Cette question, vous êtes nombreux à vous la poser.
Et vous êtes nombreux à nous la poser.
Nous y avons déjà régulièrement répondu dans les dernières semaines mais nous avons décidé d'y répondre aujourd'hui de façon encore plus claire.
Car la réponse à cette question en apparence complexe est simple.
Oui, simple.
Même si on n'a pas de boule de cristal.
A la question: "Bourse: quand la purge va t'elle s'arrêter?", il y a une réponse simple, et d'ailleurs évidente.
La purge boursière va s'arrêter quand la FED, la banque centrale Américaine va arrêter de relever ses taux d'intérêt.
dont la réponse est un tout petit peu plus complexe:
"Quand la FED va t'elle arrêter de relever ses taux?".
On pourrait se contenter de répondre: "Quand l'inflation aura atteint son pic" et vous nous poseriez alors la question "Quand l'inflation va t'elle atteindre son pic?" et ce petit jeu à réponses à tiroirs pourrait durer des heures.
Nous allons répondre à la question "Quand la FED va t'elle arrêter de relever ses taux?"
Les taux courts actuels aux Etats Unis sont dans la fourchette "3%/3.25%" après 5 hausses de taux consécutives dont 3 hausses de taux consécutives de 0.75%.
Première réponse: la FED ne s'arrêtera pas tant que les taux n'auront pas atteint 4.5%
On aura donc probablement une hausse de 0.75% au début du moins de Novembre et une autre hausse de 0.5% à 0.75% en Décembre.
Ce qui nous amènera à nos 4.5%.
Et nous pensons que la FED s'arrêtera là car les signes de retournement de l'inflation vont commencer à apparaître en fin d'année 2022.
La purge sur la bourse va s'arrêter quand les taux courts seront à 4.5% donc d'ici à la fin d'année.
Et là il y a deux variantes:
- la variante optimiste: la bourse anticipe, donc elle peut rebondir avant la fin de l'année si l'inflation commencer à ralentir et que les marchés sont persuadés que la FED ne montera pas au dessus des 4.5%.
- la variante pessimiste: même avec des taux à 4.5%, l'inflation ne sera pas totalement brisée et la FED devra encore monter ses taux de 0.75% voire plus, ce qui impliquera une chute supplémentaire de la bourse de plus de 10%.
Nous sommes positionnés, pour l'instant, sur la variante la plus optimiste mais on vous avertira si on change d'avis.
la plus optimiste, ou plutôt la moins pessimiste, on a de la volatilité tant que l'inflation ne reflue pas et tant qu'on n'a pas la conviction que les taux US ne remonteront pas au dessus de 4.5%.
Une volatilité avec une marge de baisse de 5% environ.
C'est à ce niveau que nous renforcerons encore éventuellement nos positions sur les actions.
Voilà vous savez tout.
Enfin tout à fait.
A ce stade vous êtes en droit de nous demander : "What next?".
Une fois que l'inflation a atteint son pic, et que les taux d'intérêt US ont atteint leur pic à 4.5%, "What next?".
Que va faire l'économie mondiale? Où va se stabiliser l'inflation? Quel va être le "new normal" pour les taux, la bourse, les placements?.
J'ai deux bonnes nouvelles pour vous: 1.nous allons répondre à cette question cette semaine
2. Si vous être trop impatients pour attendre, achetez le dernier numéro, remarquable, de The Economist dont la couverture est "What next?, vous y trouverez les réponses.
Et la troisième bonne nouvelle est que leurs réponses sont les mêmes que les notres, ou vice versa.
QUOI DE NEUF?
Nous vous l'annoncions vendredi matin avant la publication des chiffres mensuels de l'emploi aux US.
On peut avoir pendant quelques mois, une économie qui se dégrade avec un fort ralentissement économique et un marché de l'emploi qui reste stable et un chômage qui ne baisse pas.
C'est exactement ce qui s'est passé vendredi, avec des créations d'emplois stables au dessus de 260,000 et un taux de chômage qui a même baissé de 3.7% à 3.5%.
Normal.
Tant que le déséquilibre entre les postes non pourvus et les demandes d'emplois ne se seront pas résorbés, nous aurons ce paradoxe, qui n'est que paradoxe en apparence.
C'est à ça que va servir le ralentissement économique: résorber les pénuries et les goulets d'étranglement.
L'aberration des taux négatifs que nous avons dénoncée ici pendant des mois, voire des années, est en train de disparaître.
Enfin.
Enfin car elle a provoqué l'inflation que nous connaissons aujourd'hui et qu'elle a permis la formation des bulles qui sont en train d'éclater.
Fin 2020, il y avait 18,000 milliards de $ d'emprunts d'état ou d'entreprises à taux négatifs.
Il n'y en a plus que 2,000 milliards et ils sont tous dans le dernier bastion de ce fléau: le Japon.
qui bloque les dépôts de carburants.
Je ne pense pas à ceux qui comme moi ont galéré pour trouver de l'essence mais qui n'ont pas le droit de se plaindre car c'est de l'essence utilisée uniquement à des fins de confort ou de loisirs, non je pense à tous ceux pour qui la voiture est essentielle et qui galèrent depuis quelques jours, des transporteurs aux taxis en passant par les infirmières à domicile.
Un grand bravo à la CGT.
Le titre du jour, dans les Echos "Aya Nakamura débarque sur Fornite pour un concert interactif", quelle période; Joe Biden craint une apocalypse nucléaire, il est temps qu'il se repose; cela pourrait s'appeler "un jour sans fin" ou "un cauchemar sans fin": Bayrou se dit prêt à se présenter à la présidentielle de 2027; le nombre d'arrêts maladie a doublé depuis la crise sanitaire à la RATP, 500 arrêts maladie frauduleux ont été détectés et ce n'est qu'un début; Poutine réunit son Conseil de Sécurité, il n'a pas apprécié que le pont de Crimée brûle le jour de son anniversaire; la question du jour est dans le Figaro: "Couple: peut on se séparer sans se détester?"; pas mal le film "American girl" sur Netflix, Mila Kunis tient bien le film; le prix de la baguette pourrait augmenter de 30%; à suivre cette semaine: le début des publications des résultats trimestriels des entreprises; Renault envisage de réduire sa participation dans Nissan de 43% à 15%; Jean Luc Mélenchon: "Adrien Quatennens a été victime de gifles politiques; Kanye West part totalement en vrille.