler.
L'inflation va devenir dévastatrice.
Les Russes ne peuvent plus utiliser Apple Pay et Google Pay qu'ils utilisaient notamment pour prendre le métro.
Certes les cours progressent.
Surtout les cours du gaz.
Mais malgré les sanctions, la Russie continue à vendre du pétrole et du gaz.
Pour la Russie, c'est le seul moyen de faire encore entrer des devises.
Pour les Européens c'est le seul moyen d'éviter une crise énergétique de l'ampleur des chocs pétroliers des années 70.
La Russie est économiquement et financièrement pratiquement coupée du monde.
Face à de telles sanctions, son économie va s'effondrer.
Une partie de son salut dépend de la Chine qui, évidemment, n'a pris aucune sanction contre la Russie et profite même de la situation pour accroitre ses réserves d'énergie.
Même Monaco a pris des sanctions économiques contre la Russie...
La Suisse aussi. Selon la Banque des Règlements Internationaux, un tiers de la fortune des riches familles russes est en Suisse.
nous aborderons les premiers enseignements de cette guerre en Europe et ils sont nombreux et surprenants (teasing).
QUOI DE NEUF?
est en ébullition.
Le virage radical de l'Allemagne et l'augmentation à venir des budgets de défense de tous les pays Européens a provoqué une envolée des valeurs du secteur.
Thalès en hausse de 11.8%
Dassault Aviation en hausse de 7.8%
A Londres, BAE en hausse de plus de 10%
A Francfort, Rheinmetall en hausse de 24.8%.
Je me demande ce qu'en pensent les fonds ESG...
A noter aussi que l'investissement dans les actions et la dette russe était considéré comme acceptable pour les fonds ESG avant la guerre.
Pas sûr que je comprenne très bien comment ça marche..
dans ce climat déjà anxiogène, le GIEC a publié son rapport.
En gros, même si la hausse des températures est limitée à 1.5° ce qui est loin d'être acquis, on va tous mourir.
Je cite: "une menace grave et grandissante pour notre bien-être et pour une planète en bonne santé".
Super.
Et en fait l'impact de ce réchauffement est déjà irréversible.
Génial.
gagner des batailles sans tirer un seul coup de feu est assez rare.
Mais c'est ce qui a de bonnes chances d'arriver à Emmanuel Macron.
Il a même annulé son meeting à Marseille dans lequel il devait annoncer sa candidature.
2017 Fillon.
2022 L'Ukraine.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB.
Le CAC40 ouvre en baisse ce mardi matin suite aux derniers développements en Ukraine, -0,51% à 6 620 points. Hier, il cédait 1,39% à 6 659 points mais limitait les pertes dans les dernières minutes de la séance grâce aux maigres espoirs diplomatiques. Désormais, nous attendons la réaction russe. Poutine peut jouer sur plusieurs leviers, en particulier sur un arrêt partiel ou total des approvisionnements de gaz vers l’Europe. Le dossier est particulièrement sensible, alors que l’inflation qui sera publiée demain matin est attendue en hausse de 5,3% sur un an en zone euro, un record depuis sa création. Ce mardi, les indicateurs PMI chinois, européens et américains fourniront le dernier état de santé des secteurs industriels des grandes puissances. À suivre !
La Bourse de Tokyo clôture en hausse d’1,20% ce matin, à 26 845 points.
Le Brent se négocie à 99,8 $ (-1,25%).
L'once d'Or se négocie à 1 907 $ (+1,03%).
L'euro/dollar évolue à 1,122 $ (+0,05%).
Zemmour et Pécresse demandent à Sarkozy d'oeuvrer pour la paix en Ukraine; La Russie a été exclue par la Fifa et l'UEFA; Lyon est la ville la plus attractive en France pour les investisseurs étrangers; Altice Media a acheté les deux chaînes TFX et 6TER que TF1 et M6 devaient vendre dans le cadre de leur fusion; Arte diffuse la série "Serviteur du Peuple" dans laquelle jouait Volodymyr Zelensky, le président Ukrainien; Bénéfice net en hausse de 343% pour la banque Rothschild & Cie; avec la fermeture de l'espace aérien Russe, rejoindre l'Asie en avion est beaucoup plus long; Kendji Girac va jouer dans une fiction de TF1; "Cash Investigation" ce soir sur les Ehpad; le marché automobile Français en baisse de 13% en février ; Suivez-moi sur Twitter et Linkedin en cliquant sur les liens