Ne lisez pas la presse ce matin.
N'interrogez pas les investisseurs.
N'échangez pas avec des chefs d'entreprise.
N'ayez pas de conversation au café du coin, ni à la machine à café.
Car ce matin, c'est la peur qui domine.
Peur de l'hiver.
Peur de la pénurie.
Peur de l'explosion de la note d'électricité.
Peur de la récession.
Peur des difficultés de financement.
Peur des difficultés de remboursement.
Peur de l'inflation bien sûr.
Peur de la Russie et de ses référendum dans les régions occupées d'Ukraine.
Peur de la hausse des taux.
Peur d'un krach.
La peur règne ce matin.
Oui et non.
Oui parce que nous sommes confrontés à une situation inédite.
Une situation que des générations entières n'ont jamais connue.
L'inflation galopante.
La hausse des taux d'intérêt pour la "génération taux négatifs".
La baisse des marchés pour la "génération TINA", celle qui a cru et vécu pendant plus de 10 ans la fable du "There is no alternative".
La fin de l'argent magique pour la "génération levées de fonds" sans rentabilité.
Nous sommes dans une forte zone de turbulences.
Nous sommes même dans l'œil du cyclone, dans la période où on va atteindre le pic d'inflation, et dans la période où on n'a pas encore atteint le pic de taux d'intérêt.
Et dans la période où les investisseurs paniqués commencent mais n'ont pas fini de capituler.
…mais surtout le fait que beaucoup n'ont pas, ou ont oublié, les références du passé sur des périodes similaires, crée un climat de peur, un climat de panique.
Contrairement à la crise du Covid ou encore à la crise de l'euro, ce que nous vivons actuellement n'est certes pas agréable, loin de là, mais ressemble à ce que nous avons pu vivre dans le passé.
Dans les années 70 avec les chocs pétroliers, dans les années 80 avec la flambée de l'inflation, dans les années 2000 avec l'explosion de la bulle internet, et dans le monde pré-argent magique et pré-déflation quand il y avait de l'inflation et des taux d'intérêt négatifs.
…depuis des mois, voire maintenant des années, la PRUDENCE et pas la PANIQUE, pas la peur.
La prudence et la lucidité.
La peur est mauvaise conseillère.
La prudence n'est pas l'optimisme béat ni l'inconscience.
Non, la prudence consiste à analyser les situations du passé ressemblantes et de jouer au jeu des similitudes et des ressemblances.
…nous amène à la prudence mais pas à la panique.
Elle nous amène à nous mettre dans les starting-blocks pour commencer à profiter d'opportunités qui commencent à émerger.
Sans précipitation, au cas où la capitulation n'ait pas encore eu lieu.
Les taux d'intérêt.
Ils montent.
Et c'est normal puisque l'inflation est en train d'atteindre son pic.
Ils constituent une opportunité de placement.
Il y a quelques mois, on devait PAYER de l'argent pour prêter à l'Allemagne et même à la France.
Aujourd'hui, on peut prêter aux États-Unis à 10 ans à 3.55%, à la France à 2.50%, à l'Italie à 4.15% et à l'Allemagne à près de 2% (!!!).
Oui, les taux long terme peuvent encore progresser, mais si les banques centrales montent suffisamment les taux courts, elles vont faire baisser les taux longs.
On peut donc commencer à réinvestir sur les marchés obligataires, emprunts d'États ou d'entreprises.
Commencer, pas se précipiter, car on ne peut jamais deviner le plus haut niveau des taux ou le plus bas niveau de la Bourse.
Sur notre allocation, nous allons commencer à nous constituer une position pour bénéficier des taux autour de 3/4% pour certains pays et 4/5 voire 6% pour certaines entreprises de première catégorie.
Impossible bien sûr de déterminer à 5 ou 8% près le niveau le plus bas.
Impossible.
Et on ne doit pas chercher à le faire car c'est généralement voué à l'échec.
En revanche, il faut, à chaque palier important de baisse, et nous sommes proches d'un de ces paliers, se renforcer.
Progressivement.
Avec prudence.
Ce n'est pas un pari, c'est simplement du "rebalancing" et de l'opportunisme.
…une période de turbulences avec des facteurs totalement inconnus pour la grande majorité des investisseurs, et l'inconnu entraîne la peur.
À la peur et la panique, il faut préférer la prudence et la lucidité.
Nous sommes là pour ça.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Dans un contexte d’incertitude et de forte volatilité des marchés, meilleurtaux Placement propose en ce moment le produit M Ambition 2, qui permet d’investir sur un indice boursier, mais avec une protection supplémentaire : une garantie du capital à l’échéance (10 ans) si l’indice n’a pas baissé de plus de 50%.
Le capital est donc partiellement protégé à l’échéance, et les investisseurs peuvent en plus recevoir un gain de 100% (10%* par année écoulée), si l’indice sous-jacent du produit est au-dessus de son niveau initial, voire en baisse, tant que cette baisse ne dépasse pas 7%.
L’échéance est de 10 ans mais le produit peut clôturer bien avant. Au bout d’un an, puis tous les semestres jusqu’à l’échéance, le capital peut être remboursé avec un gain de 5%* par semestre écoulé, si l’indice n’est pas en baisse de plus de 7% (oui, vous avez bien lu, vous touchez 10%* annuel alors que l'indice est en baisse).
Recevez une information détaillée sur le nouveau produit M Ambition 2
…hier que Christine Lagarde lisait assidument nos newsletters.
Après avoir lu hier notre newsletter intitulée "Notre ennemi, c'est l'inflation", elle a déclaré, elle qui n'a pas vu l'inflation venir, et qui a ensuite cru qu'elle était temporaire : "Nous ne laisserons pas cette phase d'inflation élevée influencer le comportement économique et créer un problème d'inflation durable".
Bienvenue Christine dans notre communauté de 350 000 lecteurs.
Feel at home.
On a de plus en plus l'impression que cette réforme des retraites sera une semi-réforme des retraites.
Pas un mot sur les "régimes spéciaux".
Les régimes spéciaux sont un des problèmes majeurs de notre système de retraite.
S'attaquer aux régimes spéciaux, c'est s'attaquer à certains corporatismes et cela demande du courage politique.
À quand remonte la dernière expression du courage politique ?
Est-ce l'illustration du fait que Poutine ne peut pas mener de contre-offensive militaire sur le terrain ?
Un aveu de faiblesse?
Il réplique par l'organisation de référendum sur le rattachement à la Russie dans les régions annexées.
Il annonce également une mobilisation partielle, et ça c'est plus embêtant.
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.)
"BNP Paribas, Banque Postale, LCL, Société Générale... Les banques qui vont geler leurs tarifs bancaires en 2023.
Face à l'inflation galopante, le gouvernement a demandé aux banques de faire un nouveau geste pour le portefeuille de leurs clients. Un gel global des tarifs en 2023 n'a pas fait l'unanimité. Le consensus s'est porté sur un « bouclier tarifaire » de 2% de hausse maximum. Mais quelques banques s'empressent de promettre un blocage de leurs tarifs pour 2023..."
Lire cet article sur Moneyvox.fr
Une émission exceptionnelle.
L'Europe peut-elle gagner la guerre du gaz et de l'électricité ?
La France court-elle vers une récession ?
Jusqu'où les taux vont-ils monter ?
Où vont les marchés ?
Comment gérer un portefeuille d'actions dans la tempête ?
Quelles actions acheter ? Ou vendre ?
Qui sont les meilleurs gérants depuis le début d'année ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance, l'immense Benaouda Abdeddaïm, Éric Lewin d'Agora, Wilfrid Galand de Montpensier et Alain Pitous, spécialiste de l'ESG.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Ce mercredi est particulièrement attendu par les investisseurs. Et pour cause, la Banque centrale américaine va fortement relever ses taux, à 20h. Globalement, le marché s’attend à ce que le taux directeur soit relevé de 0,75% pour la troisième fois consécutive, l’entrainant dans la fourchette de 3% à 3,25%. Une hausse d’1% n’est toutefois pas exclue. Dans les deux cas, la conjoncture économique devrait continuer de se dégrader sensiblement dans les mois à venir. Comme dans la plupart des pays, la récession frappe à la porte outre-Atlantique et cette perspective continue de pénaliser les marchés actions.
Ce matin, le CAC40 ouvre une nouvelle fois en baisse de 0,62% à 5 942 points. Il cédait 1,35% hier soir.
La Bourse de Tokyo clôture en baisse d’1,36%, à 27 313 points.
Le baril de pétrole Brent s'échange à 92,3 $ (+1,61%).
L'once d'or se négocie à 1 670,4 $ (-0,34%).
L'euro/dollar évolue à 0,989 $ (-0,70%).
Exemples de l'ambiance de peur qui règne dans les médias, avec les Echos ce matin, en une : "Energie: l'industrie s'alarme" puis "Le CAC 40 SOMBRE sous les 6000 points" et une page plus loin "Crise énergétique : ces usines françaises prises à la gorge", "sombre" "prises à la gorge", on va tous mourir donc ; Chamath Palihapitiya, une des stars des SPACs, ces chèques en blanc cotés, a jeté l'éponge et a rendu les 1.5 milliard de $ qu'il avait levés faute de cible, mais aussi faute d'assurance que les investisseurs le suivraient ; J'aime bien cette déclaration de Liz Truss qui se dit prête à être impopulaire pour mener à bien ses réformes ; Très drôle, le COO (Chief Operating Officer) de Beyond Meat, le spécialiste du steak végétal, a été suspendu parce qu'il a mordu le nez d'une personne, le manque de viande sûrement; Macron déclare à l'ONU qu'il a choisi la paix plutôt que la guerre, no comment ; Le Parisien titre sur "Le courage des femmes iraniennes", respect pour les femmes iraniennes qui ont le courage de manifester pour défendre leurs droits ; Daniel Kretinsky va encore mettre 14 millions d'euros pour secourir "Libération", qui perd tout de même 8 millions d'euros sur un chiffre d'affaires de 31.5 millions d'euros ; Encore une série dérivée de Star Wars, "Andor", Disney a décidé d'exploiter la franchise jusqu'à épuisement total ; Malgré l'inflation et la baisse du pouvoir d'achat, l'iPhone 14 cartonne déjà, surtout la version Pro ;
*Hors frais de gestion du contrat, fiscalité et prélèvements sociaux applicables, sous réserve de l’absence de défaut, d’ouverture d’une procédure de résolution et de faillite de l’Émetteur et du Garant et de la conservation du titre de créance jusqu’à son remboursement final. En cas de sortie en cours de vie alors que les conditions du remboursement final ne sont pas réunies, le montant remboursé dépendra des paramètres de marché en vigueur et engendrera un gain ou une perte non mesurable a priori. La perte en capital, notamment, pourra être partielle ou totale.
Avertissement :
Cet article ne constitue pas un conseil personnalisé. Avant tout investissement, un entretien préalable avec un conseiller est indispensable afin de vérifier que le contrat ou le support présenté sont adaptés à votre situation patrimoniale, vos objectifs et votre profil d'investisseur. L'investissement portant sur des supports en unités de compte, dont l'assureur ne garantit pas la valeur mais s'engage uniquement sur le nombre, présente un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et sont dépendantes notamment de l'évolution des marchés financiers.